Le nouveau Stade Vélodrome

sa sera Pernod alors

Panmassaliaikos Stadion Velodromon.

En grec, ce serait mignon tout plein, vu que l'OM s'appelle Olympique en hommage aux phocéens.

Lo Provençau, c'est quoi s'te marque?

Du grec de pacotille !

je vois plutôt une marque de charcuterie " vélodrome Cochonou " ou alors les capotes " Manix vélodrome " ça aurai de la gueule

Ou Dove.

Ca fera le Vél Dove.

Quand on voit ce que la Mairie a fait avec l'Hôtel-Dieu, on peut imaginer que tout est possible...

qu'est-ce qu'ils auraient pu en foutre de toute façon?

IceCold, un musée d'art pour tous par exemple. Même si, énième..

Ou Dove.

Ca fera le Vél Dove.

pretender, ils ont ouvert le MUCEM, le FRAC, Regards de Provence, & le CEREM il y a peu, ont blindé la Nouvelle Friche pour la transformer en pole de street art, et refont le musée Antique. A coté de ça, le Musée des BA fait rire tant il fait pitié, et le MAC fait pitié tant il fait rire. Je suis évidemment ok quand on me dit qu'un nouveau lieu ouvert à la Culture s'ouvre, et dans ma conception des choses, ils auraient pu faire des millions de choses :
- l'inclure dans un projet scolaire? délocaliser certaines parties de l'Université là-bas?
- y créer un parc Babylonien
- l'épurer et le transformer en lieu de passage
- pourquoi pas un musée multimédia, type la Gaité Lyrique sur Paname.

BREF, y'avait à penser. Mais. Puisque l'avis d'une simple citoyen ne prend jamais en compte les contraintes et "besoins" économiques (et les foutaises qui vont avec), et que ça ne sert presque à rien d'en parler. je me demande quoi d'autres qu'un Hotel pour riches aurait pu devenir de batiment. Les Lyonnais ont transformé le leur en centre commercial, c'est tout autant pathétique. Mais à part ça ?

Le notre est classé sur Clermont et la mairie n'a même pas voulut le racheté aux CHU....
Le bâtiment va partir dans le privé avec un parc en plein centre de Clermont....
Et le maire a modifié le pos pour pas qu'il fasse du béton.

Le conseil municipal de Clermont-Ferrand a adopté vendredi soir la treizième révision du plan d’occupation des sols (POS) dont la partie la plus importante concernait l’Hôtel Dieu. Après une heure et demi de débat et pas moins de 14 interventions, il a été adopté par 46 voix contre 7. Les deux élus MRC n’ont pas participé au vote.

Le Maire avait lancé cette révision pour des « intérêts généraux urbanistiques permettant de garantir la qualité du projet qui sera réalisé sur le site de l’Hôtel-Dieu. » Les élus se sont montrés pour la plupart farouchement opposés au projet des promoteurs privés mais aussi à la gestion du dossier.

Le POS sera plus contraignant en matière d’urbanisme et limitera donc le projet des promoteurs privés qui ont acheté le terrain au CHU pour 25 millions d’euros. C’est probablement devant la justice que le débat va se poursuivre. Ainsi, tant les investisseurs privés que le CHU sont déterminés à contester la décision de la Ville.

Serge Godard prend ainsi le risque d’enlisement du dossier mais l’a assumé vendredi soir : « Il y aura peut-être une friche… Mais je préfère que la friche dure quelques années plutôt que voir du béton qui durera deux siècles. » La préemption l’été dernier aurait probablement évité les deux.

Je vois pas en quoi ça porte à rire. Les politiques d'aujourd'hui font face à une période de crise associée à un développement permanent des connaissances dans le BTP ; les deux mis l'un dans l'autre incitent à la construction d'horreurs séculaires, des projets qu'on décide aujourd'hui et qu'on ne sera plus capables de détruire pendant plusieurs décennies.

Sa mairie n'avait sans doute pas les moyens pour s'engager dans un tel projet, il n'y va pas mais en meme temps ne balance pas une telle oeuvre au premier offrant.

Cela porte à rire car en face tu as les deux plus beaux centres commerciaux en béton et c'est le procédé pour les baiser qui me fait rire surtout que les mecs commençaient déjà sa pignoler sur les ventes qu'ils auraient pu faire.
Et les 25 millions l'Etat aurait pu les sortir si c'était Hortefeux le maire de Clermont.

Quand on voit ce que la Mairie a fait avec l'Hôtel-Dieu, on peut imaginer que tout est possible...

qu'est-ce qu'ils auraient pu en foutre de toute façon?

Une annexe universitaire, une spectaculaire maison des associations qu'en sais je ? En tout cas pas le voler aux marseillais, surtout considérant ce qu'était sa fonction première.

Un pur escandale pour moi.

Ou Dove.

Ca fera le Vél Dove.

Faire référence à Vincent ELBAZ qui joue dans LA VERITÉ SI JE MENS sur ce post c'est grandiose.

Omlive, le bon gout, toujours

Mediafoot Marseille ne semble pas convaincu par les possibilités de vente du Vel du fait du PPP :

Information

Vendre le vélodrome ? Impossible !

Un candidat à la Mairie de Marseille a lancé l'idée de la vente du stade vélodrome. Un bon coup de pub... qui a peu de chances de voir le jour.


