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Le directeur général de l'OM évoque les principaux dossiers
La veille, il avait assisté au match Metz-OM en toute discrétion. Hier matin, Antoine Veyrat a rallié Paris en TGV. Il a accepté de répondre aux questions de La Provence des Sports en gare de l'Est. Le nouveau directeur général de l'OM aborde les droits télé, le budget du club et le projet d'agrandissement du stade.
- Vous avez été nommé il y a deux mois. Quels dossiers traitez-vous en priorité ?
Antoine Veyrat : Si on regarde sur le court terme, il y en a beaucoup. Je donnerai, pour exemple, l'important volet des droits télé. Il faut que l'OM obtienne ce qu'il mérite par rapport à sa notoriété notamment.
- Selon vous, une juste répartition des droits télé doit absolument être conforme à l'envergure médiatique des clubs...
A. V. : Exactement. On essaye de se battre pour aller dans ce sens-là. Parmi les autres dossiers, il y a aussi ceux qui s'inscrivent dans le plus long terme. Les réaménagements du stade Vélodrome en font partie. C'est un chantier structurant pour le club.
- Vous faites notamment référence ici au projet de couverture du stade...
A. V. : Oui, mais au-delà de la couverture, on oeuvre sur la rénovation complète du Vélodrome. On aspire à créer un outil doté de salons, de loges et autres infrastructures. Il faut un stade plus adapté à un club comme l'OM.
Vous parlez de ce chantier avec assurance. On n'est plus simplement en train d'évoquer un projet qui pourrait prendre corps tôt ou tard. Non, là, vous dites clairement que le Vélodrome sera bel et bien rénové dans un délai relativement bref...
A. V. : Le club y travaille effectivement avec beaucoup de conviction. Propriétaire du stade, la mairie, vous le savez, a également fait des annonces sur le sujet. Nous oeuvrons en étroite collaboration avec elle. Il faut élaborer le cahier des charges qui nous semble être le meilleur dans l'intérêt du club. Il s'agit aussi de définir le rôle de l'OM dans l'exploitation du stade.
- Lors de son récent passage à Marseille (pour OM-OL), le secrétaire d'État chargé des sports, Bernard Laporte a cité les stades du championnat d'Angleterre en modèles. Peut-on imaginer de telles infrastructures au Vélodrome ?
A. V. : Oui, c'est tout à fait possible d'imaginer un stade moderne à Marseille avec toutes les infrastructures que l'on peut trouver dans les enceintes anglaises ou allemandes.
- Quel délai a été fixé ?
A. V. : Une échéance a été déterminée et celle-ci correspond au mandat actuel du maire. On a six ans pour réaliser les travaux nécessaires. Cela me paraît être un bon timing pour un nouveau stade.
- C'est un chantier d'autant plus crucial que l'OM ambitionne de s'installer durablement en Ligue des champions. À ce sujet, l'équipe, 3e, a les cartes en main pour se qualifier au tour préliminaire. En cas de nouveau billet pour la C1, le club consacrera-t-il une enveloppe budgétaire spécifique pour renforcer l'effectif ?
A. V. : On est en train de travailler sur le budget de la saison prochaine. Mais, déjà, il est clair que les finances du club sont saines et que nous avons une marge de manoeuvre intéressante pour faire des choses. On a les moyens.
- Vous êtes en relation directe avec Robert Louis-Dreyfus. Comment juge-t-il la période actuelle de son club ?
A. V. : C'est le premier supporter du club. Il vibre comme nous tous : quand on perd contre Carquefou, il est malheureux; quand
on est 3eme , il est enchanté.
- Où en est-on au sujet d'un éventuel rachat du club?
A. V. : (Catégorique) Là-dessus, je n'ai réellement pas d'informations.
La veille, il avait assisté au match Metz-OM en toute discrétion. Hier matin, Antoine Veyrat a rallié Paris en TGV. Il a accepté de répondre aux questions de La Provence des Sports en gare de l'Est. Le nouveau directeur général de l'OM aborde les droits télé, le budget du club et le projet d'agrandissement du stade.
- Vous avez été nommé il y a deux mois. Quels dossiers traitez-vous en priorité ?
Antoine Veyrat : Si on regarde sur le court terme, il y en a beaucoup. Je donnerai, pour exemple, l'important volet des droits télé. Il faut que l'OM obtienne ce qu'il mérite par rapport à sa notoriété notamment.
- Selon vous, une juste répartition des droits télé doit absolument être conforme à l'envergure médiatique des clubs...
A. V. : Exactement. On essaye de se battre pour aller dans ce sens-là. Parmi les autres dossiers, il y a aussi ceux qui s'inscrivent dans le plus long terme. Les réaménagements du stade Vélodrome en font partie. C'est un chantier structurant pour le club.
- Vous faites notamment référence ici au projet de couverture du stade...
A. V. : Oui, mais au-delà de la couverture, on oeuvre sur la rénovation complète du Vélodrome. On aspire à créer un outil doté de salons, de loges et autres infrastructures. Il faut un stade plus adapté à un club comme l'OM.
Vous parlez de ce chantier avec assurance. On n'est plus simplement en train d'évoquer un projet qui pourrait prendre corps tôt ou tard. Non, là, vous dites clairement que le Vélodrome sera bel et bien rénové dans un délai relativement bref...
A. V. : Le club y travaille effectivement avec beaucoup de conviction. Propriétaire du stade, la mairie, vous le savez, a également fait des annonces sur le sujet. Nous oeuvrons en étroite collaboration avec elle. Il faut élaborer le cahier des charges qui nous semble être le meilleur dans l'intérêt du club. Il s'agit aussi de définir le rôle de l'OM dans l'exploitation du stade.
- Lors de son récent passage à Marseille (pour OM-OL), le secrétaire d'État chargé des sports, Bernard Laporte a cité les stades du championnat d'Angleterre en modèles. Peut-on imaginer de telles infrastructures au Vélodrome ?
A. V. : Oui, c'est tout à fait possible d'imaginer un stade moderne à Marseille avec toutes les infrastructures que l'on peut trouver dans les enceintes anglaises ou allemandes.
- Quel délai a été fixé ?
A. V. : Une échéance a été déterminée et celle-ci correspond au mandat actuel du maire. On a six ans pour réaliser les travaux nécessaires. Cela me paraît être un bon timing pour un nouveau stade.
- C'est un chantier d'autant plus crucial que l'OM ambitionne de s'installer durablement en Ligue des champions. À ce sujet, l'équipe, 3e, a les cartes en main pour se qualifier au tour préliminaire. En cas de nouveau billet pour la C1, le club consacrera-t-il une enveloppe budgétaire spécifique pour renforcer l'effectif ?
A. V. : On est en train de travailler sur le budget de la saison prochaine. Mais, déjà, il est clair que les finances du club sont saines et que nous avons une marge de manoeuvre intéressante pour faire des choses. On a les moyens.
- Vous êtes en relation directe avec Robert Louis-Dreyfus. Comment juge-t-il la période actuelle de son club ?
A. V. : C'est le premier supporter du club. Il vibre comme nous tous : quand on perd contre Carquefou, il est malheureux; quand
on est 3eme , il est enchanté.
- Où en est-on au sujet d'un éventuel rachat du club?
A. V. : (Catégorique) Là-dessus, je n'ai réellement pas d'informations.
Source : la provence.
On y apprend deux choses:
- le projet du stade avance bel et bien et un planning a déja été fixé.
- on aura de quoi recruter cette année, d'autant plus si qualification LDC.
