MassaliaLive.com

[titi2113]

Connaissez vous les délais habituels de mise en vente des billets pour les matchs au vél? Les offres sur la billetterie pour le match contre l'OL viennent de tomber pour les étudiants et abonnés, je suis abonné Prime, savez vous a peu près quand la mise en vente aura lieu pour nous, abonné prime? Généralement pour ce match il en reste en vente hors abonné et est ce galère a en trouver?
Merci a vous pour les infos

[hide]

titi2113, j'ai lu "le lendemain de la mise en vente pour les abonnés" sur Twitter. Cependant, l'ouverture de la billeterie à tout le monde, c'est 15 jours avant. Donc pour les abonnés Prime, ça sera demain ou après demain a priori.

[Rony2D]

Idem je vais être sur le qui vive pour la billetterie de ce match, j'ai déjà réservé hôtel et train, ça serait con de ne pas avoir de place

[seven07]

Désolé pour le HS perso, mais on est sur Paris en famille dimanche et j'aimerai emmener mon fils voir les joueurs à la sortie de leur hôtel, avant le match... Quelqu'un aurait des infos sur le lieu les horaires adéquat etc.?

[titi2113]

Merci

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Rony2D, et bien pour ma part :
- billets OK
- hébergement OK
- train OK (bon j'ai posé des options, le temps de caler les horaires )

Par contre c'est bien parti, ruez-vous sur les dernières places !!

[gob]

Tu seras où dans le stade ?

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Ganay G, avec les touristes et les bobos

[Rony2D]

hide, Ganay E pour ma part, on sera pas très loin
Ma dernière au Vélodrome c'était le 2-1 d'AVB avec le doublé de Payet. Espérons une issue similaire
Pas de match arrêté par contre svp, le weekend me coûte 250 balles ça me ferait chier de ne voir que 2 minutes

[gob]

Ganay E aussi , on sera à côté

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Ah ?! Du coup vous n'êtes pas des vrais bobos ?

On essayera de se capter pour immortaliser ça ?

[Rony2D]

Avec plaisir pour moi

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gob lui ne se mélange pas avec la plèbe !!

[Dragan]

Le parcage a été énorme. Et gros déplacement des supporters de l’OM de toute la région aussi. Ça fait plaisir. On veut la même à Rennes et à Lorient!

[marcos011]

Dimanche beau tifo contre OL

[alexduke]

D'ailleurs sur la billetterie, ils avaient remis a la vente les quelques milliers de places du parquage visiteurs, il ne reste que 60 places.

On ne va pas aller titiler du record de fréquentation la?

[Dragan]

Information

Voyages au bout de la passion

Privés de nombreux déplacements européens cette saison après une campagne de C1 à huis clos en 2020-2021, les supporters de l’OM sont aujourd’hui aux Pays-Bas. Ajoutant ce déplacement à une collection de périples haletants, parfois violents, toujours marquants. DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL

MATHIEU GRéGOIRE ROTTERDAM (HOL) – À un jour près, les 2 000 supporters de l’OM attendus pour cette demi-finale aller de Ligue Europa Conférence auraient atterri dans un Rotterdam en transe, célébrant le jour du Roi à grand renfort de pintes remplies à ras bord et de cocktails colorés. Partout dans la ville, des polos et des coiffes orange, du maquillage sur les joues des filles, des DJ ressassant leurs classiques sous un soleil printanier, des apéros précoces au beau milieu de l’après-midi, et une fête nationale encore réussie. Pour les « Aux armes » marseillais et un choc des deux mondes, il faudra se pointer ce soir au stade De Kuip. « Cela nous ferait trois fois plus de boulot si nos supporters débarquaient la veille, sourit un dirigeant olympien. Dans le contexte actuel, on est déjà contents qu’ils soient présents à Rotterdam, la saison a été longue et compliquée. » Après différents incidents, les fidèles de l’OM ont été privés de déplacement à Rome le 21 octobre, à Istanbul le 25 novembre, à Bâle le 17 mars et dernièrement à Thessalonique, le 14 avril.

Autorisés aux Pays-Bas, ils restent sur des voyages plus ou moins pertinents dans ce pays de football. Une attaque en règle des hooligans de Twente en février 2009, alors que les ultras de l’OM étaient réunis dans une zone près du stade, une configuration rappelant le dispositif d’aujourd’hui, à Rotterdam. Un grand n’importe quoi à Groningue, le 17 novembre 2015, quand la fan zone en plein centre-ville, pourtant sympathique, est devenue une immense mêlée pendant quelques minutes, chaises, tables, pétards volant dans tous les sens, sans qu’on sache vraiment ce qui a déclenché l’ire d’une partie des 600 supporters de l’OM présents. « On est arrivés que c’était déjà fini, souligne un des stadiers historiques du club, la mer descend aussi vite qu’elle monte. » Lui préfère se souvenir d’Eindhoven, le 22 octobre 2008, un voyage réussi à tous les niveaux, le club hôte ayant même prévu le goûter pour les gros bras de la sécurité de l’OM.

« Les Pays-Bas, comme l’Angleterre ou l’Italie, ont une longue histoire de supportérisme et une expertise pour cadrer les plus véhéments, confie un ancien responsable marseillais. À Liverpool, on a connu des parcages fantastiquement gérés, à San Siro, idem. Contre l’Inter, au printemps 2004, le jour du but de Meriem, nous avions placé 5 000 spectateurs en bas, derrière les buts de la Curva sud. En novembre 2009, face au Milan, ils étaient de l’autre côté, tout en haut. Un étage entier, rien que pour nous ! »

“À Athènes, des ultras locaux avaient même récupéré des chasubles Ligue des champions pour se rapprocher de nos groupes et les harceler

un ancien responsable de la sécurité marseillais

L’Italie, ce sont aussi les pièces de monnaie balancées sur les supporters marseillais par les tifosi de Bologne, en avril 1999, et Patrick Blondeau qui défend leur honneur face aux carabinieri. En Angleterre aussi, les policiers ne plaisantent pas. En septembre 2010, lors d’un Chelsea-OM, ce sont carrément… les stadiers marseillais qui se font sortir du stade. « Apparemment, ils trouvaient qu’on ne relayait pas assez les consignes à nos supporters : de ne pas fumer, de s’asseoir…, se rappelle un de nos interlocuteurs. On a essayé de se défendre en baragouinant quelques trucs en franglais. En vain. »

Hormis quelques éruptions inexplicables, si ce n’est par les théoriciens du comportement des foules, les déplacements les plus violents ont souvent un lien avec l’attitude des forces de l’ordre locales, leur degré de proximité avec les supporters des clubs accueillant, ou leur indice de répression. « À Zagreb sous Courbis (match contre le Croatia, au stade Maksimir, le 22 septembre 1999) ou à Athènes sous Deschamps (Olympiakos-OM, le 13 septembre 2011), j’ai vu de la brutalité et de l’ambiguïté chez les forces de l’ordre présentes, se souvient notre ex-responsable. Le schéma était le même, ils s’avéraient de mèche avec leurs supporters et ils ne faisaient pas de cadeaux aux nôtres. À Athènes, des ultras locaux avaient même récupéré des chasubles Ligue des champions pour se rapprocher de nos groupes et les harceler. » Cette porosité n’a pas disparu. Lors d’OM-PAOK, début avril, deux colosses, patrons des ultras du club de Thessalonique, ont rejoint la délégation officielle dans la tribune présidentielle du Vélodrome. Avec leur double mètre, leur pantalon de surplus militaire, leur barbe de viking et leurs pognes de désosseur, ils ont logiquement impressionné la galerie.

Deux sales ambiances restent dans les mémoires. La plus récente, à Bilbao, en mars 2018. Quelques semaines après le décès d’un des leurs d’une crise cardiaque, lors de la réception du Spartak Moscou, les policiers basques étaient à cran, n’attendaient qu’une étincelle à l’entrée de San Mames pour faire pleuvoir les coups. « On a été traités comme du bétail », soupire un membre des MTP, et le parcage a été copieusement matraqué après le craquage de fumigènes en cours de rencontre.

La plus ancienne, le 1er octobre 2008, a eu pour cadre les travées du stade Vincente-Calderon. Des injures racistes visant les Marseillais, une banderole du CU84 arrachée, la bagarre, les fans et stadiers en première ligne face à des forces de l’ordre menaçantes. Aujourd’hui membre du staff des Comores, Adrami Salaha, un des gars de la sécu, est jeté au sol comme un sac à patates par des policiers harnachés, puis pétri par un essaim de tonfas (sorte de matraque). D’autres soirées de déplacement basculent dans l’irrationnel. Débuté par des frictions avec la sécurité locale, hostile, le voyage à Guimaraes, au Portugal, en novembre 2017, s’est terminé par d’interminables palabres dans l’avion du retour : le temps du vol, les stadiers refont le match avec Selim, le membre des Fanatics qui s’est pris le pied de Patrice Évra dans la figure. Dans la carlingue, ce pratiquant de boxe thaï gronde : « Si Évra n’est pas sanctionné, on monte direct à la Commanderie ! » L’ancienne gloire de Manchester United quittera le club marseillais dix jours plus tard. Il ne verra pas la suite de l’aventure en Ligue Europa, et un périple exceptionnel à Salzbourg en Autriche, en demies, début mai 2018.

Plus le lieu semble insolite, plus les heures de route dans des cars joyeux s’accumulent, plus le voyage va marquer

Dans la cité de naissance de Mozart, les Gremlins, la jeune garde des Winners, improvisent un cortège bardé de chants et de fumis dans les rues de la vieille ville, devant des touristes guindés dégustant leur Wienerschnitzel. Au stade, le soir, ils balancent des dizaines de fumigènes sur la pelouse après avoir concocté un spectacle pyrotechnique. « Mon plus beau souvenir, c’était incroyable », rigole Sammy (*), des Fanatics. Plus le lieu semble insolite, plus les heures de route dans des cars joyeux et enfumés s’accumulent, plus le voyage va marquer.

Cécile Hibernac, vétéran du milieu ultra marseillais, se souvient d’une parenthèse hors du temps « à Olomouc », en République tchèque, « en plein Moyen âge ». En septembre 1998, elle accompagne son grand ami, Patrice de Peretti, le fondateur des MTP (Marseille trop puissant), le capo qui se met torse nu pour lancer les chants, que ce soit à Moscou ou Glasgow. « Depé », ou « Pépé » pour les intimes, est dégoûté de ne pas avoir eu le choix, l’OM a imposé un vol plutôt qu’un trajet par la route. À l’arrivée sur le territoire tchèque, la galère. « “Pépé” sort son passeport de son jean, il était tout chiffon, passé à la machine à laver, se remémore Cécile. Impossible de rentrer dans le pays, il est resté à l’aéroport avec un stadier de l’OM. Je me retrouve à gérer une grosse vingtaine de fadas des MTP. On n’avait pas un sou, impossible de dégoter de la monnaie locale. Finalement, Serge Marchetti, le patron de la sécurité à l’époque, nous donne de quoi acheter des poulets et de l’alcool de prune. Des militaires nous ont escortés toute la soirée, ils nous regardaient mal, d’abord, puis on a sympathisé, on a picolé ensemble. Ça a basculé. Un des gars est rentré avec un rouleau à pâtisserie comme souvenir de voyage, d’autres ont retapissé l’avion. Et “Pépé” maronnait d’avoir tout loupé ! » Le jour du déplacement suivant, à Brême, le boss vient la chercher chez elle, mais Cécile se sent endormie, et déclare bizarrement forfait, conspuée par les collègues. Elle apprendra quelques jours plus tard qu’elle est enceinte.

La camaraderie, encore, celle de Göteborg, en mai 2004, lors de la finale de Coupe de l’UEFA perdue par l’OM 0-2, voilà le meilleur moment de Michel (*), vieil habitué du CU84 (Commando Ultra 84). Malgré Pierluigi Collina, malgré le chaos des avions affrétés un peu n’importe comment, il en parle avec bonheur : « Une belle journée de printemps, les jolies Suédoises et… les supporters du Celtic qui avaient fait un beau parcours en UEFA et acheté leur ticket pour la finale ! Bon, ce fut OM-Valence, mais avec les vols low cost, beaucoup d’Écossais ont conservé ce petit voyage détente. On a passé l’après-midi à trinquer, à chanter ensemble, à insulter les Rangers et le PSG… » D’autres coquins chaparderont quant à eux les vélos des locaux – à Göteborg, personne n’attache sa bicyclette – avant de les balancer dans les canaux, l’heure du coup d’envoi approchant. Pas loin de cette effervescence bordélique si marseillaise, un timide Espagnol de 18 ans, accompagné de sa mère, réalise son premier déplacement européen. Il s’appelle Pablo Longoria.

(*) Les prénoms ont été changés, à la demande des intéressés.

L'Equipe

[Dragan]

[Odd]

C'est l'anniversaire des SW ? Bon ben à tout moment on joue contre Strasbourg à huis clos

[Serber]

Odd, Ah non bordel, j'ai prévu de descendre sur Mars pour le dernier match... de L1 (le dernier match "tout court" étant celui contre la Roma ou Leicester ).