Bon, comme annoncé, un petit résumé de ce premier derby della lanterna pour moi...
Autant le dire de suite, une partie comme ça dépasse le cadre du foot ; toute la ville est impliquée, et ce depuis le matin, où on peut voir la majorité des Génois avec une marque distinctive sur soi, soit rossoblù, soit blucerchiata. Tout au long de la journée, la tension qui monte crescendo jusqu'au coup d'envoi, et la fête continue bien après la partie (toute la soirée, pendant la nuit, et cet après-midi encore, j'entendais des genuani venir narguer les doriani de mon quartier à coups de klaxon).
Départ de chez moi vers sept heures et demi avec Indoumee pour rejoindre par train le Luigi Ferraris (le stade est à 10 minutes à pied de la Stazione Brignole). Dans les rues, pas de rixe entre les deux camps, les mecs se supportent toute l'année, ils sont habitués
, et finalement, entrée du stade dans le parcage visiteurs dédié aux doriani pour cette partie.
A l'entrée des joueurs sur le terrain, tu comprends en quoi cette partie est importantissime. Mieux encore que des mots, une petite vidéo de la gradinata sud... en feu.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=j3ckZohH3Zw[/youtube]
Après ça, la partie a pu se dérouler. Un matche super engagé, et à sens unique, avec un Genoa très bien en place, plus solide que face au Valencia ou face à l'Inter, avec un milieu de terrain ne laissant pas d'espaces aux doriani qui en dehors de Cassano, Palombo, Mannini et dans les bois Castellazzi, ont été transparents. Si le Genoa a marqué 2 de ses 3 buts sur rigore, ils auraient mérité dans le jeu dans mettre 2 ou 3 de plus. Dans les hommes du matche, on notera Cassano parce qu'il est un spectacle à lui tout seul, dont les doriani sont trop dépendants, et parce qu'il a rendu fou les défenseurs rossoblù quand il le pouvait (et quand il ne sortait pas du matche). On notera aussi, coté Genoa cette fois-ci, Palladino, qui est vraiment un monstre. Au même poste de Niang, au même niveau que Niang, mais régulier... Ce même Palladino qui a déclenché une émeute sur le terrain et dans les tribunes après son but sur péno en allant narguer la Sud... Palombo est venu lui expliquer à sa façon que ça se faisait pas, et s'est pris un jaune pour ça
et dans les tribunes, les doriani ont réussi à choper un tuyau d'incendie et ont mis le oaï avec en arrosant les rossoblù en tribune
assez irréaliste.
A la sortie du stade, un peu déçus, avant d'être abattus quand on a appris le score de l'OM. Et c'est pas la ballade dans les ruelles génoises (i vincoli) pour aller boire un coup avec les amis qui a arrangé les choses, avec les genuani qui étaient déchainés, avec les fumigènes allumés dans les ruelles cafi de monde...
Retour le 11 avril pour mettre fin à 3 défaites consécutives. Le compte à rebours est lancé