Ah mon Olivi** ... j'ai toujours cru qu'il fallait passer pas Ste-Marguerite pour rentrer en Ganay. Je te sure que pendant les 15 ans où j'ai vécu à Périer ça m'aurait bien arrangé de pas avoir à faire le tour ...
negrOM, merci. C'était, je trouve, l'un des avantages du nouveau stade. Faire le tour rallonge considérablement le chemin. Je n'ai pas les éléments pour juger du bien-fondé de la décision, mais c'est bien dommage.
VIOLENCES OM-OL; Un supporter placé en détention, un autre sous contrôle judiciaire; Thomas S. et Patrice G. sont poursuivis pour des dégradations, violences et jets de projectiles en marge de la rencontre de Ligue 1 le 29 octobre entre l'OM et Lyon. Leurs procès sont renvoyés au 23 novembre et 23 janvier prochains.
Je travaille, je me lève tous les matins, je ne suis pas un voleur, pas un délinquant..." Le président Thierry Bonifay a interrompu Thomas S., recadrant sans appel : "Si, monsieur, ici on vous considère comme un délinquant, madame le procureur en tout cas". Thomas S., 22 ans, comparaissait hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Marseille, tout comme Patrice G., 50 ans. Interpellés tous les deux au cours des violences qui avaient émaillé l'avant-match OM-OL à proximité du stade Vélodrome ce dimanche soir 29 octobre, ils faisaient l'objet d'une procédure permettant de juger rapidement des faits relativement clairs. En l'occurrence, des violences et dégradations sur un bus de supporters lyonnais, à l'aide d'une pierre pour le plus jeune, d'un fumigène pour le plus âgé. Tous deux ont reconnu, mais assuré qu'ils n'ont fait que riposter.
Ils s'en expliqueront face à la justice, mais plus tard : Patrice G. et Thomas S. ont sollicité hier après-midi le renvoi de leur procès afin de préparer leur défense. Le premier sera jugé le 23 janvier prochain, le second, le 23 novembre. Le temps, aussi de "dépassionner" l'atmosphère, glissait hier Me François Defendini, avocat de Patrice G., alors que les heurts en amont de la rencontre sportive, notamment les jets de pierres qui ont touché le bus de l'équipe lyonnaise, blessant l'entraîneur de l'OL et son adjoint, ne cessent de faire polémique depuis ce week-end.
Deux prévenus pas ou peu connus de la justice
Dans l'intervalle, le tribunal a toutefois dû se prononcer sur les mesures de sûreté imposées aux deux prévenus : la liberté, le contrôle judiciaire ou la détention provisoire. La procureure Océane Fernandez a requis le placement sous contrôle judiciaire de Patrice G., considérant qu'aucun élément dans les circonstances de son interpellation ne laissait envisager une quelconque préméditation de sa part. Elle a en revanche sollicité la détention pour Thomas S., arguant qu'il avait été arrêté cagoulé, une ceinture à la main au milieu d'un groupe de supporters ; préparé, semble-t-il, à en découdre.
La magistrate a été suivie par le tribunal : Thomas S., qui sera jugé dans trois semaines, a été placé en détention provisoire. Patrice G. est désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de stade et obligation de pointer à la gendarmerie lors des mi-temps de chaque match qui sera joué par l'OM jusqu'à son procès, à domicile ou à l'extérieur.
"Je regrette énormément ce geste", a simplement déclaré ce dernier, cadre dans une grande enseigne depuis 23 ans, père de famille au casier judiciaire vierge et ancien abonné chez les Fanatics, à qui son avocat a évité la détention en mettant en avant la stabilité professionnelle et familiale de son client. Thomas S., lui, n'a pas eu cette chance. Ce magasinier d'une entreprise de Vitrolles, abonné en virage parmi les MTP et au casier presque vierge à l'exception d'une condamnation pour conduite sous stupéfiants a été donc incarcéré dans la foulée de l'audience.
Son avocate, Me Sandrine Prosperi, avait plaidé face aux juges : "Il ne faudrait pas, parce que le milieu du football est gangrené par la violence et des hordes déchaînées, faire un amalgame. Il reconnaîtra les faits, avoir jeté un projectile, mais il entend expliquer le contexte. (...) Certes, c'est une scène pitoyable pour l'image du foot et de Marseille mais les supporters lyonnais ont contribué à ce contexte de violence".
