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peezee a écrit:Bah j'ai pas été impressionné non plus par leur recrutement, à commencer par Puel, c'est pas comme ça que tu franchis un pallier niveau européen quoi...
M'enfin bon là aussi le pbm on le connaît c'est de faire venir des gros calibres dans une L1 de mairde, un championnat qui se dévalorise d'année en année. Et puis c'est vrai qu'avec nos Erbate, Moussilou, Samassa, Koné à 8 barres et autres Zubar niveau recrutement on en a des leçons à donner...
Un qui va devoir s'auto-dégonfler le melon c'est le Benzema. Franchement, ça a dû lui faire drôle de voir le top niveau européen ce soir, quel chemin à parcourir encore...
Comment ne pas exprimer de la frustration devant cette sortie européenne ratée de Juninho – sortie qui a des chances d'être définitive et symbolise trop bien l'échec continu de l'Olympique lyonnais en Ligue des champions? Pourtant double buteur de cette confrontation, il n'a pas endossé au retour le rôle de leader technique et moral qui devrait être le sien dans ces circonstances. Nerveux comme dans ses pires soirs, le capitaine s'est laissé emporter jusqu'au carton rouge par des contestations sans fin. Le cliché est facile: le Brésilien ressemble trop à son président, dont il semble parfois l'incarnation sur le terrain. Ce n'est malheureusement pas avec de telles attitudes que l'on peut accomplir des performances exceptionnelles.
lolo38 a écrit:InformationJean-Michel Aulas espère que l'émotion suscitée par la lourde défaite de l'OL à Barcelone (2-5) dépassera les frontières de son club. Assumant les insuffisances de son équipe, il a surtout délivré, après le match, un appel très clair et très précis «aux dirigeants du football français» pour une organisation tournée «vers l'élite» et non vers «l'égalitarisme». Il est la source, selon lui, de l'écart si important relevé contre le Barça. Attention, appel décomplexé...
« Jean-Michel Aulas, comment analysez-vous la soirée passée à Barcelone ?
Nous avons connu un match difficile contre une équipe de Bracelone absolument formidable. L'OL a pas livré le match qu'on souhaitait, il y a eu un certain nombre de difficultés dès le début de la partie. C'est une immense déception qui envahit tout le club, les joueurs, et en particulier les plus expérimentés. Ils savent qu'arriver à ce stade demande tellement d'efforts... La non-qualification est un échec. Et il y a la manière. Barcelone a été infiniment supérieur à l'OL.
A 4-2, vous y avez cru ?
Oui j'y ai cru. On a eu une nouvelle occasion qui aurait pu nous permettre de revenir à 4-3. Mais certains joueurs ont craqué. L'accumulation de cartons jaunes et le carton rouge de Juninho sont venus ajouter à la perplexité de la défaite un sentiment de mauvaise finition. Je suis malheureux pour Juninho, j'aurais tant aimé qu'il finisse sur une note bien meilleure. Il faut l'accepter. Bravo à Barcelone, qui a développé un niveau de jeu rarement atteint.
Êtes-vous inquiet sur la capacité de votre club à franchir ce niveau ?
De l'inquiétude pour l'OL, mais pas seulement. Il ne faut pas oublier que nous sommes le meilleur club français depuis dix ans. Quand le meilleur club rencontre autant de difficultés, quand on relève l'écart avec le meilleur club espagnol, tout le monde doit s'associer à cet échec. On prend notre part de responsabilité, mais si on peine dans cette compétition, il y a des raisons structurelles. Il faut que tout le monde s'interroge. Sur les enceintes sportives par exemple. Des stades comme le Camp Nou, c'est infiniment mieux que Gerland et les autres stades français. L'organisation du foot professionnel, sur les calendriers, la fiscalité, est différente. Je suis là pour apporter des explications, et non pas des justifications. Si OL a failli, ce n'est pas seulement les joueurs de l'OL, c'est un ensemble de choses à revoir dans le football français. On en tirera nos conclusions. Mais au-delà, il faut faire en sorte de prendre les bonnes décisions.
Pouvez-vous préciser ?
Il y a un gros écart non pas entre l'OL et le Barça mais entre le football français et les meilleurs des autres championnats. Ceux qui tirent les bilans feraient bien d'interroger les dirigeants du football français. Quand on a un état d'esprit tourné non pas vers l'élite, mais vers un égalitarisme qui rabaisse le niveau de tout le monde, on a ce qui est arrivé ce soir. L'Espagne a une politique d'élite, des lois fiscales qui font que les meilleurs joueurs viennent ici, des stades comme le Nou Camp que nous n'avons pas. Pour nos stades, on nous empêche de faire de manière privée ce qui est indispensable! Il faut analyser ce qui se fait de meilleur en Espagne et en Angleterre pour prendre ce qu'il y a de mieux, et ne pas s'enfermer dans des idées obsolètes. Elles ne permettent pas aux clubs français de jouer à armes égales. On n'a pas été très bon, d'accord, mais Barcelone est tellement supérieur qu'il faut s'interroger sur les raisons structurelles de cet écart.
