Modérateur: Modérateurs
Confetize a écrit:marseillais4ever, il a toujours réussi ses coups au niveau du coaching, sauf en Finale de CdF...
tout le monde a halluciné à le voir faire des changements gagnants lors de ses matches...moi le premier.
the big boss a écrit:Confetize, heureusement que tu précise
Tactiquement Emon a des progrès a faire mais je préfere son jeu avantureux a la frilosité made in Jeannot par exemple
Pour les choix... Bof, il peut encore faire comme d'hab : se contenter de prendre les meilleurs. Le banc est intéressant mais bon il n'y a pas vraiment photo entre les titulaires et les remplaçants.fukusan a écrit:Là il a un groupe solide. Il va falloir qu'il fasse des choix. Les réussir. Trancher. Et mener l'équipe très loin.
Émon ou le goût du risque
Sous la direction de son entraîneur, Marseille s’est qualifié
pour la Ligue des champions en créant du suspense et du jeu.
[...]
Émon (53 ans) détonne avec les
canons du genre. Pour un entraîneur,
le b.a.-ba consiste généralement à
construire les fondations de son
équipe à partir de la défense. Pas chez
lui, aussi parce qu’à Marseille nécessité
fait loi : « Je pense que le football,
c’est un spectacle, surtout au Vélodrome,
où il y a 60 000 personnes, dit t-il.
Si on a opté pour la solution offensive,
c’est qu’elle peut constituer un fil
conducteur. Ce que je souhaite pour
l’OM, c’est construire une stratégie de
jeu pour les deux ou trois prochaines
années. En commençant par l’attaque,
parce que la défense, c’est ce qu’il y a
de plus facile. [...] Cinq
joueurs défensifs très forts mentalement
et qui communiquent parfaitement,
cela se trouve beaucoup plus
aisément qu’une ligne offensive
sachant marquer avec de la vitesse, un
ballon donné dans la course et un
joueur qui “repique” devant le but. »
[...]
cette scène pénible, en janvier 2002 à Troyes,
lorsque Bernard Tapie était manager
sportif : « Ce moment m’a beaucoup
poursuivi. Je m’en souviens comme si
c’était maintenant. J’avais dit ce que
j’avais à dire aux joueurs et, comme
toujours, je suis sorti fumer une cigarette
dans le couloir. J’aime bien laisser
quelques minutes au groupe afin que
les joueurs se disent ce qu’ils ont à se
dire. Tapie me dit : “Je rentre.” Et moi,
je reste dans le couloir. Tout ça filmé
par les caméras de Canal +. Les
médias en ont conclu que c’était lui qui
avait parlé aux joueurs. Et ils m’ont fait
passer pour un guignol. Mais, franchement,
même si tout n’a pas été rose
avec lui, ce soir-là, ça n’était pas le cas.
C’était une mauvaise interprétation
qui m’a mis minable. »
Un faux dilettante
Avec Émon, les apparences sont trompeuses.
Il serait dilettante parce qu’il
ne se prend pas au sérieux. À l’heure
du foot business, duG 14, des fonds de
pension, de l’introduction en Bourse,
la salle de presse de la Commanderie
est un lieu où souffle souvent un esprit
malin. Où l’entraîneur de l’OM peut
s’adresser ainsi à une journaliste de
LCM (La chaîne Marseille), une télévision
locale : « Mademoiselle, attention
! Nous avons eu 14 blessés à
cause de vous, 14 torticolis. » ...
[...]
Né à Berre-l’Étang, Albert Émon est
marseillais. Oui, il joue à la pétanque et
aux cartes, même s’il s’adonne plutôt
au golf [...] Et il confesse : « Je peux aussi
très bien faire le feignant, c’est-à-dire
me mettre sur le canapé. Je regarde la
télé, qui n’est pas allumée, et je ne
pense strictement à rien. J’aime beaucoup
faire le feignant. »
Albert Émon est donc facilement
réductible à des clichés. [...] « Je
crains toujours l’image que l’on peut
donner de moi. C’est la seule chose qui
me gêne. “Trop gentil”, ça veut dire
trop con. “Sensible”, ça veut dire que
je ne peux pas être méchant avec les
joueurs. Et je ne vois pas pourquoi je
serais méchant [...] »
[...]
Le principe a ses limites lorsqu’ils n’ont
pas l’attitude souhaitée. Pape Diouf, le
président, en témoigne : « Avant certains
matches ou à la mi-temps, j’ai
découvert des facettes de lui que je ne
connaissais pas. Je me souviendrai
toujoursde la mi-temps à Troyes, après
une première période au cours de
laquelle l’équipe était passée complètement
à côté. La réaction d’Albert
Émon a été un modèle. Il a dit aux
joueurs qu’il ne faisait pas de changementparce
que si les onze qui s’étaient
couverts de ridicule en avaient envie,
ils pouvaient continuer à le faire. »
Menés 1-0, les Marseillais parvinrent à
égaliser et à ramener le point du match
nul de l’Aube (1-1).
[...]
Avec Dominique Cuperly,
son adjoint, José Anigo, le directeur
sportif, et Pape Diouf, le président,
Émon a conduit le groupe marseillais
en Ligue des champions. Avec ses
idées.
DOMINIQUE ROUSSEAU
et HÉLÈNE FOXONET
Travis Bickle a écrit:vu la qualité de l'effectif, et imaginant quelles vont etre les attentes autour du club, il n'aura pas la droit a l'erreur.si les résultats ne sot pas là tout de suite il va vite se retrouver dans une situation intenable.
je suis pret a parier qu'il ne sera plus là debut 2008.
et c'est une bonne chose, Emon est arrivé là par hasard, la qualif est dûe au talent des joueurs plus qu'a ses choix tactiques assez curieux.Albert est surement un mec sympa, et bon avec une équipe de jeunes, mais si l'OM a de grandes ambitions cela doit se voir aussi du coté de l'entraineur
Emon peut devenir un tres bon entraineur francais dans 5, voire 10 ans, pour moi il est encore novice, mais tactiquement il peut encore faire beaucoup de progrès, et il deviendra un excellent entraineur...
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