Un mercato inexistant et un sponsoring en baisse. Voilà les deux principales causes de la baisse du chiffre d’affaire de l’OL Groupe, dont dépend le club de football de l’Olympique lyonnais.
Au 30 juin 2010, le chiffre d'affaires de l'entreprise a atteint 160 millions d'euros, contre 192 millions d'euros l'année précédente, soit une chute de 16,6% sur l’exercice 2009/2010. Le résultat consolidé sera «significativement déficitaire», analyse l’OL. Ce sera même la première fois depuis l’exercice 2003/2004 que le groupe, entré en bourse en 2007, n’est pas bénéficiaire.
La faute à la Coupe du monde et à la crise
Le secteur des cessions de joueurs est le plus touché avec -73,1% entre 2009 et 2010. L’an passé, il avait cependant été dopé par le transfert de Karim Benzema au Real Madrid, pour 35 millions d'euros. «L’ouverture des transferts a coïncidé avec le début de la Coupe du monde, une période peu favorable aux cessions de joueurs», justifie l’OL Groupe. Seuls les transferts de Keita à Galatasaray, Grosso à la Juventus et Mounier à Nice sont pris en compte dans cet exercice.
Le produit des contrats de partenariat et de publicité a pour sa part diminué de 31%, pénalisé selon le groupe par «l'impossibilité d'afficher le sponsor Betclic sur les maillots de joueurs et la frilosité des annonceurs dans un environnement conjoncturel incertain».
En revanche, les produits d'activités hors cession de joueurs ont progressé de 4,7% pour atteindre 146,1 millions d'euros. Notamment grâce à la billetterie (+10,7%), alimentée par le bon parcours de l'OL en Ligue des Champions, les droits TV (+15,1%) et les produits dérivés.