20 Juin 2010, 12:12
20 Juin 2010, 12:12
20 Juin 2010, 12:14
20 Juin 2010, 12:18
El Maestro a écrit:loursin a écrit:aire des titre comme hier, non mais on va où la? Mettre en une "Va te faire enculer, sale fils de pute" c'est du football ça?
c'est secondaire ça, la vraie question c'est : est-ce du foot de dire ça à son entraineur, quand bien même ce serait pas totalement faux ?
T'a joué au foot? Tu t'es jamais pris le bec avec ton coach sérieusement surtout à la mi temps d'un match où tu sais que t'as fais de la merde? Après oui ce que dit Anelka c'est grave,très grave même, mais c'est un incident coach/joueurs comme il en existe des tonnes dans chaque club (des fois on en vient aux mains carrément), et ça je préfère que ça se règle en interne. Il y a que moi que ça fait chier de voir une taupe aller balancer dans la seconde aux médias tout ce qui se passe de mauvais dans le groupe?
20 Juin 2010, 12:19
20 Juin 2010, 12:22
20 Juin 2010, 12:26
20 Juin 2010, 12:58
20 Juin 2010, 13:04
20 Juin 2010, 13:06
Betsamee a écrit:non mais c'est une blague, L'Equipe a (bien) fait son travail et on peut les remercier, sans eux Anleka etait encore la bas et Raymond encore a nous prendre pour des jambons
20 Juin 2010, 13:11
20 Juin 2010, 13:13
boodream a écrit:Ribéry est parti de maniére indigne du PSG, a été mionable à Madrid, a vomi sur l'Equipe de France, sur la France, a revendiqué sa grosse bite et son individualisme, bin qu'il auille se pendre, j'ai pas besoin de lui.
20 Juin 2010, 13:14
20 Juin 2010, 13:14
20 Juin 2010, 13:15
20 Juin 2010, 13:16
Boudoum a écrit:Betsamee a écrit:non mais c'est une blague, L'Equipe a (bien) fait son travail et on peut les remercier, sans eux Anleka etait encore la bas et Raymond encore a nous prendre pour des jambons
La Une est trop violente à mon goût. Et j'appelle pas ça du bon boulot, ils ont vendu leur torchon grâce à cette saloperie au lieu de parler des vrais problèmes et des vrais responsables de ce fiasco que sont les dirigeants
20 Juin 2010, 13:16
20 Juin 2010, 13:28
20 Juin 2010, 13:29
20 Juin 2010, 13:52
"Il y a un traître parmi nous". C'est tout ce que le malheureux Patrice Evra avait à offrir en partage après la tempête déclenchée par les révélations de l'Equipe hier, révélations sur la teneur des échanges Anelka-Domenech lors de la mi-temps du match France-Mexique. C'est peu. Et c'est énorme.
C'est peu, mais révélateur de la crispation du monde foot pro quand l'omerta du vestiaire est brisée. Il était étonnant de voir hier soir tous les consultants de Canal plus ou les anciens du monde professionnel fustiger le silence rompu par le "traître". D'Aimé Jacquet à Marcel Desailly, la rengaine était la même: "L'intimité du vestiaire a été violée", comme si, à leurs yeux, c'était bien cela plus grave. Ajoutons aussi, signe du désarroi, qu'ils reprenaient tous en choeur l'argumention oxymore du spécialiste en la matière, le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes: "Ce que dit l'Equipe n'est pas ce qu'a dit Anelka, néanmoins, on trouve que c'est indigne, donc, on jette l'indigne Anelka qui, lui même, refusant de s'excuser de son indignité a été très digne en apprenant qu'il était viré de la Coupe du Monde". Tragique. Il est vrai que le grand chef de la FFF est un spécialiste du genre com' oxymore, n'est-il pas l'inventeur du célèbre: "Domenech est un très bon sélectionneur qui peut nous emmener loin en Coupe du monde, donc, je le vire avant le début de la compétition et je le remplace par Laurent Blanc". Comme dirait Jean-Michel Larqué, "tout cela est d'une logique implacable".
Enfin, il faudra bien que quelqu'un se dévoue pour expliquer à nos amis que l'Omerta du vestiaire, à l'heure du net, du portable, des SMS, de l'I-phone, du blackberry, c'est fini. Va falloir s'adapter les enfants.
Ce qu'a dit Evra, "Il y a un traitre parmi nous, il faut l'éliminer", est aussi énorme dans la mesure ou cela confirme que cette équipe de France vit dans un état de paranoïa épouvantable. C'est même pire que tout ce que l'on pouvait imaginer. Hier, en entendant cela (en plus, j'étais sur le plateau d'I télé aux cotés de Laurent Robert, ami de "Nico") je me suis dit que décidément, quelque chose était pourri au royaume de l'équipe de France. Cette petite phrase a quelque chose de terrible pour ce qu'elle dit de la psychologie de certains joueurs bleus aujourd'hui. Et de les imaginer, la nuit, dans les couloirs du Vuvuzela Resort, le couteau entre les dents, à la recherche du traître, décidés à le faire avouer avant de l'enterrer sous le green du golf de l'hotel, avec Ribéry dans le rôle de Joe Pesci et Patrice Evra dans celui de Ray Liotta dans un remake du film de Scorcese "Les Affranchis". Brr...
