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Marseille, c'est spécial, j'y ai connu quatre entraîneurs, deux présidents, deux directeurs sportifs, deux actionnaires principaux, des grands joueurs, explique-t-il. On grandit plus vite qu'ailleurs. Il y a une pression médiatique et populaire.
L’arrivée de Jack Kachkar à la tête de l’OM, qui paraissait imminente il y a encore trois semaines semble de plus en plus aléatoire aujourd’hui. Le millionnaire canadien qui a clamé dès le premier jour son amour immodéré pour le club, effectué un tour d’honneur au Vélodrome, rencontré le personnel, assisté à plusieurs matches à domicile comme à l’extérieur est retourné dans un anonymat qui laisse perplexe les observateurs.
Si Pape Diouf affiche un visage serein, affirmant être en contact permanent avec l’actionnaire principal et celui qui souhaite le devenir, il n’en va pas de même du côté de la Mairie où Jean-Claude Gaudin aimerait bien savoir à quoi s’en tenir avant que ne se déclenche la fièvre électorale.
De tous temps, l’OM a constitué un enjeu et les politiques qui président aux destinées de la cité redoutent comme la peste les crises périodiques qui secouent le club. « J’ai été président de l’OM pendant deux ans (de 1995 à 1996 NDLR) c’est la seule période pendant laquelle l’OM n’a pas eu affaire avec la Justice », s’est plu à souligner le Maire, lundi soir, en marge du match contre la pauvreté.
Le dernier épisode judiciaire, justement, a précipité les choses. Robert Louis-Dreyfus vit douloureusement sa condamnation et ne veut pas se présenter devant la cour d’appel, le 18 juin prochain, en étant encore à la tête de l’OM. Il veut absolument vendre le club avant cette date fatidique et pensait bien avoir trouvé avec Jack Kachkar l’homme de la situation. Mais le vent semble tourner.
Le Canadien s’est muré dans un silence pesant, et le pessimisme commence à gagner les rangs des dirigeants olympiens. « Je crois que c’est cuit », confiait hier, l’un d’entre eux sous le sceau de l’anonymat ajoutant : « j’évalue désormais les chances de reprise par Kachkar à 30%».
Le chèque de 115 millions d’euros paraît, effectivement, mal barré.
Jack Kachkar a-t-il été destabilisé par les questions posées par la presse ? C’est la thèse la plus généralement répandue mais sans doute la moins proche de la réalité. Il paraît plus vraisemblable qu’il ne soit pas en mesure « de payer le prix convenu » comme le demandait l’entourage de Robert Louis-Dreyfus, moins pour l’achat que pour assurer la pérennité du club.
Le lundi 26 mars, Jack Kachkar devra avoir parlé. Sinon, Robert Louis-Dreyfus se tournera vers les trois candidats à la reprise qui attendent dans l’ombre.
Jean-Paul DELHOUME
Strife a écrit:Magneto a écrit:Strife, en même temps, sous anonymat, tu peux dire tout et n'importe quoi
oui sous anonymat tu peux fermer ta gueule aussi au lieu de dire des conneries
Strife a écrit:Magneto a écrit:Strife, en même temps, sous anonymat, tu peux dire tout et n'importe quoi
oui sous anonymat tu peux fermer ta gueule aussi au lieu de dire des conneries
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