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Magneto a écrit:On parle surtout de Sculli... ( )
MILAN - Esteban Cambiasso est prêt pour une nouvelle saison qui s'ouvrira par un énième "Inter-Roma", les deux équipes dominatrices de la Série A. El Cuchu nous parle aussi de son grand ami, Diego Milito, de la nouvelle Inter de Rafael Benitez et de Mario Balotelli dans une interview accordée à la Gazzetta Dello Sport.
Internazionale.fr vous propose de découvrir les déclarations du milieu nerazzurro :
Cambiasso, ça commence toujours comme ça, par un "Inter-Roma", n'est-ce pas?
"Ce n'est pas étonnant, nous sommes les dominateurs indiscutables de ces dernières années en Italie."
Une confrontation lors de laquelle l'Inter s'est souvent imposée. Le fera-t-elle à nouveau cette année ?
"La Roma est une grande équipe et nous devons les respecter. Ils jouent un bon jeu et cette équipe possède de grands joueurs qui jouent tous dans différentes équipes nationales et sont habitués à jouer au haut-niveau."
Comme Totti ?
"Et De Rossi ! C'est un des meilleurs milieux de terrain du monde, c'est un grand joueur très régulier et doté d'une grande force, d'un grand caractère et d'une grande personnalité."
Il y a souvent des polémiques lors des matchs entre l'Inter et la Roma.
"Nous devrons rester calmes, on ne peut pas toujours chauffer les ennemis Ce match peut donner beaucoup de spectacle. Nous devons seulement penser à jouer."
Dans quelle condition est l'Inter avant le match ?
"Pas très bonne, comme tout le monde. L'équipe ne peut pas avoir une préparation uniforme, vu que tout le monde n'a pas repris l'entrainement au même moment. Mais nous sommes déterminés et assez entrainés pour gagner encore plus."
Est-ce que les entrainements de Benitez sont plus durs? Y'a-t-il plus de travail physique par rapport à Mourinho?
"Non pas tant que ça. Rafa donne aussi beaucoup de temps pour le travail avec le ballon. C'est une tendance très répandue maintenant chez les entraineurs. Rafa soigne chaque petit détail."
Les espagnols disent que Benitez est un maniaque de la tactique.
"Disons qu'il arrive à vous faire prendre conscience de chaque détail, même ceux qui semblent insignifiants. Il fait partie de ceux qui veulent laisser le moins de part possible au facteur chance."
La force de l'Inter?
"La polyvalence du groupe, l'aptitude de presque chaque joueur de pouvoir jouer à différents postes et différents rôles selon le système de jeu. Je pense notamment à Eto'o et à Milito qui jouaient arrières latéraux contre Barcelone et à Zanetti qui couvre plusieurs rôles."
Balotelli est parti. Est-ce parce qu'il n'était plus accepté par le groupe?
"Je crois que Mario voulait jouer avec continuité dans une équipe de haut niveau. L'an dernier, il a été écarté des matchs importants et il ne s'est pas senti protagoniste jusque au bout comme il le voulait. Ensuite, il a reçu l'offre du City et a décidé de tenter une nouvelle expérience. L'Inter devait aussi prendre en considération la période du fair-play financier et ils ont donc accepté une offre de City pour un joueur qui n'était plus intransferable."
Après la Coup du Monde, nous avons remarqué que le football italien était vieillissant. Est-ce dû au fait que les jeunes sont trop gâtés et qu'ils n'ont plus faim de travailler?
"Ce n'est pas vrai, vous vous trompez. Le problème réside dans les fonctionnements du football italien. Ici, il existe une grande peur de lancer les jeunes. Je repense à Santon et à son premier match contre la Roma, ensuite lors du derby ou contre Manchester United quand tous les journaux écrivaient que Davide avait peur de Ronaldo. Si un joueur est bon, il mérite de jouer. En Argentine les jeunes de 20 ans peuvent déjà avoir joué au moins deux championnats."
On dit que la crise italienne est due au grand nombre de joueurs étrangers chez les nerazzurri.
"Mais nous avons lancé Santon et Balotelli ! Nous avons des jeunes d'avenir et nous avons acheté un jeune intéressant (ndlr: Ranocchia qui arrivera la saison prochaine). Le président voudrait plus d'italiens mais les grands joueurs ne sont pas transférables et coûtent surement très cher. De toute façon, moi-même, Zanetti Milito et Motta, nous avons un passeport italien et nous ne sommes donc pas des étrangers. J'accorde beaucoup d'importance au passeport. Ma fille est née à Milan et elle a les mêmes droits que ceux qui sont nés ici. Et puis de toute façon, un club est différent d'une équipe nationale et il y a beaucoup d'exemples de 'bandiere' étrangères: Platini à Turin ou encore Leonardo qui a passé toute sa vie à Milan, que ce soit sur ou en dehors du terrain."
"Il y a également beaucoup de désinformation sur les "Oriundi" (ndlr: terme désignant un immigré d'origine italienne vivant hors d'Italie) : beaucoup d'entre eux sont nés loin de l'Italie parce que leurs familles ont émigré, mais ils ont le sang italien."
Le nouveau sélectionneur argentin, Sergio Batista, semble prêt à vous rappeler en équipe nationale.
"Il ne l'a pas encore fait, mais s'il m'appelle, je serai très heureux."
Milito, votre ami de longue date, était en Afrique du Sud, mais il a peu joué.
"Pour moi, il mériterait le Ballon d'Or avec ce qu'il a fait la saison dernière. Il a été fantastique mais malheureusement, il y a eu ce mondial..."
Les espagnols disent que Benitez est un maniaque de la tactique.
"Disons qu'il arrive à vous faire prendre conscience de chaque détail, même ceux qui semblent insignifiants. Il fait partie de ceux qui veulent laisser le moins de part possible au facteur chance."
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