VU DE LA SALLE D'AUDIENCE; Entre soulagement et détresse
Un ouf de soulagement, un râle de détresse, et des larmes des deux côtés. Les familles des deux individus mis en cause pour avoir jeté des projectiles sur un car de fans lyonnais, dimanche en marge de l'affiche entre l'OM et l'OL, ont eu des réactions opposées quand le tribunal a annoncé la décision dans l'attente de leurs procès, qui ont été renvoyés à leur demande.
L'un, Patrice G. (50 ans), a été libéré et placé sous contrôle judiciaire tandis que l'autre, Thomas S. (22 ans), a été placé en détention provisoire (lire ci-dessus).
"Ils l'ont tué"
Les vieux routiers des groupes de supporters de l'OM présents dans la salle d'audience pour soutenir les deux hommes ont eu le même comportement : réconfortés pour le premier, abattus pour le second. "C'est dur d'envoyer le minot en prison pendant trois semaines quand on voit les énergumènes qui s'y trouvent...", rouspétait l'un d'entre eux, fidèle du virage Depé, content en revanche de voir son ami retrouver ses proches. "Ils l'ont tué", marronnait un autre, étonné par la raideur de la justice pour un jet de pierre qui n'aurait fait aucun blessé. "C'est toujours pareil dans ces cas-là. On juge ceux qui en ont fait le moins, ceux qui courent moins vite que les autres ou qui ont eu moins de chance en se faisant attraper", maugréait un ancien du virage Sud, alors que les fauteurs de trouble qui ont caillassé le car de l'OL dans un mouvement spontané, blessant au passage l'entraîneur Fabio Grosso ainsi que son adjoint Raffaelle Longo et provoquant le report du match, sont toujours dans la nature.
Les investigations se poursuivent à leur sujet, tout comme celles concernant les Lyonnais auteurs de comportements racistes dans le parcage visiteurs du stade Vélodrome.
Les vieux routiers des groupes de supporters de l'OM présents dans la salle d'audience pour soutenir les deux hommes ont eu le même comportement : réconfortés pour le premier, abattus pour le second. "C'est dur d'envoyer le minot en prison pendant trois semaines quand on voit les énergumènes qui s'y trouvent...", rouspétait l'un d'entre eux, fidèle du virage Depé, content en revanche de voir son ami retrouver ses proches. "Ils l'ont tué", marronnait un autre, étonné par la raideur de la justice pour un jet de pierre qui n'aurait fait aucun blessé. "C'est toujours pareil dans ces cas-là. On juge ceux qui en ont fait le moins, ceux qui courent moins vite que les autres ou qui ont eu moins de chance en se faisant attraper", maugréait un ancien du virage Sud, alors que les fauteurs de trouble qui ont caillassé le car de l'OL dans un mouvement spontané, blessant au passage l'entraîneur Fabio Grosso ainsi que son adjoint Raffaelle Longo et provoquant le report du match, sont toujours dans la nature.
A gerber ce passage...
Tu as 5 voleurs qui partent de chez toi. La Police en rattrape un, est-ce que le fait de ne pas avoir attrappé les autres l'exonère des faits et que tu doives le laisser partir ? La réponse est bien entendue non.
Et le "ils l'ont tué", mais ferme là va !
Il a jeté une pierre mais ça n'a pas fait de blessé... ah parce que balancer une pierre sur des personnes n'est pas un geste grave même si ça ne blesse pas ? Mais sans déconner !
"pour un jet de pierre qui n'aurait fait aucun blessé"
Putain, cet abruti qui sort ça tranquille mériterait de se faire caillasser sa bagnole avec lui dedans, et eventuellement sa famille. Mais juste une pierre. Pour voir ce qu'il en pense
Etre débile à ce point au demi siècle et guère mieux au quart et en plus, tout juste si ça ne demande pas la légion d' honneur ou le ballon d' or , réponses soufflées par les avocats, sans doute, mais espérons la fermeté aux procès, pour en faire réfléchir d' autres qui ont une famille et un CDI qui risquent de trembler . Et au club de porter plainte , voir des spectateurs, et demander des compensations, parce que les 67000 qui ont bpayé places, déplacement et tutti quanti et se sont retrouvés soirée annulée