Le projet, émis mardi par un cabinet, de play-offs et d'élite resserrée à seize clubs, cela vous convient ?
Je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance de ce projet. Mais, vous savez, c'est un état d'esprit. Quand vous voyez que les joueurs lyonnais se font siffler en France sous le maillot de la sélection, on doit se poser un certain nombre de questions. Il faut mettre des atouts de notre côté avec un championnat d'élite, un état d'esprit tourné vers l'élite et pas vers les plus mauvais. Quand un travail de fond est fait, il faut le reconnaître et ne pas jalouser.
Comment voyez-vous les semaines à venir ?
Il ne faut pas baisser les bras ou regarder en arrière. Il y a un championnat à jouer. Nous avons des joueurs de qualité. On peut ne pas réussir contre le Barça et réussir en Championnat de France, c'est notre obsession. Cela s'est resserré. Un certain nombre de clubs ont progressé évidemment. Nous avons aussi des joueurs programmés pour la Ligue des champions, avec une motivation sélective. Nos avons eu jusqu'à sept à huit internationaux blessés depuis le début de saison. Aucun autre club français et européen n'aurait maintenu sa suprématie dans ces conditions. Dix-neuf autres clubs aimeraient à notre place. On a va trouver les mots pour ne pas donner plus de plaisir à nos concurrents. »
Si tu piquais pas tous les joueurs des clubs français, on pourrait lutter avec Lyon, et relever le niveau de la L1 pauvre c**.
Sinon, d'après ses propos, çà laisse penser que c'était la der du gitan
Moundir33 a écrit:Depuis 10ans les règles sont les mêmes, et il y a 4 ans à Lyon il y avait une des meilleurs équipes d'Europe. Au lieu de remettre en cause son schéma de fonctionnement (Ederson à 14M€, Keita à 18m€ etc ce n'est pas ma mère qui les a recruté, le choix de Puel..)
bakanald0 a écrit:Moundir33 a écrit:Depuis 10ans les règles sont les mêmes, et il y a 4 ans à Lyon il y avait une des meilleurs équipes d'Europe. Au lieu de remettre en cause son schéma de fonctionnement (Ederson à 14M€, Keita à 18m€ etc ce n'est pas ma mère qui les a recruté, le choix de Puel..)
Non, il y a dix ans les clubs étrangers étaient déja largement favorisé, fiscalement par rapport aux clubs francais.
Aujourd'hui, les clubs étrangers ont changés leurs stades, quadruplé leur droits tv (contrairement à nous), sont financés par je ne sais quel émir ou politicien et donc partent avec 8 longueurs d'avances par rapport aux clubs francais.
C'est pour ca qu'il y a peu lyon luttait pour recruter un tiago, aujourd'hui ils luttent pour recruter un ederson et bientot ces meme ederson partiront directement a aston villa, man city, villareal sans passer par la case lyon ou om ou psg.
Moundir33 a écrit:Et bien moi je ne suis pas d'accord avec Aulas.
Depuis 10ans les règles sont les mêmes, et il y a 4 ans à Lyon il y avait une des meilleurs équipes d'Europe. Au lieu de remettre en cause son schéma de fonctionnement (Ederson à 14M€, Keita à 18m€ etc ce n'est pas ma mère qui les a recruté, le choix de Puel..)
Alors tel un bon politique on rejette la faute sur les autres sans se remettre soi même en question avant.
L'Italie a encore moins de représentant que la France en coupe d'Europe cette année, il faut tout foutre en l'air labas?
Moundir33 a écrit:j'ai pas les chiffres en tête, mais Lyon est 11-12e des clubs les plus riches du monde, l'OM dans les 20 premiers, preuve que ces clubs ont su se structurer comme les autres.
Moundir33 a écrit:Reste la question fiscale, mais elle ne doit pas être la seule réponse aux maux du championnat de France. Porto se débrouille bien chaque année, avec pourtant des moyens moindre et un championnat moins attractif.
Moundir33 a écrit:Et c'est bien ce que je dis, il n'y a pas eu de modification des règles du jeux financières en 10ans, les déséquilibres déplorés aujourd'hui, et soit disant responsables de la déroute d'hier, étaient déjà en place.
Atlas a écrit:Pour une fois, je suis entièrement d'accord avec lui.
Et, la critique sur le fait qu'il a vidé les club français et seulement pour partie justifié car on voit bien que depuis 2 ans, ils cherchent à recruter prioritairement à l'étranger mais qu'aucun grand joueur de l'étranger (sauf les brésiliens) veulent venir faute d'une puissance financière suffisante.
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