Bon l'euphorie est passée, enfin presque...
Hier soir l'OM a réussi une très grosse performance. On dit que Lyon n'est pas au mieux. c'est fort probable mais durant ce match, jamais les Malouda, Govou, Fred ou Baros n'ont semblé capable de réellement prendre le dessus sur la défense olympienne, le jeu offensif lyonnais se résumant aux coup francs de Juninho (à la recherche d'une nouvelle façon de frapper@Gravelaine & Montel
).
Au contraire, et dès l'entame de match les marseillais ont été appliqué, sans partir à l'abordage comme lors du match de championnat de triste méméoire : la leçon a été retenue. Et cela, même après l'ouverture du score de Lyon sur leur unique occasion de la première mi temps. Toujours appliqué, sans folie excessive qui aurait offert trop d'espaces à Lyon, l'OM s'est procuré deux occasions très nettes venant du même homme, Maoulida que certains décrient à tort. Une première ou il s'emmene superbement le ballon et bute sur Coupet bien sorti, et la seconde sur laquelle il décale Cissé qui, l'espace d'un instant, a été frappé du syndrome Baka. A la mi temps Lyon mène au score mais tout reste possible, on sent les marseillais dans le match, se créant des occasions et qui si la réussite tourne, Lyon, qui semble bien fébrile derrière, peut craquer.
La deuxième mi temps redémarre sur le même rythme avec un jolie tête de Cana. Puis vint l'entrée en jeu de Niang à la place d'Olembé. A cet instant l'OM semble un peu destabilisé et en manque de repère, de liant, ce qui permet à lyon de reprendre un peu la maîtrise et de se procurer deux occasions par Baros et Tiago. Néanmoins l'OM se montre à nouveau dangereux par Niang qui petit à petit prend le dessus sur Clerc. Le sénégalais sur un bon appel se libère côté gauche et offre un caviar à Cissé dont ce n'est décidément pas la soirée, Maoulida au second poteau ne pouvant reprendre le ballon suite à une faute d'Abidal non sifflée (et oui, l'OM a eu un penalty non sifflé que l'on oublie grace à la victoire).
Puis vint l'entrée de Pagistral en lieu et place de Maoulida émoussé par son deuil et son voyage à Mayotte. La tension monte en intensité avec le "canto" de l'OM, toujours aussi rageur et qui a surement un grief à l'encontre de Tiago. Les lyonnais recule et ribéry semble se réveiller petit à petit. Il signe une frappe contrée, reprise par Cissé sur le poteau. L'espoir subsiste mais avec toutes ses occasion ratées, le match semble échapper aux olympiens.
C'est alors que vint deux traits de génie. Pour décontenencer Lyon, il faut gagner des duels individuels. Le premier est l'oeuvre de Nasri qui fait un petit festival sur le flanc d'Abidal et décale Ribéry dnt le centre contré trouve Pagis auteur d'un volée sublime, pleine de maîtrise et de talent. Coupet n'y peut rien et l'OM est de retour dans le match.
A cet instant la fébrilité lyonnaise est encore plus évidente. Et Ribéry en profite. De la même façon que Nasri il effectue un festival côté droit, mystifiant plusieurs lyonnais, en profitant pour mettre un taquet à Cris, pour trouver Beye démarqué qui nous fait mentir en faisant un centre parfait sur la tête de son compère de sélection, Niang, qui d'une tête décroisée ajuste le portier lyonnais. L'OM mène, le vélodrome est en ébullition.
Une dernière sueur froide traverse les travées de l'antre marseillais mais Carrasso effectue une jolie parade sur sa ligne puis Mr Duhamel libère les acteurs.
L'OM tient son quart de finale, de façon fort logique tant la maîtrise du jeu a été olympienne même si Lyon, grace à son expérience a été difficile à mettre à terre. Lyon ne semble pas au mieux et cette défaite risque d'installer le doute en eux pour le match contre l'AS Rome qui s'approche à grand pas. Etonnant chez eu, cette fébrilité défensive. Avec un poteau, toirs énormes occasions, un pénalty non sifflé et deu buts, le jeu de l'OM n'a pas été flamboyant mais à par intermittence offert de véritables éclairs dans cette belle soirée, ce qui laisse présager, face à des équipes plus modestes, une jolie deuxième partie de saison.
Désolé de ce poste fleuve mais ça fait du vien de retranscrire ce genre de matchs