La petite annonce avait déjà été passée, ne manquait plus que le prix de vente : 15 millions d'euros. Dans les colonnes du Parisien daté du 10 juin, Serge Dassault, l'actionnaire principal du FC Nantes, réaffirme sans ambages sa volonté de se débarrasser du club : « le club est à vendre. Si je trouve un client qui me paie bien, tant mieux. 10 à 15 millions d'euros, ça ira. 15, ce serait très bien avec l'école de football ».
Déçu par les performances de sa filiale, reléguée en Ligue 2 la saison prochaine, l'avionneur avait cette idée en tête depuis un long moment, mais il s'était tout de même laissé le temps d'étudier une simple ouverture de capital. Son choix semble désormais définitif, et les banderoles de défiance déployées à son encontre lors de Nantes-Toulouse, dernier match de l'année, ne l'ont sûrement pas fait changer d'avis. «On se donne du mal, on essaie de faire les choses et on est critiqué. Maintenant, qu'ils se débrouillent avec Dayan ! » ajoute l'homme d'affaires, qui n'a jamais mis les pieds à la Beaujoire cette saison.
Arrivé samedi à la tête du club, en lieu et place de Rudi Roussillon, Luc
Dayan devra donc en priorité rechercher des partenaires financiers, sa « spécialité ». Il pourra ensuite préparer le budget de la saison prochaine (passé de 42 à 21 millions d'euros) et définir une nouvelle équipe de travail. Avec Reynald Denoueix, voire même... Marcel Desailly. L'ancien international et Canari s'est déclaré sur Europe 1 prêt à rejoindre le navire, à l'heure où bon nombre le quittent.
@L'Equipe
10 à 15 bâtons pour un club comme ça, c'est assez
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