La saison passée, de violents affrontements entre Parisiens et Marseillais avaient éclaté dans la ville de Marseille avant le match aller, reporté pour cause de grippe A dans les rangs parisiens. Au match retour, la tribune visiteurs du Parc des Princes avait déjà été fermée, ce qui n'avais pas empêché plusieurs supporters des tribunes Auteuil et Boulogne de s'affronter, occasionnant la mort de Yann L., membre de la tribune Boulogne.
«Les Marseillais et les Parisiens ne peuvent plus se rencontrer, alors que ça fait partie du folklore autour du Clasico. Personne ne nie qu'il y a eu des excès, mais les pouvoirs publics doivent permettre à ces matches de se tenir avec des supporters dans les tribunes.»
Pour le président marseillais, fermer les tribunes visiteurs pour PSG-OM et OM-PSG est «une prime, un encouragement donné aux supporters parisiens les plus violents». S'il n'a «pas l'intention de polémiquer», Dassier a tout de même l'intention de discuter avec ses supporters des suites à donner à cette mesure : «Pour l'instant, on va se contenter de regretter cette décision. Tout cela méritait peut-être un dialogue avec les pouvoirs publics et la Ligue. Nous allons discuter avec les responsables des associations de supporters pour voir s'il faut prendre des initiatives. Mais on est abasourdi. Personne ne s'attendait à une décision aussi radicale. Les Marseillais et les Parisiens ne peuvent plus se rencontrer, alors que ça fait partie du folklore autour du Clasico. Personne ne nie qu'il y a eu des excès, mais le travail des pouvoirs publics, c'est de permettre à des matches comme celui-ci de se tenir avec des supporters dans les tribunes.»
«La plus mauvaise des solutions» pour Anigo
De son côté, le directeur sportif olympien José Anigo a fermement critiqué cette décision au micro de RTL. «Empêcher les gens de venir, c'est la plus mauvaise des solutions pour le football, assure-t-il. Les gros problèmes n'ont jamais opposé les Parisiens aux Marseillais mais les Parisiens entre eux.» Anigo ne s'arrête pas là, puisqu'il accuse «un lobbying politique fait à Paris» d'être à l'origine de cette mesure, ajoutant qu'il allait «être difficile de la faire comprendre aux supporters marseillais».
«On se dit qu'on doit être capable de s'accueillir les uns les autres, sinon, c'est une victoire des éléments violents.»
Robin Leproux assure qu'il «peut comprendre» la décision de la LFP, mais espère vivement que supporters parisiens et marseillais pourront rapidement se rendre en terrain adverse en toute sécurité : «L'aspect qu'on ne peut regretter, c'est de vouloir mettre le public en sécurité et éviter des incidents au Parc. Mais on se dit qu'on doit être capable de s'accueillir les uns les autres, sinon, c'est une victoire des éléments violents. Mais il y a des circonstances extrêmes, inquiétantes. On peut comprendre que ce soit la décision qui a été prise.» Concernant le comportement de ses propres supporters en marge de la rencontre, le président parisien s'est montré optimiste. «On reste très vigilant, a-t-il assuré. On a beaucoup évolué. Il y a des mesures qui ont été prises pour réunir des bonnes conditions autour et dans le Parc.» (Avec AFP)
Leproux qui fait semblant de n'y être pour rien ...
Alors bonne ou mauvaise décision selon vous ?