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La nalyse
On comprend mieux la déclaration de sélectionneur autrichien avant la compétition: "Je n’ai pas pris les meilleurs, j’ai pris les bons’’. Cette notion toute particulière du mode de sélection s’est concrétisée sur le terrain par un assemblage de grands costauds sans technique. Et dire qu’ils souffrirent de la comparaison face à la vivacité croate en première période est une manière polie de ne pas heurter la sensibilité du pays hôte. Chaque prise de balle demandait au bas mot deux secondes avant de maîtriser le cuir, toute ébauche de mouvement offensif échouait dans les incompréhensions, le moindre débordement croate mettait la panique dans les lignes, chaque intervention défensive se muait en faute de la dernière chance. C’est un petit miracle que les Croates n’ont pas su empiler un ou deux buts de plus durant cette période de domination outrancière, où seuls quelques coups de pieds arrêtés plutôt mal exploités leur donnèrent quelque fil à retordre.
Finalement, les hommes de Bilic devront se contenter de ce but sur penalty, consécutif au fauchage de Olic par Pogatetz dans la surface en tout début de match. Et bizarrement, alors qu’on les croyait sur la voie d’un succès facile et sans histoire, les Croates déclinèrent soudainement en fin de première période, et ne retrouvèrent plus l’allant offensif, la justesse de passe et la qualité de pressing qui leur avaient permis d’enchaîner les mouvements et de surpasser les Rot-Weiss-Rot. Un manque de fraîcheur physique évident remit les Autrichiens dans le match, lesquels, sans rien montrer d’autre qu’une envie collective de recoller au score, firent durant de longues minutes le siège du but de Pletikosa, homme du match assurément, bombardé avec insistance de missiles plus ou moins précis.
Au final, cette pauvre équipe d’Autriche doit se demander ce matin si elle peut s’estimer heureuse d’être passée à côté d’une raclée, ou si elle a perdu des points en ne sachant pas profiter de l’effondrement physique et collectif des Croates. En soignant leurs crampes, ceux-ci peuvent s’estimer heureux de repartir avec les trois points et une longueur d’avance sur la Pologne.
Au pays du ski roi, les défenseurs autrichiens feraient d’excellents poteaux de slalom, quoiqu’un peu brutaux.
Deco, Pepe, Colin Kazim-Richards, Mehmet Aurelio: Michel, le 6+5, il sera extensible aux équipes nationales?
randoulou a écrit:il est moche le maillot de l'italie
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