14 Déc 2007, 12:52
Pour en revenir à River/Boca. L'histoire de River Plate est la suivante : River incarne dans son jeu et dans son histoire le mépris des élites argentines pour le peuple initiant dès les années 30 le pouvoir de l'argent dans le football achetant des joueurs en lingots d'or et s'installant dans le quartier bourgeois de Palermo. Alors oui sont sortis de River des Sivori, des di Stefano, des Ortega et Crespo (seuls joueurs véritablement formés par le club) mais sinon c'est un peu le Real Madrid argentin avec un jeu tourné vers l'attaque payé à prix d'or avec la spécificité de contester systématiquement les résultats et de truander quand la qualité de l'équipe ne suffit pas.
Boca, c'est une équipe de tacherons, longtemps équipe de prolos issus du quartier autour avant qu'elle ne devienne la puissance qu'on connait aujourd'hui. Boca c'est l'histoire de la rigueur défensive argentine, de la hargne (la grinta est un concept italien, en Argentine c'est la garra, la rage), du mimétisme parfait entre des joueurs et les tribunes. Cette équipe ne peut exister ni évoluer sans ses supporters (ils ont d'ailleurs inventé le concept de 12e homme, la doce). Boca c'est surtout l'obligation de dignité, de mourir sur le terrain en cas de défaite. Ce qui fait qu'une équipe souvent médiocre, composée historiquement pour moitié de bouchers est aujourd'hui recordman planétaire du nombre de titres internationaux gagnés. (ce qui fait que j'ai vraiment du mal à digérer l'attitude des joueurs de l'OM mardi soir, pour moi ce n'est pas possible de baisser culotte de cette façon).
14 Déc 2007, 13:11
Fidel Cienaga a écrit:Lo Provençau,Pour en revenir à River/Boca. L'histoire de River Plate est la suivante : River incarne dans son jeu et dans son histoire le mépris des élites argentines pour le peuple initiant dès les années 30 le pouvoir de l'argent dans le football achetant des joueurs en lingots d'or et s'installant dans le quartier bourgeois de Palermo. Alors oui sont sortis de River des Sivori, des di Stefano, des Ortega et Crespo (seuls joueurs véritablement formés par le club) mais sinon c'est un peu le Real Madrid argentin avec un jeu tourné vers l'attaque payé à prix d'or avec la spécificité de contester systématiquement les résultats et de truander quand la qualité de l'équipe ne suffit pas.
Boca, c'est une équipe de tacherons, longtemps équipe de prolos issus du quartier autour avant qu'elle ne devienne la puissance qu'on connait aujourd'hui. Boca c'est l'histoire de la rigueur défensive argentine, de la hargne (la grinta est un concept italien, en Argentine c'est la garra, la rage), du mimétisme parfait entre des joueurs et les tribunes. Cette équipe ne peut exister ni évoluer sans ses supporters (ils ont d'ailleurs inventé le concept de 12e homme, la doce). Boca c'est surtout l'obligation de dignité, de mourir sur le terrain en cas de défaite. Ce qui fait qu'une équipe souvent médiocre, composée historiquement pour moitié de bouchers est aujourd'hui recordman planétaire du nombre de titres internationaux gagnés. (ce qui fait que j'ai vraiment du mal à digérer l'attitude des joueurs de l'OM mardi soir, pour moi ce n'est pas possible de baisser culotte de cette façon).
C'est trop long ? Ou tu sais déjà tout et tu vas m'expliquer le foot argentin ?
River ne porte haut que la couleur de son chéquier, qui est vide aujourd'hui et les conduit à la place qu'ils méritent, soit 15e. Passarella étant effectivement l'archétype du DT argentin adepte du beau jeu.
14 Déc 2007, 13:29
14 Déc 2007, 13:31
14 Déc 2007, 13:46
Fidel Cienaga a écrit:Lo Provençau, bien sûr que c'est subjectif, ce qui m'a gonflé c'est juste que tu ais fait semblant d'ignorer le long post qu'il y avait juste au dessus où je ne dis pas vraiment autre chose au mot près concernant les bouchers (qui est une fonction par ailleurs honorable en Argentine, tu ne me contrediras pas ).
Que River soit un club populaire, c'est un fait, que tu trouves même des indios à Salta avec des maillots de River, c'est un fait, que je puisse pas les blairer, c'en est un autre. Ils ne m'inspirent rien d'autre que ce que le Real, ou Chelsea, ou Arsenal peuvent m'inspirer en Europe. Les borachos del tablon ne m'inspirent pas grand chose non plus. C'est comme ça.
Le sentimiento Boca est quelque chose que je respecte même si un type comme Macri me fait gerber, même si on négocie les places à 150$ à la Bombonera dans les agences à touristes, même si la doce te fournit une protection de mafieux dans les populaires pour le même prix.
Pour ma part, ce qui m'importe ce sont les résultats de merde d'Independiente. Le reste, j'aime, j'aime pas, je suis objectif ou pas, mais ça reste de l'histoire du foot.
Donc un avis définitif pour ma part, mais seulement pour ma part. Tu en fais ce que tu veux. Le débat est le bienvenu, mais pas avec "c'est une blague" quand je viens de me casser le cul à passer 1h à répondre à une question.
14 Déc 2007, 14:06
16 Déc 2007, 13:07
16 Déc 2007, 13:52
16 Déc 2007, 13:56
16 Déc 2007, 13:57
Fidel Cienaga a écrit:Victoire 4-2 pour le Milan AC, impressionnant de maitrise au milieu, ils ont bouffé Boca. Quelques bons gestes techniques de Banega et de Palacio. Un match énorme de Dida et surtout ... Kaka, immense joueur (même si son tshirt I belong to Jesus ...).
Ca m'a fait plaisir pour Maldini et de la peine pour Palermo.
Bref Boca n'avait aucune chance contre cette équipe là.
16 Déc 2007, 14:09
16 Déc 2007, 14:28
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