MassaliaLive.com

[alexduke]

et en attendant, Cabaye au PQsg et DjaDjeDje a l'OM, tout va bien dans le meilleur des mondes, je suis degoute!

[pretender]

peezee, je n'ai pas vu cet extrait jusqu'alors parce que je suis concentré sur autre chose

Mais sur l'argument de RM de José meilleur au centre, je vais reposter ce que j'ai mis hier s'il le faut, pour voir à quel point il était minable là-bas aussi. Ces données d'ailleurs, c'est sans soucis pour les utiliser et mettre à certains les yeux devant la réalité.

[pretender]

Article de La Provence du jour, encore assez couillu.
J'aimerais bien qu'on sache aussi le cas échéant dans le même journal si Labrune et Anigo viennent à leur fermer des portes, ou à ne plus vouloir communiquer avec certains journalistes.

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Les supporters sur les nerfs

Ambiance - Afin de prévenir un contexte hostile, le club a reçu les représentants des groupes, hier soir. La cassure est profonde


A Louis-II, où ils étaient exactement 1 312, ils sont restés muets. L'espace de cinq minutes après le coup d'envoi donné par André-Pierre Gignac et Florian Thauvin, les supporters olympiens, assis, ont tenu à montrer leur ras-le-bol par une grève des encouragements. Avant de pousser leur équipe jusqu'à l'ultime seconde, en dépit du triste spectacle offert sur le terrain par leurs "protégés", puis de les raccompagner aux vestiaires sous une volée d'insultes. "On ne pourra pas nous reprocher quoi que ce soit, insiste l'un d'eux. Nous, on a rempli notre rôle. Après..."

La cassure n'a jamais semblé aussi importante entre l'OM et ses supporters. Que ce soit les "officiels", regroupés au sein d'une des neuf associations reconnues par le club, ou des anonymes, apparentés à la majorité silencieuse. Celle-ci ne donne pas (régulièrement) de la voix. Mais leur mécontentement est le plus visible. Car ce sont bien ces supporters-là qui garnissent les travées du Vélodrome, et dont l'absence fut remarquée en coupe de France, contre Nice. Si l'OM a pu recenser au final 8 000 spectateurs, ce n'est qu'au prix d'une vague d'invitations de dernière minute ; seules 3 000 entrées payantes ont en effet été comptabilisées...


Des tensions avec André-Pierre Gignac

Ce malaise ne semble pourtant absolument pas perçu au sein du club. Cécité feinte ou perte totale du sens réalités ? A voir les visages radieux, hier au centre Robert Louis-Dreyfus, la seconde hypothèse semble à première vue tenir la corde."C'est simple : je n'ai plus d'amour pour cette équipe, déplore un abonné quadragénaire. Pour l'entité OM, oui. Mais pas pour ces dirigeants, pas pour cette politique sportive. Chaque jour, on sombre un peu plus dans le ridicule. Ca devient n'importe quoi et ça me rend triste."

En haut lieu, cependant, on craint le pire,surtout pour une équipe dont l'état d'esprit a une fâcheuse tendance à se liquéfier alors qu'elle a très souvent évolué dans un contexte globalement serein. Alors personne ne souhaite voir ce qui se passerait dans un Vélodrome ouvertement hostile... Réclamée après OM-Nice, une réunion entre représentants des associations et les joueurs s'est ainsi tenue hier soir, avec pour cadre la cafétaria de La Commanderie. A la demande expresse du club, la plupart des groupes estimant le timing mauvais.

L'espace d'une heure, de 19h30 à 20h30, l'ensemble de l'effectif pro de l'OM, mais également tout le staff technique jusqu'à Vincent Labrune, a fait face aux chefs d'orchestre des virages. Enfin, surtout Steve Mandanda, Souleymane Diawara, Mathieu Valbuena et André-Pierre Gignac. "On se demandait ce que certains faisaient là", lance un des acteurs de ce meeting. "En fait, c'était à l'image de ce qu'on voit sur le terrain, avec des mecs transparents et d'autres qui ne comprennent rien..."

