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L’OM jouera bien tous ces matches à domicile au stade Vélodrome cette saison.
Voilà la grande nouvelle de la conférence presse organisée ce jeudi 31 juillet 2014, à l’Hôtel de Ville de Marseille, en présence notamment du Sénateur-maire, Jean-Claude Gaudin, de l’actionnaire principale de l’Olympique de Marseille, Margarita Louis-Dreyfus, du président de la SASP OM, Vincent Labrune, et de l’adjoint au maire en charge des Finances, Roland Blum.
Les deux dirigeants olympiens sont arrivés peu avant 16 heures à la mairie, accueillis par une nuée de photographes, caméramen et journalistes. Ils ont immédiatement rejoint le Sénateur-Maire dans son bureau pour une entrevue privée de quelques minutes.
Ils se sont ensuite installés à la tribune face aux médias.
Margarita Louis-Dreyfus s’est adressée la première à l’assistance, exprimant sa satisfaction après l’accord trouvé entre les différentes parties, permettant d’assurer aux supporters de l’OM leur présence au stade Vélodrome lors des rencontres de l’Olympique de Marseille, et ce pour les trois saisons à venir. Après avoir réaffirmé son «attachement pour le club» et «les efforts consentis par les deux parties pour parvenir à cet accord», l’actionnaire principale a cédé la parole à Jean-Claude Gaudin.
Le Sénateur-Maire a insisté sur «les liens qui unissent la ville de Marseille à l’Olympique de Marseille», avant de préciser un peu plus en détails les termes de la convention signée entre les deux parties pour les trois prochaines années.
Plusieurs points sont à souligner :
- la SASP Olympique de Marseille versera une redevance annuelle fixe de 4 millions d’euros hors taxes.
- Cette redevance est fixée exceptionnellement à 3 millions d’euros hors taxes pour la saison allant du 1er août 2014 au 31 juillet 2015.
- Si la SASP Olympique de Marseille réalise un chiffre d’affaire annuel sur l’activité de billetterie hors prestations supérieur à 20 millions d’euros hors taxes, la Ville de Marseille bénéficie d’un intéressement de 20% sur la part de ce chiffre d’affaire excédant 20 millions d’euros.
Une fois les choses clarifiées, Margarita Louis-Dreyfus et Jean-Claude Gaudin ont signé ce protocole d’accord conclu pour la période du 1er août 2014 au 31 juillet 2017. Celui-ci englobe notamment tous les matches de la saison 2014-15. La rencontre OM-Montpellier du 17 août prochain se jouera donc bien au stade Vélodrome.
Les détails contractuels étant réglés, est ensuite venu le temps du jeu des questions/réponses avec la presse.
L’occasion pour Vincent Labrune de prendre la parole et d’affirmer «être ravi de cet accord».
Une fois les sollicitations médiatiques terminées, chacun est reparti de son côté, l’esprit léger.
Les supporters de l’OM peuvent être rassurés : ils ne quitteront pas le stade Vélodrome de sitôt.
LA DECLARATION DE MARGARITA LOUIS-DREYFUS
«Tout le monde ici est d’accord pour dire que l’OM doit jouer au Stade Vélodrome.
«Je suis heureuse que nous soyons parvenus à un compromis acceptable pour le club et la mairie de Marseille.
«La Mairie, mais aussi l’OM, ont dû faire un effort considérable pour que nous puissions signer cet accord aujourd’hui. Car, pour ma part, il s’agit d’un geste fort que je fais pour nos supporters, mais aussi en direction de tous les Marseillais, pour qui l’OM est tellement important.
«Aujourd’hui, je laisse à monsieur le maire, le soin de répondre à toutes les questions de la presse.
«Je m’exprimerai publiquement sur le sujet après l’accord final voté par le Conseil municipal, en octobre prochain.»
LA DECLARATION DE JEAN-CLAUDE GAUDIN
«Nous allons signer le protocole qui scelle l’accord des conditions de votre accueil au stade Vélodrome pour les années à venir.
«Cet accord est un consensus de nos deux institutions, symbole de notre intérêt commun. Il sera réaffirmé devant le Conseil municipal de la Ville à l’automne prochain, ouvrant ainsi une page vierge de nouvelles histoires d’amitié et d’exploits sportifs, et pourquoi pas rapidement renouer avec la Ligue des champions !»
LA DECLARATION DE VINCENT LABRUNE
«Aujourd’hui, on a un accord qui nous permet, à ces montants encore une fois avec un fixe revu à la baisse et une part variable, on rentre dans un schéma win-win (gagnant-gagnant). C’est-à-dire, si on augmente nos recettes, on en reverse une partie et si on ne les augmente pas, on ne se met pas un boulet au bout du pied. C’est tout simplement du bon sens. Ça s’appelle de la gestion d’entreprise.
«Nous sommes arrivés à un accord plus qu’acceptable pour les deux parties.
«On est ravi de cet accord.»