Le puzzle est encore éparpilléLa défaite de Marseille à Montpellier (2-0), très sévèrement commentée en externe et en interne, a mis en lumière tout ce qui manque à l'OM pour assumer son statut.
La défaite de l'OM à Montpellier a poussé Didier Deschamps à organiser une réunion solennelle dimanche à la Commanderie.(EQ)
A Marseille, dès le décrassage de dimanche, les titulaires étaient convoqués par Didier Deschamps pour une explication de textes après la défaite à Montpellier (0-2), comme l'a révélé L'Equipe. «Je n'ai pas crié, c'est mon job de parler aux joueurs», dit l'entraîneur. Les joueurs aussi se sont aussi exprimé. Plus que le classement (7e), ce sont les lacunes entrevues dans le jeu qui ont crispé l'ambiance. Revue des trois problèmes qui fâchent.
Le contenu du jeuDifficile de trouver des excuses aux Marseillais sur la qualité du jeu produit à Montpellier. «Il y avait un manque de fraîcheur», a soutenu Deschamps dès la fin du match. «On s'est démobilisé, énervé par rapport à la pression du résultat, a précisé Fabrice Abiel. On a été trop lisible dans notre jeu, on n'a pas joué ensemble. A partir de là, aucun joueur ne peut tirer son épingle du jeu. On est sorti du match. Au lieu de les faire douter, c'est eux qui nous ont fait douter.»
Interrogé sur la profondeur du problème, Abriel est formel : «C'est ponctuel. Sur les trois ou quatre derniers matches, on a réussi à faire face, même en perdant 1-0, et à revenir dans la partie. Pas là.» Il s'énerve pourtant face au constat d'une qualité de jeu déficiente depuis six mois. «Mais qui a parlé d'attente dans la qualité du jeu ? Il y a une attente dans les résultats et dans les victoires...» Mais l'un va rarement sans l'autre.