Muet pendant la Coupe du monde, où Fabien Barthez était le gardien titulaire de l'équipe de France, Grégory Coupet rompt le silence dans un entretien à paraître samedi dans L'Equipe Magazine, et dans lequel il avoue avoir été «anéanti» par sa situation de numéro deux. «Un jour, Raymond Domenech me téléphone et me fixe un rendez-vous dans un hôtel de Lyon, le jeudi 11 mai (...), se souvient le gardien de l'OL. Il est avec Bruno Martini dans la pièce et, à voir leurs têtes, je comprends aussitôt que Fabien a été choisi. Les quinze minutes qui suivent, Domenech parle, mais je ne l'écoute pas. Je me fous même complètement de ce qu'il peut me dire. Je suis anéanti.»
Dans cet entretien exceptionnel, il répète ne pas en vouloir à Fabien Barthez («ce n'est pas lui qui avait manqué d'honnêteté vis-à-vis de moi») sans nier qu'il a quelques comptes à régler, notamment suite à l'épisode de sa fugue au début du stage de Tignes. «(Que Fabien) fasse ou non l'ascension du glacier, ce n'est pas mon problème. Ce n'est que la goutte qui a fait déborder le vase. (...) Jamais, je ne regretterai ce que j'ai fait. À la limite, le seul regret que j'ai eu, ç'a été de revenir», entre autres sous l'influence de sa mère, révèle-t-il. Les raisons profondes de son départ, il les donnera «peut-être à la fin de (sa) carrière».
Enfin, Grégory Coupet confime en des termes acides que son malheur n'a pas eu d'influence sur le moral des troupes. «Tout le monde s'en cognait au sein du groupe ! Ça n'a affecté absolument personne. Alors, quand je lis derrière que je suis en train de casser la dynamique et qu'on émet même des doutes sur mon professionnalisme, je me pince tellement c'est risible.» Il assure aussi sans ambiguïté se tenir toujours à la disposition de l'équipe de France. Raymond Domenech donnera le mercredi 9 août sa liste pour Bosnie - France, disputé une semaine plus tard. Entretien à lire en intégralité dans L'Equipe Magazine du samedi 5 août.
Ahhhhhhhhhhh je l'attendais.. y a moyen de se marrer. surtout qd on voit ce sujet.