Ligue 1 - Bernardi a tout d'un grand
MONACO, 28 jan (AFP) - Monaco qui reçoit le Paris SG vendredi pour le sommet de la Ligue 1 de football, pourra une nouvelle fois compter sur son milieu argentin, au passeport italien, Lucas Bernardi.
A 26 ans, Bernardi est devenu, depuis plus d'un an, un pilier de la formation leader de la L1. "J'ai beaucoup appris depuis mon arrivée, explique-t-il. Le travail fourni est en train de payer et je suis devenu plus fort mentalement."
Après la grave blessure de son coéquipier Andreas Zikos en décembre 2002, Bernardi a saisi sa chance, d'abord aux côtés de Rafaël Marquez et désormais, au sein d'un duo complémentaire avec Zikos.
"On parle plus de moi, reconnaît-il. Mais je ne m'épanouis qu'à travers le collectif. Et l'on te remarque toujours plus lorsque l'équipe gagne."
Pourtant, ses premiers pas en Principauté ont été délicats. Après six mois de haut niveau à l'OM en 2001, il débarque pour cinq saisons à Monaco. Mais Didier Deschamps, alors nouvel entraîneur, le cantonne à un rôle de remplaçant.
"J'ai vécu des moments difficiles, lance-t-il. Dans ces cas-là, soit tu flanches, soit tu reviens plus fort. J'ai eu la chance d'être soutenu par mes coéquipiers hispaniques Marquez et Gallardo, ainsi que par ma femme et mon père, qui, malgré le fait de vivre toujours à Rosario en Argentine, a toujours été proche de moi."
"Aboyeur"
Désormais le statut de Lucas Bernardi, selon lequel ses "relations avec Deschamps ont complètement changé", est indiscutable. "Il a pris beaucoup de confiance et d'envergure dans le jeu", souligne son entraîneur. "Il transmet à tous sa hargne et sa volonté." "C'est un aboyeur, celui qui déclenche le pressing", poursuit Jérôme Rothen. "Il est généreux dans l'effort et ne lâche rien."
Ce n'est pas un hasard s'il n'a pas participé aux deux seules défaites monégasques de la saison en L1 (Lyon 1-3 et Rennes 0-1).
Grâce à la Ligue des champions, ses performances sont désormais relayées en Argentine. Il sait que son nom commence à circuler pour l'équipe nationale. Mais il relativise. "J'espère avoir ma chance un jour mais je connais le niveau des joueurs en place, lance-t-il. Cela dit, si on m'appelle, je rentre. C'est le rêve de tout Argentin."
Dans l'immédiat, Bernardi compte "réaliser un grande saison". Puis il souhaiterait poursuivre sa carrière "quatre ans en Europe" ("Le rêve de ma vie est de jouer en Italie ou en Espagne"), avant de finir là où tout a commencé, "dans mon club, celui des Newell's Old Boys" (1re div. argentine).
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