Le ton est même monté une poignée de minutes avec Gignac, au sujet de sa prise de bec avec un jeune supporter contre Reims. Une tension si palpable qu'un dirigeant, souhaitant calmer les ardeurs d'APG, s'est vu envoyer sur les roses sous les yeux médusés de tous...

"On a eu droit à un discours bien rodé, qui disait en substance "On a besoin de vous", dévoile un représentant de groupe . On a quand même pu crever quelque abcès mais on a du mal à sentir qu'il va se passer quelque chose. La vérité viendra du terrain. Mais ça aurait été plus constructif d'avoir cette réunion un peu plus tôt, au moment de l'éviction de Baup, par exemple."Ce soir, certains groupes maintiendront une grève des encouragements. D'autres pousseront leur équipe "tant que l'espoir existe. Mais c'était prévu avant la réunion."


Quelques-uns fomentent déjà des actions en cas de scénario catastrophe. Et beaucoup déserteront les tribunes, qu'on annonce peu garnies. D'autant qu'il devrait encore pleuvoir sur le stade Vélodrome, dont on a découvert, lors de la précédente venue de Valenciennes, que la toiture fuyait.

"Le championnat commence demain", a lancé hier Diawara aux supporters. Il serait temps, étant donné qu'il ne reste plus que ça aux Olympiens. Pour qui la reconquête de ses fans semble plus ardue que le gain de la troisième place...

Sébastien Aumage

[alexduke]

Mouai, ca parle responsabilite des joueurs, encore une victoire pour le Chauve

Tant qu'on n'aura pas compris qu'il faut désormais totalement éviter de parler des joueurs et du terrain et uniquement focaliser sur Anigo et son système mafieux, on n'avancera pas et ça ne fera que servir les intérêts des escrocs en leurs permettant de se defausser

[Carpel]

Une victoire contre VA et ils oublieront tout.

[pretender]

Parce qu'ils sont à la solde de la direction. Je LOL quand j'entends parler de contre-pouvoir, ça fait longtemps qu'ils n'y sont plus sauf quand un membre de la direction leur demande (ex de Deschamps), hormis cela, c'est des biches les groupes maintenant. On les entend plus jamais contre la direction.

Quant au fait d'oublier tout pour ceux-là, logique pour eux de pas s'en prendre à la main qui te nourrit, mais faut juste le reconnaître et arrêter cette vaste hypocrisie. Forcément, dès qu'on s'en prend à leur business, là ça commence à chauffer.
Avant, tu peux te toucher pour que ça bouge d'un iota. Et après, ça se dit supporter de l'OM...

[alexduke]

Une victoire contre VA et ils oublieront tout.

tu vois pas que c'est une vaste blague cette pseudo colere envers les joueurs?? C'est uniquement pour aider Gronigo et mettre le focus de tout le monde loin de lui et de son systeme.
Cette reunion+ l'arrivee de Emon comme fusible supplementaire, il doit se friser les moustaches qu'il n'a pas, c'est une bonne journee pour lui.

[pretender]

alexduke, surtout qu'on voit bien que c'est lui qui coache.
Pour les groupes aussi, c'est l'occasion rêvée pour eux, cette excuse des joueurs et d'Emon. Comme ça, on parle pas trop ni de la direction, ni du manque de passion dans le stade qui pourrait affecter leur business.

Si on faisait comme un certain membre de notre direction, en cas de victoire, tu la ramènes moins et disparais, en cas de défaite, tu n'hésites surtout pas à employer ces méthodes et à ressortir du bois violemment. En s'armant de patience si y'a du mieux.

Là, c'est les derniers espoirs, si y'a plus rien moyen de faire, c'est fini, ce club est définitivement mort.

[alexduke]

comme deja dis, j'imagine a fond la scene de ce qu'il a du se passer:
Les chefs de groupes orange, Cataldo and co arriver a la Commanderie, et claquer la bise a Anigo et Spinosi "ca va Jose? Ca va Lolo?". Et ces 2 trouduc observer la reunion dans un coins de la salle sourire en coin

[pretender]

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"Les gens s'ennuient au stade"

Marcel Dib, l'ex-milieu de terrain de l'OM (de 1994 à 1996) a vécu des périodes tendues avec les supporters. Il explique la relation particulière du Vélodrome avec son équipe.

