par boodream » 21 Avr 2011, 23:24
pretender, c'est pour ça que je trouve qu'on a une chance énorme d'avoir MLD, qu'il faut bien s'en rendre compte.
Un Aulas like, aujourd'hui, avec toutes les contrainte locales, tu n'en trouveras pas. MLD et le syst-ème actuel c'est de loin le must de ce que peut avoir l'OM
Gastibelza, je trouve ce que tu relèves trés intéressant. Sur le premier point, ce que je voulais surtout dire, c'est que puisqu'on parle de dizaines de milliards en puissance financière , il y'a peut-être autre chose à faire que de l'immobilier. Mais tu as raison sur le principe, je le concède volontiers.
J'ai une nuance à apporter, ou plutôt un complément: le fric n'est que l'instrument du désir d'accumulation que tu évoques à mon sens trés judicieusement. Le but d'aprés les ethnologues, c'est de dominer, de contrôler. C'est pour ça que je parle de colonisation, d'annexion. Au sens le moins ethnique du terme. Pour moi, c'est différent du simple enrichissement, il y'a volonté d'obtenir la subordination d'un environnement donné. Le fric n'est pas une fin ici (ce que tu évoques) mais un moyen.
Ce que tu dis aprés est encore plus intéressant: le détournement est effectivement une base du capitalisme. En ce sens que tout y est une marchandise potentielle, et que donc la fonction première de chaque chose peut être potentiellement reléguée au second plan. Toutefois, il existe à mon sens une différence essentielle entre le capitalisme en tant que tel et le néolibéralisme, c'est que ce dernier, qui en est une perversion, va jusqu'à accorder une primauté absolue du marché sur l'individu, là où le capitalisme repose sur les individus qui le composent sans pour autant restreindre (drastiquement) leur liberté individuelle.
Le communisme ça ne peut pas fonctionner, parce que l'individu est soumis au diktat de l'Etat, et qu'il ne peut l'accepter durablement dés lors qu'il se rend compte qu'il est possible de s'en affranchir. Le capitalisme financier ne peut pas fonctionner, puisqu'ici le diktat est imposé par le marché, qui est une entité abstraite, quasi mystique, tout aussi apte à être renversée qu'une monarchie absolue de droit divin, car étant tout aussi illégitime. Entre les deux, il y'a l'économie sociale de marché.
Le Keynesiasme pour moi, ça veut dire que l'Etat n'a pas à t'imposer ce que dois faire, mais est là pour te dire le cas échéant ce que tu ne peux pas faire. Ce qu'on veut n'a pas de limite, ce qu'on peut si, et ce qu'on doit encore plus.
Pour reprendre au bond l'invocation de Freud je dirais que Keynes pour moi, c'est le surmoi du capitalisme.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire»