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En arrivant à proximité du Chaudron, les cars emmenant les supporters marseillais auraient été attaqué par des individus cagoulés. "À quelques centaines de mètres de l’entrée au stade Geoffroy-Guichard, les cars des supporters de l’OM ont été la cible d’individus cagoulés qui les ont violemment attaqués", a indiqué le club olympien dans un communiqué. "Les cars ont subi des dégradations importantes".
Les supporters marseillais reconduits chez eux
Confinés sur place, les supporters de l'OM ont, toujours selon le communiqué de l'OM, essuyés "des jets d’objets multiples de la part des supporters stéphanois et des réactions particulièrement violentes des forces de l’ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes, un canon à eau mais aussi visiblement des flash-balls." Pour des raisons de sécurité, la préfecture de la Loire a décidé de renvoyer les supporters phocéens chez eux.
"Il est rapidement apparu que de nombreux supporters marseillais étaient détenteurs d'objets pouvant servir de projectiles et d'armes par destination", a précisé la préfecture après la rencontre. "Ces éléments risquaient de compromettre gravement la sécurité du match. Il a donc été décidé d'interdire l'accès au stade Geoffroy Guichard aux supporters marseillais et de les reconduire dans leur ville d'origine sans attendre la fin de la rencontre", ajoute-t-elle.
"Des heurts ont éclaté entre supporters des deux clubs, et avec la police bien entendu qui est intervenue", a expliqué de son côté Xavier Thuilot, directeur général de l'AS Saint-Etienne, au micro de la chaîne Canal+. "La police a dû utiliser des gaz lacrymogènes ce qui a propagé le nuage dans le stade et a occasionné le retard". Sur la pelouse, une forte odeur de lacrymogène se faisait sentir, a constaté un journaliste de l'AFP. L'échauffement et donc le match ont été retardés d'un quart d'heure. Selon les pompiers et le Parquet de Saint-Etienne, il y a eu ni blessé ni interpellation.
Geoffroy-Guichard déjà en sursis
Ces nouveaux incidents interviennent moins de deux mois après les débordements observés lors de la réception du Paris SG au stade Geoffroy-Guichard, où les supporters stéphanois avaient allumé des dizaines de fumigènes. Début janvier, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a sanctionné l'ASSE de deux matches à huis clos total, dont un avec sursis, pour usage massif d'engins pyrotechniques. Le match ferme a été purgé dans la foulée contre Nantes (2-0) et il faudra voir si les incidents de mercredi sont susceptibles d'entraîner une levée du sursis.
"Les autorités ont pris tout ça en main, nous on est que suiveurs, d'autant que les heurts ont lieu sur la voie publique et pas dans le stade", a rappelé Xavier Thuilot, déplorant ces incidents. "On regrette tout ça, c'est encore une mauvaise image pour le foot dans sa globalité", a-t-il fait valoir. "C'est un problème très complexe, qui est collectif, auquel il faut apporter des réponses collectives".
Avec AFP
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