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Jester a écrit:Didier Deschamps a écrit:"Ma mission devra rentrer dans le cadre très précis d'un organigramme qui, pour être réellement efficace, devra nécessiter beaucoup de loyauté, de responsabilité et surtout de compétence. Un club comme l'OM ne pourra se contenter de l'à peu près.
C'est pourquoi j'attends de connaître le futur organigramme du club, car je ne partirai pas à l'aventure dans cette mission extrêmement difficile.
Quand je vous disais que Deschamps pourrait très bien claquer la porte avant le début de saison...
Mouais, Boniface qui défend Diouf, quelle surprise.
Boudoum a écrit:Jester a écrit:Didier Deschamps a écrit:"Ma mission devra rentrer dans le cadre très précis d'un organigramme qui, pour être réellement efficace, devra nécessiter beaucoup de loyauté, de responsabilité et surtout de compétence. Un club comme l'OM ne pourra se contenter de l'à peu près.
C'est pourquoi j'attends de connaître le futur organigramme du club, car je ne partirai pas à l'aventure dans cette mission extrêmement difficile.
Quand je vous disais que Deschamps pourrait très bien claquer la porte avant le début de saison...
La théorie selon laquelle Deschamps était au courant depuis le début prend du plomb dans l'aile.
Le mec a dû être tout aussi surpris que nous du départ de Diouf.
Moundir33 a écrit:InformationFootball - La mauvaise sitcom marseillaise
Vincent Labrune, jeune premier dans la mauvaise sitcom de l’OM.
Depuis qu’il a fait de l’Olympique de Marseille sa danseuse, Robert-Louis Dreyfus s’est souvent entiché de jeunes loups brillants et ambitieux à qui il a confié la surveillance de la belle pendant qu’il gérait ses affaires plus pressantes. Il y eut Christophe Bouchet, journaliste au Nouvel Obs, pas forcément spécialiste du football, et qui ne connaissait Marseille que pour y avoir effectué quelques années à l’AFP. Il y eut Thierry de la Brosse, homme d’affaires parisien fourvoyé sur le boulevard Michelet. Aujourd’hui, enfin, Vincent Labrune, playboy parisien issu lui aussi des médias et qui a conquis RLD selon le même modus operandi: copinage avec Louis Acariès, amour de la boxe et dîners poker/cigare dans des brasseries du XVIIe arrondissement…
L’actionnaire majoritaire (lisez « le patron ») a souvent fait plus confiance à ces courtisans qu’au club qu’il dirige et à la ville qui l’abrite. Le ticket Pape Diouf/José Anigo était d’ailleurs le seul duo du cru accepté par RLD qui, depuis sa prise de fonction en 1996, a toujours favorisé les tandems souvent antagonistes pour diviser, sinon pour régner. A Monaco, le prince Albert, lui même chef spirituel du club local plus que président, a au moins la légitimité d’assister à toutes les rencontres et de vivre au pays.
Aujourd’hui, le fait du prince RLD (l’éviction de Pape Diouf) est des plus contestables. Car c’est sans doute cette connaissance du club, de la ville et de ses codes qui avait permis à la direction Diouf/Anigo de faire vivre à l’OM, pendant cinq ans, ses meilleures années sous l’ère RLD. Trois qualifications pour la Ligue des Champions, deux finales de Coupe de France. Robert Louis-Dreyfus a qualifié ce bilan de convenable : il est bien meilleur que le sien, puisque RLD reste l’un des rares patrons de ce club à ne pas avoir remporté le moindre titre.
Depuis ses débuts comme jeune journaliste sportif au quotidien communiste la Marseillaise, en passant par ses années d’agent de joueur, Pape Diouf faisait partie de la famille OM, en connaissait toutes les petites histoires et les usages. Quant à José Anigo, estampillé olympien depuis l’épopée des Minots, on voyait en lui une sorte d’éminence grise chargée de préserver la paix des braves avec les supporters, voire avec le Milieu, dont on aime évoquer en frissonant la présence souterraine.
Pour ménager Vincent Labrune, pérenniser les bons usages de la vie en entreprise et la « saine gouvernance » dont on sait ce qu’elle donne au plan économique mondial, RLD a choisi de se mettre à dos son propre club, ses supporters et d’ébranler une stabilité qui commençait à payer.
On souhaite bien du plaisir à Didier Deschamps, le nouvel entraîneur, dans ce marigot. Il lui fallait déjà faire oublier Eric Gerets, dont le départ fut sans doute la mèche de ce nouvel incendie. Il lui faudra désormais convaincre rapidement un public souvent difficile, et qui sera cette fois intraitable et sans doute hostile.
De la personnalité du nouveau président de l’OM dépendra le climat à venir autour de l’OM. Mais l’une de ses missions sera sans doute de réduire la masse salariale, ce qui devrait empêcher tout transfert mirobolant. Il lui faudra une lourde légitimité locale pour faire avaler aux supporters les pilules amères qui s’annoncent.
En tout cas, ce nouvel épisode d’une sitcom marseillaise beaucoup plus lassante que « Plus belle le vie » ne semble pas de nature à remettre l’OM sur la voie du succès. Lyon et Bordeaux peuvent probablement aborder la prochaine saison en toute sérénité.
François Thomazeau
du blog du Monde, Contre-pied
Moundir33 a écrit:c'est dans la bouche la balle, pas dans le pied.
C'est suicidaire comme geste.
ça doit être un mécanisme automatique à l'OM, dès qu'on aperçoit l'aune du succès et des victoires un évènement se produit pour qu'on puisse ainsi tout recommencer
gob a écrit:InformationQuant à José Anigo, estampillé olympien depuis l’épopée des Minots, on voyait en lui une sorte d’éminence grise
la phrase qui tue l'article.
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