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L’OM a deux semaines pour (bien) vendre
En proie à des soucis financiers, l’OM passera devant la DNCG dans deux semaines. Pour franchir cette épreuve sans encombre, et en attendant l’arrivée d’un repreneur, les dirigeants olympiens doivent faire des économies et faire rentrer de l’argent dans les caisses. Et donc vendre ses éléments les plus cotés.
Plus aucune dépense avant la fin du mois de juin, et des comptes le moins possible déficitaires grâce à la vente de plusieurs joueurs phares de l’effectif. Voici les deux missions que Vincent Labrune s’est vu confier par Margarita Louis-Dreyfus depuis plusieurs semaines. La première mission est une réalité qui se vérifie au quotidien : après le contrat trop onéreux pour refaire la pelouse d’un des terrains d’entrainement de la Commanderie (gazon finalement posé, après validation d’Igor Levin), puis l’histoire pathétique de la mise au vert réduite à deux jours au lieu de trois pour la finale de la Coupe de France, l’OM présente l’épisode… des CDD !
Aucun CDD renouvelé
Selon nos informations, pas de pitié pour les contrats précaires. En ce mois de juin, la direction de l’OM a fait savoir à tous les salariés en contrat à durée déterminée (sauf les joueurs, évidemment) que leur collaboration avec l’OM prenait fin, jusqu’à nouvel ordre. Pas de renouvellement de contrat tant qu’un repreneur n’a pas pointé le bout de son nez ou de son chéquier : c’est la consigne de la patronne !
L’inquiétude est donc de mise dans les bureaux du centre Robert Louis-Dreyfus. « Quand on pense que le salaire annuel d’un seul joueur permettrait de payer tous les salaires des CDD pendant de longs mois, c’est sûr que ça fout les boules », raconte un salarié de l’OM. Avant de poursuivre, fataliste : « On nous a clairement expliqué que c’était la consigne de la propriétaire : laisser un club avec la masse salariale la moins élevée possible pour qu’il soit plus facilement vendable. »
Batshuayi va partir avant fin juin, Tottenham tient la corde
L’OM et Vincent Labrune entrent également ce jeudi dans une course contre la montre pour limiter la dette avec laquelle l’OM va clôturer l’exercice comptable 2015/2016. Le marché des transferts ouvre en effet ses portes ce jeudi 9 juin. Soit deux semaines exactement avant le passage de l’OM devant la DNCG. L’OM a donc 14 jours montre en main pour valider plusieurs départs, notamment celui de Michy Batshuayi.
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L’attaquant belge de l’OM va partir avant la fin du mois de juin, c’est une certitude. Et cette nécessité de vendre Batshuayi rapidement pourrait d’ailleurs placer l’OM dans l’obligation de céder son attaquant à un prix peut-être moins élevé que si le club avait pu le vendre avec un peu plus de marge de manœuvre… et de temps pour laisser les clubs anglais monter les enchères. En gros, l’OM n’a pas le choix et ne peut pas attendre. Quitte à se mordre les doigts si Michy était amené à crever l’écran pendant l’Euro.
Dans le dossier Batshuayi, c’est d’ailleurs toujours Tottenham qui tient la corde, même si les dernières indiscrétions font état d’une certaine réticence, chez les Spurs, à aligner la somme demandée initialement par la direction de l’OM : environ 40 millions d’euros ! Selon nos informations, Chelsea est également intéressé. West Ham aurait de son côté essuyé le refus de l’attaquant belge, désireux de rejoindre une grosse cylindrée de Premier League.
Nkoudou et Mendy plaisent en Premier League
Les deux autres dossiers qui peuvent rapporter gros se nomment, évidemment, Nkoudou et Mendy. En plus de Batshuayi, l’OM aimerait vendre au moins un de ces deux joueurs avant la fin du mois. Pour Nkoudou, West Ham, Everton et Liverpool sont en embuscade. Pour Mendy, plusieurs clubs anglais, ainsi que l’AS Monaco, se seraient renseignés. Mais c’est Nkoudou, l’ancien Nantais, dont la valeur marchande a explosé en une saison, qui aurait aujourd’hui le plus de chances de quitter le club olympien avant le 23 juin, daté clé pour l’avenir de l’effectif olympien… et du club dans son ensemble.