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René Girard a le coeur gros et les mots durs. Evincé le 29 avril de son poste de sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, l'ancien adjoint de Roger Lemerre à la tête des Bleus (1998-2002) a refusé de prendre en charge les moins de 18 ans que lui proposait la FFF et a donc quitté la Direction technique nationale (DTN), mardi. Dans L'Equipe, mercredi, il n'épargne pas Gérard Houllier, le directeur de la DTN, et Raymond Domenech, son prédécesseur chez les Bleuets. Sans jamais citer leurs noms.
«C'est du jamais vu, assure-t-il. Un sélectionneur d'une équipe de jeunes viré avant la fin de sa mission (son contrat prenait fin en 2009, NDR). Je n'ai pas eu d'explications franches. J'ai parlé avec deux personnes (Houllier et Domenech), mais je n'ai toujours pas compris. Il n'y a aucune logique. (...) On m'a parlé de la non-qualification pour les Jeux Olympiques et de la défaite humiliante au pays de Galles (2-4, le 20 novembre dernier en éliminatoires de l'Euro 2009).» Girard enfonce le clou en comparant son sort à celui réservé à Raymond Domenech après le fiasco de l'Euro. «Je crois qu'il y a deux poids, deux mesures, lance-t-il. Les performances lors de l'Euro en Suisse et Autriche n'ont pas été à la hauteur et pourtant... Moi, je n'ai pas eu de plus mauvais résultats que les anciens entraîneurs des Espoirs. Mon bilan est positif. Les jeunes ont appris des choses. Je crois que le sélectionneur des A ne peut pas s'en plaindre.» Sa conclusion, toujours à l'adresse du couple Houiller-Domenech : «La franchise ne les a vraiment pas étouffés.»
Le relais de René Girard à la tête des Bleuets sera pris à partir du 1er août par Erik Mombaerts. L'ancien entraîneur du FC Toulouse aura fort à faire pour envoyer les Bleuts en Suède en 2009 pour l'Euro. Les Français sont actuellement troisièmes du Groupe 10, derrière les Roumains et les Gallois. Quant à l'avenir de René Girard, il pourrait passer par un club. En 2006, son nom avait été cité du côté de Rennes et de Marseille.
«C'est du jamais vu, assure-t-il. Un sélectionneur d'une équipe de jeunes viré avant la fin de sa mission (son contrat prenait fin en 2009, NDR). Je n'ai pas eu d'explications franches. J'ai parlé avec deux personnes (Houllier et Domenech), mais je n'ai toujours pas compris. Il n'y a aucune logique. (...) On m'a parlé de la non-qualification pour les Jeux Olympiques et de la défaite humiliante au pays de Galles (2-4, le 20 novembre dernier en éliminatoires de l'Euro 2009).» Girard enfonce le clou en comparant son sort à celui réservé à Raymond Domenech après le fiasco de l'Euro. «Je crois qu'il y a deux poids, deux mesures, lance-t-il. Les performances lors de l'Euro en Suisse et Autriche n'ont pas été à la hauteur et pourtant... Moi, je n'ai pas eu de plus mauvais résultats que les anciens entraîneurs des Espoirs. Mon bilan est positif. Les jeunes ont appris des choses. Je crois que le sélectionneur des A ne peut pas s'en plaindre.» Sa conclusion, toujours à l'adresse du couple Houiller-Domenech : «La franchise ne les a vraiment pas étouffés.»
Le relais de René Girard à la tête des Bleuets sera pris à partir du 1er août par Erik Mombaerts. L'ancien entraîneur du FC Toulouse aura fort à faire pour envoyer les Bleuts en Suède en 2009 pour l'Euro. Les Français sont actuellement troisièmes du Groupe 10, derrière les Roumains et les Gallois. Quant à l'avenir de René Girard, il pourrait passer par un club. En 2006, son nom avait été cité du côté de Rennes et de Marseille.
On a que sa version mais vu les compétences de la FFF, on peut largement lui donner raison