"Quand on est joueur à l'OM, comment apprendre à jouer au Vélodrome ?

- C'est particulier. Ca n'existe presque nulle part en France. En D2, j'ai connu des ambiances terribles, des virages vides, des insultes, des menaces, des grèves. Quand on arrive ici, il vaut mieux le savoir. On sait qu'il peut y avoir des réactions un peu violentes. Aujourd'hui, c'est complètement différent. Il y a un ras-le-bol latent. Les gens s'ennuient au stade. Ca, c'est très mauvais pour les joueurs. Les gens ne se reconnaissent plus dans cette équipe. Certains n'ont même plus envie de venir."

Le public peut-il vraiment inhiber les joueurs ?

- Pour jouer les trois matchs qui viennent, ils ont intérêt à prendre conscience de la fracture qui existe avec les Marseillais. Il faut avoir du caractère, ce n'est pas si facile, surtout quand je vois certains joueurs qui semblent K.-O. debout.

Le Vélodrome est-il encore un contre-pouvoir ?

- C'est un public dur mais qui sait aussi pardonner. J'ai connu des joueurs qui se sont "bouillis" ici comme Reynald Pedros*. Mais on sait aussi qu'on peut y décoller, comme pour Didier Drogba (2003-2004). C'est un stade exigeant. Il faut y être préparé, et j'ai l'impression, parfois, que les joueurs qui signent à l'OM ne le sont pas.

Seuls les résultats peuvent-ils apaiser le climat ambiant ?

- La gagne, ça calme toujours les tribunes et il y a une façon de jouer à respecter. Les supporters aiment que leur équipe soit un rouleau compresseur. Même en D2, à l'époque, on avait cet état d'esprit. On envoyait dres ballons longs sur Cascarino et on partait tous au combat. Le public aime qu'on étouffe l'adversaire. Cette saison, même à onze contre dix, l'OM ne l'a pas fait. Pourtant, si vous vous bagarrez sur chaque ballon, le stade peut s'embraser.

Baptiste Chaumier

* Arrivé à l'été 1996, il avait quitté le club dès janvier 1997 pour Parme, hué par le Vélodrome.

L'Equipe papier

[pretender]

Double page dans l'Equipe du jour sur notre OM.

Ca commence à critiquer un peu, mais c'est encore très léger.
Pas comme Hélène Foxonet hier avec José Anigo.

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Au stade du désenchantement

En l'espace de dix jours, l'OM reçoit trois fois au Vélodrome. Un avantage à l'heure de se relancer dans la course au podium ? Pas sûr, vu la défiance ou le désintérêt de son public


Marseille - de nos envoyés spéciaux

Spoiler: montrer

Un communiqué d'une rare violence de la part d'un groupe de supporters - les South Winners - appelant mercredi dernier, à traquer les joueurs, avant un début de rétropédalage, quatre jours plus tard. Une sortie sous les sifflets de ces mêmes fans, dimanche après la défaite à Monaco (0-2), trois jours seulement après un tag nauséabond (*) visant José Anigo, le directeur sportif et entraîneur marseillais, à quelques encablures du centre d'entraînement. De loin, l'OM semble avancer sur une poudrière.

En réalité, l'atmosphère est nettement moins électrique qu'il n'y paraît. Le temps où les voitures des joueurs étaient caillassées à la sortie du centre d'entraînement, au début des années 2000, semble révolu, comme celui où Jean Fernandez devait cacher Didier Dix dans son coffre pour lui éviter de croiser des supporters en colère, à la fin des années 1970. L'affaire du tag à l'encontre d'Anigo n'a commencé à exister qu'à partir du moment où le service de communication de l'OM l'a dévoilé à la presse, photo à l'appui. Personne ne l'avait vu, vendredi dernier. Et pour cause. Pour cette séance ouverte au public, mais seulement partiellement aux médias, une vingtaine de supporters - tout au plus - avaient franchi les grilles de la Commanderie. Il faisait beau, pourtant, ce matin-là, en Provence. Mais cet OM ne passionne plus les foules.

