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Mickouse a écrit:kost, tardive ou pas il a le droit de réagir, jusqu'à preuve du contraire le club lui appartient
The Flankeur a écrit:pour moi il a raison a 100%
RLD c'est le taulier celui qui paye les cheques.
quand toi tu fais mal ton taf, tu en prend plein la gueule. et bien c'est pareil a l'OM, du moin ca devrais l'etre.
perdre ce match c'est inconprehenssible. c'est pas comme si l'equipe d'en face etait plus forte.
alors les mecs doivent meriter leur salaire, si c'est pas le cas il se font taper sur les doigts.
???????Il doit vraiment etre degouté a l'heute actuelle !
SAMEDISOIR, lors de la finale de la Coupe de France (Marseille-
Sochaux : 2-2, 5-4 aux t.a.b.), le contraste était total,
côté marseillais, entre les joueurs et leurs supporters. Les
premiers étaient passifs, les seconds, déchaînés. Ces derniers,
censés n’être que vingt mille, garnissaient, de fait,
quasiment la moitié du stade. Parmi eux, dans une loge du
virage nord – avec les Winners au-dessus et les MTP en dessous
–, Robert Louis-Dreyfus, à la fois actionnaire et supporter,
était venu avec des membres de sa famille et des amis.
Reconnu par ses voisins de gradins, qui l’acclamèrent en
scandant son nom, RLD a découvert une popularité qui n’est
pas toujours de mise chez les supporters marseillais et a passé
sa soirée à signer des maillots, y compris pendant le
match.
Venu en passionné, il se voyait déjà, après le deuxième but
de Cissé (98e), dormir avec la coupe de France, son premier
trophée avec l’OM. À cemoment-là, peut-être son intention
de vendre le club s’effaçait-elle, au rythme des sauts en
cadence des supporters marseillais, qui transformaient le
Stade de France en trampoline. L’égalisation de Le Tallec le
fit brutalement revenir sur terre. Louis-Dreyfus s’inquiéta
alors de voir qu’Albert Émon ne faisait pas entrer Mickaël
Pagis pour la séance de tirs au but. Coups de fils infructueux
à Pape Diouf, finalement prévenu par un autre moyen. Mais,
le temps que la consigne descende jusqu’au banc de l’OM,
l’arbitre avait sifflé la fin de la prolongation…
Àla fin de la rencontre, dans la loge de RLD, c’était la désolation,
les enfants étaient en pleurs. Autour, les milliers de supporters
repartaient la tête basse. Sans doute avaient-ils envie d’aller dire leur façon de penser dans le vestiaire. Or,
dans « actionnaire-supporter », il y a actionnaire. Louis-
Dreyfus, furieux et défait par l’abattement autour de lui, fila
donc tout droit vers les sous-sols.
À ce moment-là, RLD ne ressemblait plus à son image de
propriétaire froid et lointain, à celle d’un businessman à
cigare les yeux rivés au cours de la Bourse, de vendeur de son
club. Il était le représentant du virage nord, des quelque
40 000 supporters marseillais montés fiévreusement à
Saint-Denis. Après un court échange avec Pape Diouf pour
lui dire, entre autres, que ce match était « imperdable », il
sortait du vestiaire mais se ravisait et laissait éclater sa
colère, prononçant, devant des joueurs stupéfaits, des
paroles dures dont ils se souviendront sans doute longtemps…
S’ils s’interrogeaient sur l’investissement de l’actionnaire
principal, son désir de vendre ou son éventuel engagement
financier pour la saison prochaine, le curseur de leur réflexion
devra se fixer sur la 116e minute de la finale. Uneminute
avant, RLD n’était pas loin de rempiler, avec générosité en ce
qui les concerne, de nouveau enthousiaste pour l’OM. Une
minute plus tard, la démission collective des joueurs marseillais
sur le but de Le Tallec aura frigorifié les supporters marseillais
et RLD. Lequel est ressorti des vestiaires en claquant
la porte avec, sous sa veste, un tee-shirt des Winners, qu’il
avait échangé avec le maillot de l’OM. Celui qu’il portait
lorsque c’était encore la fête. Elle s’est terminée en cauchemar
et il n’est pas près de le pardonner à ses joueurs.
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