Seb. a écrit:j'ai 28 ans j'ai commencé à regarder le foot à partir de la coupe du monde 82.
Euh, donc en 82, t'avais 4 ans, et 8 quand Platini a arrêté sa carrière internationale. Précoce.
Rocca a écrit:et arretez de dire qu on peut pas ocmparer c est hypocrite y a que les fans de platini qui s en plaignent
je parle pas en terme de talent brut je parle de niveau mental , ora qu il degage et palmares
L'argument comme quoi on peut comparer parce qu'on a bien élu Papin joueur du siècle à l'OM est fallacieux. L'an dernier, une émission de TV grotesque a fait élire le plus grand Français de l'Histoire. Dans la liste, y'avait de Gaulle, Marie Curie, Brassens, Zidane...
Tous des gens remarquables assurément. Mais de là à dire que l'un est plus "grand" que l'autre, c'est de la débilité profonde.
Pour en revenir à la comparaison en foot, je pense qu'elle est peu intéressasnte. Essentiellement parce qu'au delà de la difficulté de jauger des joueurs ayant évolué dans des contextes différents, personne ne parle de la même chose. Au fil des posts, on se demande s'il faut juger selon l'efficacité devant le but, l'influence sur le jeu, l'influence sur les partenaires, le palmarès, le mental, si le mec est sympa, qui a le plus de fans, etc. Tu n'es toi-même pas très clair là-dessus.
La seule chose pas inintéressante, c'est de développer plusieurs points de vue, comme le fait mangabogatz. Moi aussi, qui ai le même âge que Cookies, j'ai vu jouer les deux. Et je dirais que le rayonnement de Platini était supérieur sur le terrain, qu'il était plus polyvalent (il pouvait orienter le jeu et être à la finition, et il tirait mieux les coups de pieds arrêtés que ZZ) mais ça peut dépendre aussi de rôles distribués différemment. Balle au pied, pour les feintes, il est clair que Zidane est supérieur. Le personnage est sans doute plus sympa - encore qu'à l'époque, je ne trouvais pas que Platini était un gros con.
Pour le palmarès, c'est très difficile à juger. Plus de titres pour Platini en club, plus de ballons d'or. La différence penche du côté de Zidane uniquement pour la coupe du monde. Et là, il faut à la fois évoquer les circonstances (très défavorables avec un arbitrage historiquement scandaleux en 82, très favorables en 98) et le fait que c'est justement la génération de Platini, qui, sans être championne du monde, a convaincu les Français que c'était du domaine du possible, ce que la génération de Zidane a su exploiter.