- Un désintérêt croissant

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"Vous ne marcherez jamais seuls", entonnent les supporters de Liverpool avant les matches des Reds à Anfield. A Marseille, ce n'est pas la même chanson. Contrairement à une idée reçue et aux affluences de Ligue 1 validées par la Ligue qui, systématiquement, prend en compte les abonnés et pas les spectateurs réellement présents dans le stade, le Vélodrome n'est vraiment bondé que lorsque l'OM brille ou dégage quelques promesses. Ce fut le cas en début de saison pour la réception de Monaco, où les 44 995 présents avaient fait un boucan comme on n'en avait plus entendu depuis les grandes heures de l'ère Deschamps (2009-2012). Le revers contre Reims a marqué une cassure (2-3, le 26 octobre). Depuis, jamais la formation olympienne n'a reçu devant plus de 40 000 spectateurs. Et encore, en comptabilisant les abonnés.


Signe d'un désintérêt grandissant, ils n'étaient officiellement que 8 240 mercredi dernier pour le derby contre Nice (4-5) en seizièmes de finales de la Coupe de France, la seule épreuve que l'OM pouvait encore espérer remporter. La réalité serait encore pire aux portiques, où à peine plus de 6 500 entrées auraient été enregistrées. La direction du club savait à quoi s'attendre puisqu'elle n'avait fait ouvrir que la moitié de la tribune latérale Ganay et fermé les deux virages.

"Avoir l'impression, parfois, de traverser un chantier pour se rendre au stade n'arrange rien" note Eric Puech, patron du service des sports du quotidien régional la Provence et fin connaisseur de la vie olympienne. Le désintérêt des Marseillais semble parfois plus profond. Notre confrère en convient : "Une certaine indifférence s'est installée. L'OM est moins déclencheur de ventes, même le lendemain d'une victoire. C'est peut-être un phénomène commun à l'ensemble de la presse écrite. Mais l'OM est devenu moins vital pour nous."

D'autres patrons font grise mine. Ceux de certains restaurants. "Avant, les soirs de matches, on n'avait pas une table libre, se désole un restaurateur installé depuis plus de dix ans sur le Prado. On a changé nos écrans pour en prendre de plus grands mais je suis bien obligé de constater que l'OM fait moins recette. D'ailleurs, les clients n'exigent plus une place avec vue
imprenable sur la télé."

Alors que la livraison du nouveau stade est prévue l'été prochain, le flou le plus total persiste quant au nom de la société qui apposera son nom à celui du Vélodrome. Comme si donner son nom à l'écrin olympien n'était plus porteur.

- Isolement, mode d'emploi

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Si l'OM avait voulu se couper de son public, il n'aurait pas pu élaborer meilleure stratégie que celle actuellement en vigueur. Sa popularité est sa principale richesse et le club, en tentant de la monnayer, est en train de l'ébrécher sérieusement. Officiellement, les supporters sont toujours les bienvenus trois fois par semaine aux entraînements. L'été, quand tous les rêves restent permis, il y a foule. Certaines familles parcourent parfois des centaines de kilomètres pour venir voir les joueurs... qui s'entraînent souvent à l'opposé de la zone dédiée au public. Les plaintes sont alors fréquentes auprès des employés de l'entreprise de sécurité qui les encadrent, alors que ces derniers ne peuvent strictement rien faire, si ce n'est constater leur désarroi. Pour voir leurs stars préférées, le meilleur moyen, pour les gamins fans de Gignac ou de Mandanda, consiste désormais à devenir adhérent du club des Minots de l'OM. Coût : 40 euros par an. Un tarif difficilement accessible dans une ville qui s'appauvrit.

L'OM a également trouvé le moyen de se fâcher avec ceux qui sont chargés de raconter, à leurs supporters, l'actualité du club. Les journalistes qui suivent le club au quotidien doivent désormais montrer patte blanche pour accéder au centre d'entraînement, les rares fois où la forteresse, désormais propriété du club, leur est ouverte. A tous les étages, la communication est devenue désastreuse. Mais ce problème serait accessoire si l'OM avait tenu ses promesses sur le terrain.

