« A Marseille, le public vit pour le ballon et ne demande qu'une chose : que les joueurs mouillent le maillot. La pression est nettement plus grande. Ce sont les supporters qui tiennent le club à bout de bras. Quels que soient les résultats, quel que soit l'actionnaire, le public sera toujours là. L'OL, c'est une entreprise, dirigée par un homme (Jean-Michel Aulas) qui a tout rasé pour reconstruire. A Lyon, le public regarde, observe. Il est beaucoup plus passif, beaucoup plus attentiste. Quand je suis arrivé là-bas, il y avait à tout casser 15 000 spectateurs de moyenne à Gerland. Maintenant, il y a plus de monde parce que les résultats sont là. Mais si un jour le club capote, je suis persuadé que le public désertera » assure Pascal Olmeta, qui ne devrait pas se faire beaucoup d'amis à Gerland sur ce coup !