> Sur le mercato en général et la conservation des joueurs, dédicaces à Lavezzi et à Hamsik:
"Dans le football, j'ai vu certains présidents de clubs faire des contrats sur deux pages. Mais moi, je les fais de la même façon que dans le cinéma. Regardez-les ce sont des contrats kilométriques. Les contrats de mes joueurs et ceux de mes acteurs, ce sont pratiquement les mêmes. En plus de cela, si un garçon veut partir, il doit me prouver qu'il n'aime plus Naples. Ou avoir une bonne raison. Si tu n'en as pas, alors que veux-tu me prouver ? Tu veux me prouver que tu ne travailles que pour l'argent ? Pour être un vrai champion, tu dois avant tout être un homme, un vrai. Et pour être un homme vrai, tu ne peux pas me dire que les vraies valeurs de la vie sont une Safari, une Porsche, une montre à 400 000 euros. Les vraies valeurs de la vie sont ailleurs. Si tu travailles juste pour l'argent, que tu écoutes uniquement les sirènes de celui qui t'offrira le plus, cela veut dire que tu n'es pas sincère. Tu es juste un mercenaire. Et si tu es un mercenaire, moi je vais te traiter comme tel. Je te laisse sur ton fauteuil, sur le banc, je te convoque, je ne te fais pas jouer, patience. Mais c'est toi qui l'a voulu, non ?"
> Sur son projet sportif pour l'avenir :
"-Votre premier discours a été pour dire que vous alliez ramener le club en Europe en 5 ans. A l'époque, tout le monde s'est marré.
-Lorsque dès la quatrième année de mon mandat, nous sommes arrivés en coupe d'Europe à travers l'Intertoto, moi aussi j'ai bien ri. J'avais aussi dit, très clairement, que nous aurions besoin de 5 ans pour revenir en Série A. Et nous n'en avons eu besoin que de 3. Mais pour moi, le problème fondamental, cela a toujours été de finir l'année avec un excédent budgétaire : j'ai produit une centaine de films, j'en ai distribué 500, et je n'ai jamais, jamais, eu un budget dans le rouge. Dès mon arrivée à la tête du Napoli, j'ai donc appliqué au monde du football les règles du cinéma, et j'ai immédiatement réussi à transformer le déficit budgétaire du club en excédent. (...) Désormais, dans les cinq années à venir, notre mission consistera à renforcer l'équipe pour qu'elle devienne compétitive en Europe. Pour cela, il faut faire comme le Barça, et parier sur la continuité. Le Barça ne change pas d'entraîneur chaque année, ou n'achète pas le nouveau Messi chaque été, comme tente de le faire le Real Madrid."
> Sur ses projets marketing avec le Napoli :
"C'est une chose assez drôle car, pout tout ce qui est merchandising, nous avons des rentrées deux fois plus élevées que des clubs plus blasonnés que nous. Depuis mon arrivée, nous avons créé plus de 500 produits sous notre propre licence. Avant Noël, j'ai dit que je voulais ouvrir un magasin. Tout le monde m'a dit : "Mais tu es fou, comment on va faire ? Tu nous dit ça en novembre ? etc." Mais moi, je m'en fiche. J'ai trouvé un local de 20 mètres carrés au centre de Naples, j'ai appelé, je l'ai pris. Une semaine avant Noël, le magasin a ouvert ses portes, avec uniquement des produits du Napoli. Depuis, nous avons réalisé un chiffre d'affaires colossal. Du coup, j'ai dit à mes collaborateurs. "Des boutiques comme celles-i, je veux en ouvrir une centaine!" Pareillement, cela fait 3 ans que je veux ouvrir le restaurant du Napoli. Une sorte de Hard Rock Café. Le Hard Rock Café, il ne fait pas encore recette avec la nourriture, mais avec tout le merchandising vendu, avec son image. Voilà, il y a 1 000 choses que j'aimerais faire. Je suis même en pourparlesrs avec Disney pour réaliser le dessin animé du Napoli."