fourcroy, cagade
. je connais beaucoup de gardien qui aurait fait pareil ou pire.
sinon...
Les grandes villes de France ont exulté mercredi soir au dernier coup de sifflet du match Portugal-France (0-1) expédiant les Bleus en finale du Mondial-2006 de football, mais les célébrations ont été endeuillées par la mort d'un homme à Paris et entachées par des incidents.L'événement
Le calme est revenu jeudi aux alentours de 03H45 sur les Champs-Elysées à Paris où de légers incidents y ont éclaté plus tôt, a constaté l'AFP.
L'avenue a été rouverte progressivement à la circulation à partir de 02H20, a indiqué la préfecture de police de Paris, en précisant qu'elle communiquerait jeudi le nombre d'interpellations effectuées dans la nuit de mercredi à jeudi.
Au plus fort de la fête, quelque 500.000 personnes étaient en liesse à Paris, dont l'essentiel sur l'avenue des Champs-Elysées, où de légers incidents ont éclaté dans la nuit au moment où la plupart des supporteurs rentraient chez eux.
Un homme est mort en chutant du toit du métro à la station Opéra, dans le centre, sans que les circonstances exactes de ce drame n'aient été dévoilées.
Une autre personne, dont l'état exact n'a pas été précisé, a été blessée à l'arme blanche dans le sud de la capitale à la sortie du stade Charléty où le match venait d'être diffusé sur écran géant. Des bagarres entre groupes de jeunes et des tirs tendus de fumigènes étaient survenues à l'occasion de cette diffusion.
Cinq autres personnes ont été blessées après le match, dont deux grièvement, quand un motard a perdu le contrôle de son engin dans le XIIIème arrondissement.
Déprédations, bagarres et échauffourées, notamment entre jeunes et forces de l'ordre, ont également été relevées dans les centres de Lyon et de Marseille.
A Lyon, des jeunes ont entravé la circulation des voitures, secouant celles-ci, n'hésitant pas à ouvrir et dévaliser les coffres des véhicules, voire à s'en prendre physiquement aux conducteurs ou aux passagers.
Quelques bagarres entre automobilistes et piétons ont éclaté dans la foule, certains conducteurs n'hésitant pas à forcer le passage, quitte à bousculer des fêtards se trouvant sur leur chemin.
Pourtant, la soirée avait bien débuté. A Paris, sortant des bars et restaurants ou arrivant spontanément des quatre coins de la capitale, les supporteurs français, ivres de joie, klaxonnaient, dansaient et chantaient en choeur, fiers de la victoire de leurs héros.
Non loin de l'avenue symbolique, une immense clameur s'est élevée des jardins de l'Assemblée nationale où des députés de tous bords s'étaient réunis.
A Marseille, environ 2000 personnes s'étaient rassemblées sur le Vieux-Port devant un écran géant pour voir le match. Il y étaient 5000 à la fin juste avant les incidents qui ont conduit à une vingtaine d'interpellations. Juste après le coup de sifflet final, des spectateurs ont chanté l'hymne de la victoire de 98 "I will survive", d'autres s'accrochaient aux panneaux indicateurs ou passaient des coups de téléphone.
Dans un autre quartier du centre de Marseille, où les bars étaient bondés, les cloches de l'église Notre-Dame-du-Mont ont sonné pour célébrer la victoire des Bleus.
Liesse également à Lyon place Bellecour où la municipalité de Lyon avait renoncé à installer un écran géant par crainte de "mouvements de foule". L'affluence compacte scandait tour à tour des "Zizou, Zizou !" et des "on est en finale, on est en finale !" avec force drapeaux, maillots de Zidane ou de Ribéry, des fumigènes et même un cracheur de feu.
A Toulouse, ils étaient 15.000 place du Capitole à vibrer aux exploits des hommes de Raymond Domenech. Quelques minutes après la fin du match, quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber au milieu des lueurs de feux de Bengale, alors que la foule se dispersait lentement et que les terrasses des cafés faisaient le plein de clients célébrant la victoire française.
A Lille, la pluie est arrivée presque en même temps que le coup de sifflet final. Pas de quoi doucher totalement l'enthousiasme des supporters des Bleus, mais la fête paraissait moins folle qu'après Brésil-France. Devant les écrans géants installés un peu à l'écart du centre-ville, 12.000 supporters ont suivi le match, avant que les plus courageux ne continuent la fête sur la Grand Place.
Devant les écrans géants d'un jardin public de Boulogne-sur-Mer, c'est Franck Ribéry, le "margat" (enfant) de la ville, qui était notamment acclamé. Bridée dans ses encouragements par la domination portugaise jusqu'au penalty obtenu par Henry et transformé par Zidane, la foule -9000 personnes selon la mairie-, massée devant quatre écrans géants, a poussé sa première clameur à l'ouverture du score puis a vrombi à chaque occasion française.
© 2006 AFP