Knurt a écrit:l'incovénient majeur comme le stipule l'auteur est que tu peux couper un avantage sur l'action en question. Qui te dit que sur la continuation de l'action , il ne pourrait avoir de but?
Quand tu cites "On n'annihile pas une occasion de but en contre-attaque en sifflant alors que le ballon est encore dans la surface de réparation" j'aimerais bien comprendre comment tu peux avoir pour l'adversaire une occase de but alors que le ballon se trouve dans la surface 100 m plus bas??? Explique moi mieux ce que tu sous-entends.
Sur une action, la balle tape la barre et rebondit quelque part sur la ligne ou juste derrière, ou bien le gardien la repousse sans qu'il soit clair si le ballon est rentré ou non. Il se peut qu'un joueur reprenne ce ballon repoussé et marque, ou que le ballon rebondisse vers un joueur qui le renvoie à un second qui marque. En cas, on se fout pas mal (sauf pour les stats sur les buteurs) de savoir si le ballon avait franchi la ligne ou pas, puisqu'il y a eu but, indiscutable, lui, sur le mouvement suivant. En revanche, si le ballon est dégagé, donc si l'on peut considérer que l'action est finie, l'arbitre peut arrêter le jeu et demander la vidéo. Il y a une part d'interprétation dans l'histoire : le temps que dure la situation d'avantage. Ca, c'est l'arbitre qui voit. Mais c'est toujours comme ça avec l'avantage classique.
La où je suis d'accord avec les cahiers, même si leur style m'insupporte, c'est que l'arbitrage restera toujours, dans une mesure irréductible, affaire humaine car d'interprétation. Une notion qui me semble importante à cet égard est celle d'intentionnalité, sur une main, par exemple. Sur une question de ce genre, la vidéo n'apporte rien, c'est évident.
C'est vrai que tout le monde s'ébahit devant le révélateur de canal, mais personne ne sait comment les caméras sont placées . Je doute fort au cas ou ton idée verrait le jour, que les caméras soient placées sur des têtes panoramiques pour éviter les erreurs de parallaxe. Ton raisonnement , au-delà du fait qu'il est ruineux pour le diffuseur, sous-entend qu'il y aurait un arbitrage à deux vitesse. Celui des riches, représentés par les pays développés et celui des pauvres, représentés par les pays en voie de développement ( afrique). Impossible et inimaginable quand on sait que ces derniers n'ont même pas de terrains. L'arbitrage doit rester une affaire humaine.
Ben il me semble que le révélateur évite les erreurs de parallaxe, justement, non ? Et qu'il n'y a pas besoin d'y avoir des caméras partout pour ça. Tracer une ligne sur l'écran qui soit exactement parallèle à la ligne de but ne recèle aucune difficulté. Imagine un arbitre à 40 m des buts, au niveau du ballon. Un joueur balance devant ; le hors-jeu se joue à peu de choses. Si le défenseur et l'attaquant se situent exactement sur la ligne des 18 mètres, l'arbitre ne peut pas commettre d'erreur de parallaxe, puisqu'il a cette ligne à la craie blanche comme référence. La même action décalée de 10 mètres en arrière et il peut faire une erreur de parallaxe, en revanche.
Sur le dernier point, c'est un argument qui est donné souvent et que je n'accepte pas du tout. Il ne s'agit pas de changer les règles du foot entre les riches et les pauvres. Il s'agit de se donner des moyens différents correspondant aux enjeux sportifs et économiques. Le foot joué sur une pelouse amateur en Afrique et le foot joué à Gerland (pour te faire plaisir
) suit les mêmes règles, mais ne se déroule pas de la même manière. C'est un fait. Le terrain n'a rien à voir, la préparation des joueurs n'a rien à voir, les arbitres n'ont rien à voir. Que tu courres un 100 mètres sur un tartan tout neuf avec un chrono électronique ou sur une vieille piste pourrie et un chrono manuel, tu fais toujours du 100 m. Il est normal toutefois que les Jeux Olympiques ne se déroulent pas sur une cendrée moisie avec un chrono manuel, ce qui n'est pas le cas pour un petit interclubs.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury