Moi j'ai envoyé ma lettre au papa Noël et lui ai demandé de me faire cadeau du scénario suivant pour ce soir :
Entrée des équipes sur le terrain sous les crépitements des chants des supporters à l'unisson. Des milliers d'écharpes, drapeaux et autres accessoires blancs et bleus couvrant l'ensemble des travées.
Des regards noirs de vainqueurs chez nos joueurs qui ne regardent même pas la gueule des meringues dans le couloir. Le style de comportement qui te laisse penser que ça va envoyer du sévère.
Dès le début du match, un énorme pressing de notre milieu de terrain qui prend les meringues à la gorge. Les situations dangereuses et corners s'enchainent. Sur l'un d'entre eux, Gaby s'élève plus haut que tout le monde et expédie le cuir au fond des filets. Le stade explose 1-0 pour l'OM
Les minutes passent à un rythme affolant et CR se fait un étirement des ligaments en tentant un sextuple passement de jambe.
A la 41 ème minutes, nos voeux sont en passe d'être exhaussés lorsque sur un centre d'Abriel, la Brandade est touchée par la grâce et d'une tête piquée double la mise.
Putain plus qu'un but se dit on ..... au moment où l'arbitre, qui a d'ailleurs été excellent je le précise, renvoie les 22 acteurs aux vestiaires.
Pendant un quart d'heure, tout le monde va pisser de peur d'avoir envie pendant la seconde période qui s'annonce palpitante.
A Zurich, les petits suisses se font proprement démonter par une équipe de Milan qui se montre sous son meilleur jour 1 à 0.
A la reprise, les meringues qui ont du prendre un saxo dans les vestiaires sont plus entreprenantes et par deux fois manquent de réduire le score sans l'intervention d'un phénoménal Mandanda des grands soirs.
A un quart d'heure de la fin, coaching de
qui envoie son armée de lilipussiens sur le pré.
Milan double la mise et condamne donc l'OM a inscrire un but de plus.
La rumeur du résultat de Milan rempli le stade et se propage jusqu'au banc de touche où HBA demande à Andrade pourquoi tous les gens rouspètent.
Sur le terrain, les joueurs, eux ont bien compris le message et se ruent en attaque et six minutes avant la fin du temps règlementaire, parviennent à leurs fins par l'intermédiaire de Lucho qui au terme d'un magnifique jeu en triangle avec Valbuena et Abriel enlève la toile d'araignée du but adverse.
Tout le monde est à l'envers. Ca crie ça hurle ça chante ça tombe dans les bras de jolies cailles pour les plus opportunistes et dans les bras de ma tante pour les moins chanceux.
Tout le monde relève sa manche gauche pour mieux voir la montre. Quatre minutes trente plus quatre minutes de temps additionnel. Putain plus de huit minutes à tenir devant les madrilènes qui voient la qualification leur échapper eux qui pensaient que leur entente cordiale avec le Milan suffirait.
L'OM résiste avec le soutien inconditionnel du peuple marseillais et s'offre au coup de sifflet final une de ses plus belles pages de sa longue histoire.
Bon l'ancien tu sais ce qu'il te reste à faire ok ?