Le plus amusant hier, c'est que Canal plus, au cours de l'émission "CFC", par l'intermédiaire du placide Philippe Carrayon, envoyé spécial sur place, s'est amusée à dresser la liste des suspects, Carrayon a eu la gentillesse de ne pas accabler Evra en limitant cette liste à une centaine de personnes. Le chiffre est sans aucun doute bien plus élevé. Facile: on part de la trentaine de personnes qui assistent à la scène dans le vestiaire, et on élargit ensuite aux personnes à qui tous ces témoins peuvent le raconter: épouse, copine(s), Zahia, copains, amis, famille, agents, etc. Au bas mot, cela fait cinq à six cents suspects. N'importe qui possédant encore un peu de sens commun peut faire ce calcul, mais pas Evra, qui a visiblement perdu le contact avec la réalité. Pathétique.
Soyons clairs et répétons le. Même un journaliste comme moi, éloigné de dix mille kilomètres de tout cela, est informé de ce qui se passe au sein de l'équipe de France. Par des amis journalistes sur zone, par des amis communs de joueurs (hasard de la vie...), et même par des proches de Domenech. C'est ce que j'écrivais plus haut. Le monde réel change plus vite que le monde du foot pro, crispé sur une omerta dépassée et un code d'honneur de moins en moins honorable. D'ailleurs, le placide Carrayon de Canal plus a désigné les vrais coupables du déshonneur français, probables futurs exclus du match contre l'Afrique du Sud: Gallas, la diva, jadis surnommé "la truffe" par Rothen et ses copains lorsqu'ils fréquentaient ensemble les bancs des centres de formation de l'élite du foot, et Ribéry, dont l'envoyé spécial de Sport24.com Cédric Callier, a noté qu'hier il a fini l'entraînement seul dans son coin, même Malouda ne désirant plus s'afficher à ses côtés devant les journalistes.
Comme je l'écrivais plus haut, on saura bientôt le calvaire subi par Gourcuff dans cette équipe de France. Calvaire que le père de Yoann, Christian, l'entraîneur de Lorient, a évoqué hier en ces termes: « Yoann ne se sent pas à l'aise. Il ne prend pas de plaisir dans cette équipe. Collectivement, c'est difficile d'en trouver. Contre le Costa Rica il en a pris, parce que pour une fois l'équipe de France a joué en équipe. Mais quand je vois l'attitude de certains joueurs avec lui contre l'Uruguay. En équipe de France, dans le cas de Yoann, ça dépasse le cadre du foot ». On imagine que le père du futur leader de l'équipe de France a dû peser ses mots avant de les prononcer en public. Et on imagine la souffrance du père confronté à la souffrance du fils, contraint de respecter le silence.
Oui, nous allons découvrir (hélas! hélas! hélas!) que certains joueurs de l'équipe de France, ce mythe construit depuis 1958 par des Kopa, Platini, Zidane, Fontaine, Piantoni, Rocheteau, Trésor, Amoros, Djorkaeff (father and son), Thuram, Viera, et tant d'autres, oui, nous allons découvrir que certains joueurs de l'équipe de France ont, par leur comportement insupportable, donné raison à ceux qui rêvent de détruire le symbole qu'elle représente. Rien que pour cela, quel que soit leur talent, ces joueurs là ne devraient plus jamais porter le maillot frappé du coq. Les traîtres, ce sont eux, cher Patrice Evra. Et eux seuls.
Sport24, Bruno Roger-Petit
TF1 demande à la FFF de prendre ses responsabilités à propos du doigt d'honneur de Gallas
dim, 20 juin 14:00:05 2010
Le directeur des Sports de la Une, Eric Hannezo, a réagi au nom de la chaîne à propos du doigt d'honneur adressé par William Gallas au journaliste David Astorga.
On ne trouve plus les mots pour qualifier l'attitude de l'équipe de France. Eric Hannezo non plus d'ailleurs... Interrogé par L'Equipe à propos du doigt d'honneur de William Gallas à l'encontre de David Astorga après la défaite contre le Mexique (0-2), le directeur des sports de TF1 a qualifié le comportement du défenseur central de "regrettable et inexcusable".
Il comprend la déception du Guadeloupéen mais demande à la FFF de prendre ses responsabilités par rapport à cet incident. "C'est l'humeur d'un joueur après un match perdu, mais on ne l'excuse pas. Maintenant, c'est à Gallas d'assumer (...) On ne réclame rien. La Fédération est au courant, c'est à elle de gérer ça", a-t-il expliqué. Et un cas sensible de plus à gérer pour la FFF...