par gob » 03 Fév 2004, 10:04
Voila les explications plus détaillées du site off:
LES ARRIVEES
En septembre dernier, Christophe Bouchet estimait que la qualité d'un mercato ne pouvait se juger qu'aux résultats. C'est le même discours qu'il tient aujourd'hui après la session hivernale. L'objectif était de corriger trois lacunes bien identifiées :
- Une lacune sportive qui concernait la défense. En janvier, l'OM n'a pas terminé la moindre rencontre sans prendre au moins un but.
- Un manque de hargne.
- Un problème de maturité.
"Quatre des cinq joueurs que nous avons signé (Barthez, Ferreira, Batlles, et Sommeil, ndlr) semblent combiner ces critères d'expérience, de détermination, de hargne et de maturité", considère le président olympien. Effectivement, il n'y a qu'à calculer le nombre de matches en première division qu'ils comptabilisent à eux quatre (895 !) pour se convaincre que l'équipe a gagné en expérience.
En plus de ces "améliorations", les responsables phocéens ont également cherché à préparer l'avenir. La venue du prometteur Brésilien Léo (champion du monde en - de 17 ans), la mise à l'essai du jeune chinois Gai Yang (international -17) et le prêt pour six mois de l'Espagnol Sergio Contreras Pardo dit "Koke" (pré-sélectionné pour le mondial des -20) s'inscrivent dans cette politique.
Si les deux premiers s'entraînent depuis leur arrivée à Marseille avec les jeunes du centre, l'ancien joueur de Malaga devrait par contre participer aux séances avec le groupe. Un numéro, le 10, lui a même été attribué.
"Mais n'allez pas imaginer que Koke (prononcez "koké", ndlr) va prendre la place de Drogba, Mido ou Marlet", précise José Anigo. "La hiérarchie est claire dans mon esprit. Nous voulions un quatrième attaquant qui puisse répondre présent en cas de problème, pas un joueur de la valeur de Didier, Mido ou Steve. Je suis déjà bien armé avec ces trois-là. Pour ce qui est de Koke, il faudrait presque le considérer comme un gamin du centre, à qui il convient de laisser le temps, et qui financièrement ne nous coûte pratiquement rien".
A Malaga, la dernière recrue olympienne du mercato était dans une situation délicate. Son club l'a longtemps mis sur la touche cette saison pour sanctionner son refus de parapher un nouveau contrat. De son côté, l'OM l'avait déjà supervisé l'an dernier et avait été séduit par un profil assez similaire à celui de Florian Maurice.
LES DEPARTS
Dans l'autre sens, celui des départs, l'Olympique de Marseille a vu quatre éléments partir sous d'autres cieux. Les explications sont diverses et variées.
- Fabien Laurenti avait un besoin évident de jouer pour continuer sa progression, et de toute manière il demeure dans le giron de l'OM.
- Christophe Bouchet assume la décision de prêter Fernandao au TFC. Et s'il il reconnaît que le Brésilien aurait pu être d'une grande utilité dans un passé récent où les forfaits étaient légion, il juge qu'à à moyen terme la solution toulousaine était la plus convaincante pour le joueur comme pour l'OM.
- Pour enrôler Dmitri Sytchev, le Lokomotiv Moscou a formulé une proposition financière que l'OM ne pouvait refuser. De plus, son temps de jeu à Marseille compromettait son rêve d'aller à l'Euro 2004. Et, sans faire injure au talent de l'attaquant russe, qui peut contester que son passage sur la Canebière aura nourri beaucoup d'espoirs pour aboutir finalement à un bilan mitigé ?
- Enfin, le prêt de Van Buyten était "une nécessité financière et sportive", indique le président marseillais. "Il était en train de s'étioler. On a tout essayé. Notamment de le piquer aux fesses, en le voyant entre quatre yeux, aussi bien Alain Perrin, José Anigo que moi. Mais ça n'a pas eu d'effet. En le prêtant dans un championnat qui correspond à ses qualités, on se donne toutes les chances de récupérer le joueur qu'il était il y a encore quelques mois".
LES FINANCES
L'OM avait prévenu qu'il ne recruterait pas sans départ. Sa marge financière était à zéro pour ce mercato car quinze à vingt millions d'euros seront encore "flambés" cette saison, notamment en amortissements de transferts conclus en d'autres temps. L'héritage du passé, en quelque sorte.
Au final, il y a davantage d'arrivées, mais ce "surplus" est rendu possible par la vente de Dmitri Sytchev.
Par ailleurs, Christophe Bouchet assure que le budget de la saison 2004-05 sera sensiblement le même qu'en 2003-04. Même si l'équipe ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions. L'éventuel écart de recettes étant quoi qu'il arrive compensé par la hausse des droits tv.
ALAIN PERRIN
Christophe Bouchet et Alain Perrin se sont vus à plusieurs reprises ces dernières semaines pour discuter de l'avenir de l'ancien technicien troyen. Aucune décision n'a été prise pour le moment. Il est toujours salarié du club.
Bon, autant je comprend la volonté de bouchet de ne plus faire appel a RLD, autant j'ai du mal a comprendre que RLD fasse supporter le poids des frasques financieres des anciens dirigeants a la nouvelle equipe...
Autrement dit, bouchet doit gérer les conneries anterieures de RLD lui-même...
Pas de tres bonneaugure pour cet été tout ca.