Roi de la com', Vincent Labrune avait voulu séduire l'environnement du club tout en se donnant du temps en érigeant Dortmund ou Arsenal en modèle. Le président traîne cette comparaison comme un boulet. "Vis-à-vis des supporters, l'OM ne représente plus rien, juge froidement Bernard Bosquier, ancien grand défenseur international des années 1970, qui ne se rend même plus au stade, après avoir été viré d'OMTV, où sa liberté de ton déplaisait en haut lieu. Les dirigeants montent une équipe qui sera prête, paraît-il, dans deux ou trois ans mais qui joue en même temps la Ligue des champions. Les jeunes, c'est bien beau, mais s'ils ne sont pas encadrés..."

Les départs annoncés des forces vives, les Mandanda, Valbuena, Ayew ou N'Koulu, si l'OM n'atteint pas le podium cet été, renforcent l'idée d'un club sur le déclin, incapable, en tout cas d'être bientôt armé pour être à la hauteur de sa riche histoire en rivalisant avec le PSG ou Monaco.

- Un autre actionnaire attendu

Spoiler: montrer

Le club parisien et celui de la Principauté peuvent compter sur un actionnaire dépensier. Margarita Louis-Dreyfus, celle de l'OM, ne veut pas entrer dans la valse des millions pour acheter les stars qui font saliver le Vélodrome. En fidèle collaborateur et ami de la famille, Labrune loue le soutien de sa patronne au club. Mais il peine de plus en plus à convaincre un public déçu des résultats. "La passion est en sommeil, juge Puech. Si un nouvel investisseur arrive, investit de l'argent et achète quatre ou cinq joueurs, ça va repartir." "Quand je vois jouer le PSG, effectivement, je me régale, comme d'autres Marseillais, et ça ne fait qu'accentuer le désamour pour l'OM", poursuit Bosquier.


René Malleville, ancien patron des Dodgers, un groupe du virage nord, désormais abonné en Ganay, ressent, lui aussi, une forme de cassure. Et comprend la nostalgie qui fleurit en ville. "Il y a eu un regain d'intérêt pour le club avec Gerets, et Pape Diouf comme président. Il ne fallait pas virer Diouf. Lui, il connaissait le ballon sur le bout des doigts. Diouf et Deschamps, cela aurait eu de la gueule."

Baptiste Chaumier, Vincent Garcia et Raphaël Raymond

(*) L'inscription "Pourquoi Adri et pas Jose ? Anigo mafia", peinte sur un mur, faisait référence à l'assassinat du fils de José Anigo, Adrien, le 5 septembre.

[pretender]

In La Provence, this day.

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La victoire sans passion

Ambiance
Tribunes désertées, contexte tendu, encouragements timides ; la victoire contre VA n'a pas gommé le malaise


Pour la communion, on repassera. Les Olympiens avaient pourtant bien retenu la leçon, eux qui se sont vu tirer les oreilles par les représentants des groupes de supporters, mardi soir, pour leur manque d'entrain à venir saluer les fans après les rencontres. Alors hier soir, quand Bartolomeu Varela a délivré ce collectif crispé jusqu'à la dernière seconde, Payet, Lemina and Co., dans un style plus forcé que spontané, se sont précipités vers le virage Sud ; où ils sont surtout vu les spectateurs se précipiter vers les bouches d'accès pour quitter l'enceinte.



L'opération reconquête du coeur des supporters prendra du temps. En s'imposant face à une faiblarde formation de Valenciennes, qui a pleinement justifié sa 18e place hier, l'OM a tout juste rempli son contrat. Et évité au passage que sa relation avec ses plus fidèles fans ne s'envenime davantage. Ils étaient d'ailleurs nombreux à ne pas avoir effectué le voyage jusqu'au stade Vélodrome ; un match reprogrammé en pleine semaine, à 19 h, ça n'arrange forcément pas les choses. Et la pluie, tombée abondamment en matinée sur Marseille, a également dû en décourager certains.

