Auteur : vega
Publié: 14/1/2007
PENDANT QUE L'OM vit (peut-être) ses dernières quarante-huit heures version Robert Louis-Dreyfus, les joueurs marseillais ont préparé leur match face à Rennes sans évoquer l'éventualité d'un changement de propriétaire. « Je peux vous assurer que personne n'en parle. Pour nous, la reprise du championnat est la seule préoccupation », affirme l'entraîneur Albert Emon.
Pourtant, c'est lundi que Jack Kachkar, l'homme d'affaires canadien, patron d'Inyx (une importante société pharmaceutique), doit faire parvenir les documents exigés par Robert Louis-Dreyfus, à savoir la garantie bancaire prouvant que l'éventuel acquéreur a bien réuni les fonds indispensables et qu'un établissement bancaire en a vérifié la provenance. « A ce jour, M. Kachkar est le seul à avoir fait de véritables propositions. Tout le reste, l'émir de Dubaï ou d'autres... ce ne sont que des inventions », précise un proche de l'actionnaire principal de l'OM. Mais à quel prix RLD peut-il céder un club dans lequel il a investi près de 160 millions d'euros en dix ans ? Il y a quelques mois, il avait fixé la mise de départ à 100 millions d'euros, mais il paraît probable que si Jack Kachkar en met 85 sur la table l'affaire puisse se conclure. Une fois les documents signés, les discussions sur les conditions de la cession proprement dite vont alors commencer. Sur cette seconde phase, Robert Louis-Dreyfus a établi un cahier des charges précis. Le nouveau propriétaire de l'OM doit s'engager à ne rien toucher de l'organigramme du club jusqu'à la fin de la saison « pour garantir la continuité et le calme indispensables à bien terminer le championnat », souligne un proche de RLD. C'est pour évoquer cette situation que Louis-Dreyfus est venu rencontrer Pape Diouf, son président, le 5 janvier à Marseille.
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