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Ceux qui suivent la Ligue 1 depuis plusieurs années savent bien que Louis Nicollin n'est pas du genre à prendre des pincettes. La preuve encore mardi soir sur les ondes de RMC, où le président du club de Montpellier s'est une nouvelle fois quelque peu laissé aller au moment de commenter l'attitude des dirigeants de l'AS Saint-Etienne, affrontée dimanche dernier (1-1), qu'il accuse d'avoir menacé de poser réclamation si le défenseur brésilien Hilton, dont la licence n'est plus valide, avait été aligné...
Voilà déjà plusieurs années que les médias français ont pris goût au verbe fleuri de l'un des plus atypiques des présidents de clubs professionnels, dont la fortune s'est faite dans le ramassage des ordures. En novembre 2009 par exemple, lorsqu'il s'en était pris à Benoît Pedretti, coupable à ses yeux d'avoir provoqué l'expulsion d'un de ses joueurs : "Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il viendra à Montpellier, on va s'en occuper. Ce type est une petite tarlouze !" Ou encore au moment d'évoquer son homologue marseillais en janvier dernier : "Quand je vois des présidents qui sont là depuis trois jours et qui donnent déjà des conseils, cela me fait doucement rigoler. Jean-Claude Dassier, il est adorable, mais il ne sait pas par où pisse un taureau."
Bref, aujourd'hui, c'est au tour de Saint-Etienne de déguster. Il faut dire que Montpellier n'a pas grand chose à se reprocher dans cette affaire Hilton, puisque le club a réalisé toutes les démarches nécessaires au renouvellement de la licence du joueur, parallèle à celui de sa carte de séjour (comme pour tout extra-communautaire), et que c'est la LFP (Ligue de football professionnel) elle-même qui a commis un oubli fâcheux. Dans un tel contexte, l'attitude des dirigeants stéphanois ne pouvait donc échapper au courroux du patron de la Paillade.
Alors, invité à réagir dans l'émission Coach Courbis, le président s'est fait un plaisir de sortir l'artillerie lourde : "Saint-Etienne n'est pas un grand club professionnel, c'est un ramassis de bons à rien. Porter réclamation alors qu'Hilton est en France depuis dix ans, c'est nous prendre pour des cons. On leur en réservera une un jour parce que dans la vie on se retrouve toujours. Ce sont des enfoirés. Avec Caiazzo (l'ancien président, ndlr), ça ne se serait pas passé comme ça. Mais avec ce Romeyer qui ne ressemble à rien, c'est infâme." Merci, et à la prochaine fois.
Voilà déjà plusieurs années que les médias français ont pris goût au verbe fleuri de l'un des plus atypiques des présidents de clubs professionnels, dont la fortune s'est faite dans le ramassage des ordures. En novembre 2009 par exemple, lorsqu'il s'en était pris à Benoît Pedretti, coupable à ses yeux d'avoir provoqué l'expulsion d'un de ses joueurs : "Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il viendra à Montpellier, on va s'en occuper. Ce type est une petite tarlouze !" Ou encore au moment d'évoquer son homologue marseillais en janvier dernier : "Quand je vois des présidents qui sont là depuis trois jours et qui donnent déjà des conseils, cela me fait doucement rigoler. Jean-Claude Dassier, il est adorable, mais il ne sait pas par où pisse un taureau."
Bref, aujourd'hui, c'est au tour de Saint-Etienne de déguster. Il faut dire que Montpellier n'a pas grand chose à se reprocher dans cette affaire Hilton, puisque le club a réalisé toutes les démarches nécessaires au renouvellement de la licence du joueur, parallèle à celui de sa carte de séjour (comme pour tout extra-communautaire), et que c'est la LFP (Ligue de football professionnel) elle-même qui a commis un oubli fâcheux. Dans un tel contexte, l'attitude des dirigeants stéphanois ne pouvait donc échapper au courroux du patron de la Paillade.
Alors, invité à réagir dans l'émission Coach Courbis, le président s'est fait un plaisir de sortir l'artillerie lourde : "Saint-Etienne n'est pas un grand club professionnel, c'est un ramassis de bons à rien. Porter réclamation alors qu'Hilton est en France depuis dix ans, c'est nous prendre pour des cons. On leur en réservera une un jour parce que dans la vie on se retrouve toujours. Ce sont des enfoirés. Avec Caiazzo (l'ancien président, ndlr), ça ne se serait pas passé comme ça. Mais avec ce Romeyer qui ne ressemble à rien, c'est infâme." Merci, et à la prochaine fois.
Cependant l'article dans son intégralité n'y était pas. Na.