Mais même en tenant compte de ces paramètres, la nouvelle désertion des gradins interpelle. Tout comme le chiffre officiel communiqué par le club à la LFP : 35 741 spectateurs ! "On est obligé de déclarer les abonnés", justifiait un cadre du club. La vérité est plus cinglante ; ils étaient tout au plus 15 000 à garnir des travées décidément bien grandes.


La majorité silencieuse, déçue par la politique sportive du club et le spectacle offert par les Olympiens ces derniers temps, a quitté (momentanément ?) le navire pour marquer son mécontentement. Les groupes de supporters ont, eux, adopté un système de communication dont ils sont coutumiers : les banderoles. "Y'a plus d'arrangement", "On veut une équipe", revendiquait le Virage Nord. "1er round : après des paroles, des actes" affichait le Sud, là où habituellement prennent place les membres du Commando Ultra.

Des avertissements assortis d'une attitude défiante : ce sont en effet des sifflets qui ont accompagnés les Olympiens à leurs entrées sur le terrain lors de l'échauffement puis pour la seconde période. Pendant la rencontre, en revanche, les kops ont rempli leur rôle de soutien jusqu'au bout, bien aidés, il est vrai, par des sonos vrombissantes.

La réunion de mardi, avec les supporters, ne semble pas avoir marqué les esprits dans les rangs olympiens

L'équilibre reste bien fragile. D'autant que la réunion de mardi, à La Commanderie, ne semble pas avoir marqué les esprits dans les rangs olympiens, la plupart en minimisant la portée à la sortie du stade. En dehors d'André-Pierre Gignac, qui n'a eu de cesse d'haranguer les tribunes, de Florian Thauvin - qui n'a pas hésité à franchir les panneaux publicitaires pour célébrer son but avec le virage Nord ou de Souleymane Diawara (qui est allé offrir son maillot en tribune Ganay au terme de la rencontre), certains ne semblent pas avoir pris la mesure de ce qu'est l'OM.

Un club dont l'image reste indissociable de celle de ses supporters. Un club dont la simple évocation inspire la passion, la ferveur. Les images d'un Vélodrome comble et incandescent sont ancrés dans la mémoire de tous les passionnés de foot. Un décalage réel avec celle que renvoie aujourd'hui l'OM. Ce n'est pas qu'une question de résultat. C'est avant tout un état d'esprit.

Sébastien Aumage

[alexduke]

In La Provence, this day.

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La victoire sans passion

L'opération reconquête du coeur des supporters prendra du temps.

Sébastien Aumage

Quand je lis ca, je suis desole mais c'est encore et toujours totalement a cote de la plaque. Il y avait une reconquete de quoi?? Croire que l'on en est a ce stade la (de la reconquete), ca signifierait donc que le but de la contestation a ete atteint , c'est servir encore une fois totalement les plans de GroNigo.

Moi je n'attends pas quelque chose sur le terrain, j'attends que tout ce staff et les ramifications mafieuses autour de ce club disparaisent. Bien finir la saison sportivement, ca va nous apporter quoi serieusement si au final en coulisse et a la peripherie rien ne bouge??

[2DR]

[FabMars]

Je suis assez d'accord avec lui, mais je pense aussi qu'il est une caricature. Je vais donc moi aussi me jeter aux goudes.

[richardB]

C'est peut être le moment de s'afficher pour regrouper les supporters "clandestins, invisibles". La presse va sans doute rechercher des interlocuteurs pour les prochaines semaines...

[2DR]

http://www.lephoceen.fr/phoceometre/ Le staff

Faut s'inscrire au site pour voter

Lephoceen essaie de destabiliser le staff en place même s'ils y vont doucement car plusieurs de leurs journalistes ou articles ont été condamnés par la direction de l'OM.

J'ai voté

Au bûcher

[richardB]

Ah ces pseudos supporters du net... bande de vendus

[Pancho11]

Cataldo va pas aimer

[marcos011]

Cataldo qui repond pas au attaque de Champy , putain Champy il persiste