peezee a écrit:le vengeur a écrit:Le défaitisme à la française ... les Suisses vont mettre une tannée au Togo... mais nous on va faire nul contre les incroyables coréens...
t'as pas dû bien lire mon post, je prends simplement une hypothèse qu'a évoquée Domenech ds son itw, j'ai jamais dit que c'était la mienne, donc en fait RD est un défaitiste, CQFD...
Plus sérieusement, Oki avec la langue de bois, tout c'qu'on veut (j'aime bien comme y chambre les journaleux d'ailleurs
), mais y me rappelle Jeannot avant d'affronter Metz ou Châteauroux, "
on sait que l'adversaire est très dangereux, on s'attend à un gros match, un nul ne serait pas un mauvais résultat"...
Mais je réitère tout de mm: seule une
victoire face à la Corée nous permettra d'avoir "notre destin entre nos mains" comme on dit, rien d'autre.
Mea culpa
Un match nul de la france face à la corée et la France pourrait se qualifier en battant le Togo par 2 buts d'ecart quelque soit les autres résultat...
REVUE DE PRESSE
«PapysduMondial »
pour une « France zéro »
La presse étrangère n’est pas tendre avec les Bleus, dont on raille
volontiers la moyenne d’âge avancée.
LA PRESSE ÉTRANGÈRE, dans son
ensemble, s’est montrée très sévère
envers l’équipe de France après le nul
concédé contre la Suisse (0-0). Les
journaux helvétiques sont d’abord plutôt
satisfaits de la prestation de leur
équipe. La « Nati » est passée « tout
près d’un exploit historique, souligne
La Tribune de Genève. Quand on
accroche la France, quand on tutoie
l’exploit face à Zidane, Henry et Cie, on
a le droit de viser les huitièmes de
finale. » Pour le tabloïd Le Matin, ce
point « est bon à prendre » et « réjouit
les Suisses » . Bien moins triomphant,
Le Tempsavu« unmatch mauvais. Un
spectacle misérable, pitoyable parfois,
sans lumière ». Le quotidien intellectuel
s’en prend aussi à la montée de
francophobie qui s’était emparée
d’une partie de la presse suisse, qui
« s’est parfois métamorphosée en
arrogance, voire en morgue vis-à-vis
du " Grand Voisin ". Revanche, a-t-on
lu ou entendu. Mais revanche sur
quoi ? »
Les journaux espagnols, dont l’équipe
nationale pourrait rencontrer les Bleus
en huitièmes de finale, se réjouissent
de la pâle prestation des Français. « Ils
n’effraient pas l’Espagne », titre en
page intérieure le quotidien sportif AS.
« L’Espagne ne doit avoir aucune peur
de son possible rival, poursuit-il. C’est
la conclusion à laquelle sera parvenu
quiconque aura vu les deux matches
du groupe G. » L’autre grand journal
sportif, Marca, parle de la « pire
France des derniers temps », fustigeant
notamment Vieira, « un exjoueur
», et Ribéry, « qui a démontré
qu’il n’a rien de rien d’un Zidane ». La
une de Marca de mercredi, avant donc
la très nette victoire de l’Espagne sur
l’Ukraine (4-0), hier, était déjà euphorique
: « Ont joué le Brésil, la France,
l’Italie, l’Angleterre, l’Argentine,
l’Allemagne, les Pays-Bas… Quelqu’un
a-t-il vu une équipe supérieure à
l’Espagne ? »
« L’étoffe le grattait
comme un vieux
pull-over »
L’Allemagne s’en donne aussi à cœur
joie. Bild, le plus gros tirage du pays
organisateur, titre : « France : c’était
vraiment pauvre ». Avant d’insister,
comme la plupart de ses confrères, sur
l’âge avancé des Bleus. « Le football
magique des Français appartient au
passé. La prestation des papys du
Mondial a été vraiment pauvre. » La
Berliner Zeitung parle d’un « Zidane
vieillissant ». La Süddeutsche Zeitung
écrit que « le magicien s’est contenté
de contrôler les événements au petit
trot et de tripoter toutes les 60
secondes son brassard de capitaine,
comme si l’étoffe le grattait comme un
vieux pull-over ».
Enfin, en Grande-Bretagne, l’entrée en
lice des Français constitue du pain
bénit pour la presse, qui, même réputée
sérieuse, se déchaîne contre sa
cible préférée. « France zéro », titre le
Times dans son supplément consacré à
la Coupe du monde, accompagnant le
texte d’une photo de Henry à terre. Les
Bleus, « peu inspirés », ont joué « au
petit pas », poursuit le journal. Pour la
troisième fois après le Mondial 2002 et
l’Euro 2004, « la France a paru l’ombre
de l’équipe qui fut la meilleure du
monde en 1998 et domina l’Europe en
2000 », écrit le Daily Mirror. Enfin, le
Guardian personnalise ses critiques,
jugeant Zidane « le membre le plus
impressionnant d’une équipe
médiocre », même si « l’ancienne
grandeur et l’impact ont disparu ». Et
de s’en prendre à Raymond Domenech,
« qui n’apparaît pas comme la
personne capable de galvaniser » les
siens. Le sélectionneur français, qui
aime tant la presse, appréciera la différence
de traitement et de mansuétude
entre les journaux français et étrangers…
– F. L. D.