[info]Deux matchs, deux défaites, six buts encaissés, aucun marqué. Voilà le triste bilan de l'Olympique Lyonnais. Et la déception est d'autant plus grande que les Lyonnais ne nous avaient pas habitués à ça. Les raisons de ce fiasco ? Déjà, je dois dire que j'ai été très étonné par la compo de départ. Je ne comprends comment on peut faire cohabiter Källström, Bodmer, Juninho, Baros et Benzema, soit cinq joueurs axiaux !
Le résultat, c'est que l'OL a joué dans l'entonnoir pendant toute la première mi-temps, à l'exception du centre rasant - et raté - du pauvre Grosso. Je sais pas moi, mais quand t'as le meilleur buteur du championnat, tu le fais jouer là où il peut marquer, c'est-à-dire en pointe, pas sûr un côté ! Et puis faudra aussi m'expliquer pourquoi Toulalan, était sur le banc...
Pareil pour Keita. Quand tu payes un joueurs ce prix-là, même s'il est pas au top, tu le fais jouer pour qu'il se mette dans le rythme et qu'il s'adapte. C'est pas en cirant le banc qu'il va trouver ses marques. Et encore, si ceux qui jouent à sa place (Govou et Baros pour ne pas les citer) crachaient du feu, ça pourrait se comprendre. Mais bon, on peut pas dire que ce soit le cas.
Ah oui, et j'oubliais Baros. C'est pourtant pas faute de vous avoir dit que c'était une truffe, celui-là ! Quand je me plante, vous êtes là pour me le faire remarquer, alors reconnaissez au moins que sur le Tchèque j'ai eu le nez creux. Sur un côté, il n'apporte rien, dans l'axe il n'apporte rien. Quel que soit le poste, Baros n'apporte rien, jamais.
Alors OK, les supporters lyonnais de ce blog vont nous dire que l'OL a touché trois fois les montants. Mais ça ne change rien au fait que l'OL a pris trois buts à domicile par les Glasgow Rangers. Dont un par Daniel Cousin qui, je le rappelle, s'est fait jeter à coups de pierres par le "meilleur public de France" !
Avec six points de retard sur les deux équipes de tête, la qualification est ce soir sérieusement compromise. Maintenant, quelle(s) conséquence(s) ce désastre peut-il avoir sur l'Olympique Lyonnais ? Alain Perrin est-il en danger après quelques choix tactiques douteux et une campagne européenne indigne du statut du club ?
Les déclas d'après-match de Jean-Michel Aulas ne laissent rien présager mais on va quand même suivre ça de près. Quoi qu'il en soit, ce match restera comme l'une des plus grandes baffes de l'histoire du club en Coupe d'Europe...
Pierre Menes[/info]
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