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L'OM affine sa stratégie de digitalisation; Pour passer le virage numérique, le club phocéen s'associe à des entreprises performantes que sont Oreca, Alterway et Smile...
Billetterie, E-shop, espace personnel... De la partie statistique joueurs à la boutique en ligne, comment un grand club de football européen s'est digitalisé ? Quels étaient les objectifs à atteindre ? Comment les mesurer ? L'Olympique de Marseille, à jamais les premiers, vers la digitalisation. Et pour passer ce virage numérique, le club phocéen tente un mano a mano avec Oreca et Alterway.
Ce dernier, filiale du groupe Smile compagny, accompagne l'entreprise sur la partie infrastructure et notamment sur la partie critique qu'est l'espace personnel du supporter sur le site OM.fr. "Nous avons en tant que club des enjeux et des contraintes particulières, quelles soient techniques, ou inhérentes aux différents métiers. De ce fait, nous nous appuyons sur des partenaires en qui nous avons confiance", souligne Benjamin Prato, CTO en charge de la tech, data et engineering à l'OM.
Cap sur la modernisation
Cette année, l'Olympique de Marseille aura choisi de franchir le cap de la modernisation. Et ce, autour de plusieurs axes. En premier lieu, la data "pour une meilleure connaissance des supporters, des données billetterie, des données utiles au marketing." Comprenez par là, que le partenariat avec les deux entreprises permettra d'affiner la data propagation, data analytics, data science afin de faire évoluer les performances numériques. Puis, autre chantier, l'amélioration et "la transformation" du cloud. Enfin, l'accent sera surtout mis sur la billetterie.
Déjà depuis le début de ce partenariat, des données éloquentes émergent, le chiffre d'affaires de la billetterie est en progression de +16 % par rapport à l'an dernier, +30 % de sessions, le panier moyen a augmenté de 5 euros et le club comptabilise 42 millions d'interactions sur les plateformes, et notamment un reach impressionnant du #TEAMOM (hashtag sport le plus utilisé en France). On apprend également que 98 % des billets sont vendus en ligne. Une piste de réflexion est en cours pour un abonnement 100 % digital. La billetterie reste "un des piliers" du club et "un sujet de fond."
Ainsi, depuis quelques mois, l'Olympique de Marseille a "pas mal revu" le drive, la plateforme la plus utilisée. Mais, aussi le second marché. Une nouveauté qui permet aux supporters la revente des billets "pour réduire le marché noir."Concernant l'e-shop, "il ne s'agit pas d'un simple site web", atteste Benjamin Prato, "il y a une chaîne d'approvisionnement derrière d'où l'importance de notre partenariat avec Oreca, qui assure la platefrome technique, de livraison, la gestion de stock."
"Proposer une offre plus cohérente aux supporters"
L'autre sujet de la digitalisation reste l'ERP (Enterprise resource planning)qui est un type de logiciel que les entreprises utilisent pour gérer leurs activités quotidiennes telles que la comptabilité, les achats, la gestion de projets...
En ce sens, la segmentation permet "de proposer une offre plus cohérente aux supporters, un espace dédié aux VIP, une gestion de signature électronique." Bref, des aspects du back office qui échappent à l'internaute. En vue des Jeux Olympiques, il pourrait être imaginer que le billet soit "nominatif et infalsifiable".
Enfin, ces partenariats ont effectué un travail commun sur l'application mobile, pour "un écosystème cohérent, avec plusieurs plateformes." Pour être concret, Oreca a travaillé pour que l'utilisateur ait un seul et même compte pour la billetterie et l'e-shop alors que ce sont deux produits distincts, gérés par des structures différentes. "Nous sommes tout le temps en mouvement", conclut le directeur.
La Provence