COUPE DU MONDE 2022 Le Sunday Times publie des preuves d'une corruption en faveur de Qatar 2022La FIFA doit faire face dimanche à de nouvelles accusations de corruption autour de l'attribution du Mondial 2022. Le Sunday Times affirme que de fortes sommes d'argent ont circulé pour peser sur le vote du Comité exécutif de l'organisation, il y a trois ans et demi.
Des milliers de documents à l'appui (mails, lettres, virement bancaires), le Sunday Times affirme que quelque 5 millions de dollars ont été versés à l'initiative de l'ancien vice-président qatarien de la FIFA, Mohamed Bin Hammam, afin d'obtenir un vote du Comité exécutif favorable au Qatar, le 2 décembre 2010. Ces éléments vont dans le sens du dossier publié en janvier 2013 par France Football dans lequel un ancien dirigeant de la FIFA, Guido Tognoni, comparait l'organisation à «une petite mafia».
Les responsables de Qatar 2022 et M. Bin Hamman, banni à vie en 2011 pour avoir tenté d'acheter des voix alors qu'il était candidat contre Sepp Blatter pour prendre la tête de la FIFA, ont toujours vigoureusement démenti les accusations de corruption. Mais les documents du quotidien britannique semblent établir clairement que l'ancien vice-président, qui n'a pas souhaité commenté les informations du journal, a mené un intense lobbying au service de son pays, au moins un an avant la décision, en usant d'arguments sonnant et trébuchant auprès de hauts officiels de la FIFA. Créer une vague de sympathie
Le Sunday Times explique que si la grande majorité des officiels arrosés n'a pas pris part au vote, l'objectif était de faire monter une vague de sympathie pour la candidature du Qatar et d'influencer les quatre représentants africains au Comité exécutif. Le journal ajoute que Bin Hamman a payé 305 000 euros pour la défense d'un autre membre du comité exécutif, le représentant de l'Océanie, Reynald Temari, dans le but de retarder sa procédure d'exclusion et la nomination de son remplaçant, favorable à la candidature australienne, stratégie qui a pu aussi influer sur le vote final.
Ces révélations pourraient poser avec une nouvelle acuité la question que soulevait déjà France Football dans son dossier sur le "Qatar Gate" il y a dix-huit mois : le vote doit-il être annulé et la procédure d'attribution reprise à zéro ? Le 15 mai dernier, Sepp Blatter avait admis que l'attribution au Qatar était «une erreur». Le président de la FIFA avait notamment expliqué à la chaine suisse RTS : «C’était la volonté politique, aussi bien en France, qu’en Allemagne. (...) De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez.»
Plus de quarante personnes ont été tuées dimanche soir dans l'explosion d'une bombe qui visait des supporters en train de regarder un match à Mubi, au nord-est du Nigeria, a annoncé un responsable de la police. «Une bombe a explosé sur un terrain de football ce soir, et jusqu'à présent plus de quarante personnes ont été tuées», a déclaré ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat dans la ville de Mubi, qui a déjà été visée par le passé par des attaques du groupe islamiste armé nigérian, Boko Haram.
“Sometimes, the only choices you have are bad ones, but you still have to choose.” “Nothing’s sad until it’s over, and then everything is.”
On a appris la semaine passée que la FIFA avait détecté que plusieurs matches internationaux avaient été truqués en 2010 à l’initiative d’un puissant syndicat de parieurs de Singapour. Wilson Raj Perumal, qui gérait ce réseau, est actuellement emprisonné en Finlande pour avoir acheté des matches en 2012. Et il a reconnu avoir gagné des millions d’euros chaque année grâce au truquage de matches de football. Aussi incroyable que cela paraisse, Sky Sports, qui s’est procuré une copie du rapport de la FIFA, révèle ce lundi qu’en mai 2010 ce syndicat de joueurs s’est mis d’accord avec la fédération sud-africaine de football afin de choisir les arbitres qui officieraient lors de plusieurs matches amicaux avant le Mondial, que l’Afsud organisait. Ces arbitres étaient payés 52.000 euros par rencontre pour fausser le résultat et permettre ainsi aux parieurs de rafler la mise. Sept matches auraient déjà été identifiés comme truqués, dont cinq joués par l’Afrique du Sud contre la Thaïlande (4-0), la Bulgarie (1-1), la Colombie (2-1), le Guatemala (5-1) et le Danemark (1-0). Deux autres rencontres sont aussi au coeur de toutes les attentions, et fortement soupçonnées d’avoir été achetées, il s’agit de Nigéria-Corée (3-1) et Japon-Zimbabwée (0-0), toujours en 2010. Dans le rapport de la FIFA, l’instance mondiale du football confirme que les faits sont avérés et qu’au moins un des arbitres concernés est Ibrahim Chaibou, désormais à la retraite, mais que la FIFA avait déjà dans le collimateur pour avoir accordé des pénaltys généreux lors de matches amicaux, et notamment celui entre le Nigéria et l'Argentine en juin 2011 alors que l'on atteignait la....98e minute de jeu, alors que certains sites de paris croulaient sous les enjeux en toute fin de rencontre pour un but de l'Argentine. Une scène à revoir en vidéo.
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