Qu'en pensez-vous ?
On essaie de mettre en place un nouveau système de fonctionnement avec l’équipe de CFA, mais on attend d’en parler plus précisément avec l’association. Avec les structures mises progressivement en place, il y a une volonté de travailler différemment. Certains jeunes arriveront à maturité dans le courant de cette saison. Cela a une conséquence: pour le prochain exercice, nous recruterons moins, et plusieurs jeunes du centre intégreront le groupe pour donner une
autre image de la vie du club. Ils sont nombreux à pointer le bout de leur nez, il convient de s’appuyer sur cette nouvelle
donne.
Est-ce un choix politique ou une option guidée par les investissements consentis l’été dernier ?
Un vrai choix. Vous suivez l’actualité du club au quotidien : Osei, Ndoumbou sont déjà avec les pros ; Jordan Ayew arrive ; il y a trois gardiens : Fabbri, Kouakbi, Boukhit; il y a Mango, Moulet, Diallo, Crus, Gadi et d’autres. Il faut bien leur
ouvrir les portes. La politique sportive est de se connecter avec cette réalité pour ne plus freiner leur progression. Avec Didier, on a déjà pensé à plusieurs d’entre eux pour la prochaine saison. On aura peut-être besoin de deux ou trois recrues, pas plus.
Ce que vous avez mis en place avec Roland Gransart porte donc ses premiers fruits ?
Ce qui porte ses fruits, ce sont les générations de 16ans, championnes de France. Sans faire de bruit, ces joueurs intègrent le groupe professionnel. Au minimum, six d’entre eux auront un contrat. Le travail du centre paie. On veut le développer encore plus, en parfaite complémentarité avec l’association, tout en le repensant différemment...