A un an des élections municipales, la bataille est lancée à Marseille. Et chacun y va de la sienne ! Au milieu du débat, certains ont compris que le stade vélodrome et l'OM représentent un enjeu important. Candidat à la primaire socialiste, Patrick Mennucci propose ni plus ni moins que de vendre le stade vélodrome s'il est élu à la place de Jean-Claude Gaudin. Cette idée lumineuse permettra à l'OM "de se doter d’une grande équipe pour retrouver les sommets du football européen." L'argument fait mouche. Sauf qu'il a peu de chances de se prolonger dans les faits au-delà de la campagne de M. Mennucci. Et pas uniquement parce que le socialiste part très loin dans les sondages de la primaire organisée par son parti.


La Mairie et Arema liées par un PPP de 35 ans

La vente du stade vélodrome est tout simplement impossible. Ou alors il faudrait que M. Mennucci, ou l'un de ses amis qui souhaiterait reprendre sa proposition, se lance dans une opération très périlleuse et très coûteuse... pour la Mairie ! Si M. Mennucci veut vendre le stade vélodrome c'est pour économiser les onze millions d'euros (11,5 en fait) que la municipalité doit verser à Arema lors des 35 prochaines années. C'est justement ce détail que celui qui se voit déjà installé à l'Hôtel de Ville semble oublier.



Car avant de savoir si ce serait une bonne chose pour les supporters (on peut en douter mais ce n'est pas le sujet...) ni même de chercher un investisseur susceptible de racheter le stade vélodrome (et l'OM avec), la municipalité devra discuter avec... Arema. En novembre 2010, Jean-Claude Gaudin a signé un partenariat public privé (PPP) qui lie Marseille à Arema (filiale de Bouygues) pour 35 ans. Arema est chargée de la conception, la rénovation, la restructuration, la maintenance et l’exploitation du stade (coût du projet 269,4 millions). C'est Jean-Claude Gaudin qui a choisi cette option du PPP en juin 2009. A l'époque, le conseil municipal, dont M. Mennucci fait partie, avait validé ce choix à l'unanimité. "Je ne serai pas le maire qui vendra le vélodrome", répète à l'envi celui qui avait repoussé les avances Robert Louis-Dreyfus.


Un contrat quasiment impossible à rompre

Le PPP c'est quoi ? Il permet de confier en un seul marché, conception, construction, entretien et gestion d’un équipement public. Il est utilisé pour des centres hospitaliers, des établissements pénitentiaires, des bâtiments publics et donc des enceintes sportives. Très critiqué quand il échoue, le PPP est la solution pour des pouvoirs publics qui n'ont pas les moyens ni les compétences pour s'engager dans des grands travaux. Avec cette sorte de "leasing", ils s'offrent le luxe de ne rien gérer pour une longue durée. Lié par contrat, l'organisme privé ne peut laisser péricliter le bâtiment et s'engage à le rendre en parfait état au terme de l'engagement. Cela évite les coupes franches dans les budgets d'entretien d'une Mairie... A l'inverse, le risque est de voir se dérouler un drame comme au Mans où le club relégué en DH laisse une magnifique MMArema à une municipalité contrainte de financer un équipement inutile. Pire même, Vinci, la société d'exploitation, avait intégré une clause qui lui permet de se retirer en cas de disparition du club.



Le PPP comme son nom l'indique lie deux parties : l'une publique, l'autre privée. Si la Mairie devait céder le Vel' à une personne physique (Margarita Louis-Dreyfus ou un repreneur) ou à une société (l'OM ou autre) l'entité publique serait rayée. Donc le contrat devrait être rompu. Est-ce possible ? "C'est très difficile à envisager. L'idée d'un PPP est de pérenniser l'équipement public, nous explique Marie Le Hénaff Déléguée Générale Adjointe du "Club des PPP" qui oeuvre pour la promotion de ce type de pratique. C'est un contrat très lourd, complexe et rigide. Son but est de sécuriser toutes les parties qui s'engagent afin d'éviter toute mauvaise surprise." Comme la lubie d'un nouveau Maire par exemple...


Et le programme immobilier ?

Sollicitée, Arema n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet. "Car c'est totalement inutile d'évoquer un tel sujet", glisse-t-on. Si la Mairie de Marseille voulait casser le contrat, elle devrait régler une indemnité monumentale à Arema que le profit de la vente couvrirait à peine. M. Mennucci estime à 300 millions d'euros le profit d'une vente. A la louche...



Autre problème de taille, le PPP prévoit outre le stade vélodrome, un gigantesque programme immobilier de 250 millions d'euros qui comprend plusieurs résidences (étudiants, logements sociaux...), un centre commercial, un complexe hôtelier, un pôle santé et un pôle tertiaire. Dissocier les deux ensembles serait invraisemblable. Autant dire que la vente du stade vélodrome n'est pas pour demain. Ni après-demain.


Ivan Bonet, à Marseille

Sur le fait de dissocier les 2, le Vel et les autres chantiers, c'est de la merde.
Par contre, oui ce serait difficile et ça prendrait du temps, ça coûterait aussi un paquet de ronds, mais c'est pas impossible en soi.

Si un investisseur rachète l'OM et arrose avec des élus intelligents en face de lui, je persiste à penser que c'est en soi possible de le faire.

402.5M€ sur les 35 ans de contrat. Rien que pour la "location".

Tout se négocie.

Si la ville négocie un chantier porteur avec Arema en compensation par exemple.

D'ailleurs il me semblait avoir lu ou entendu que si Bouygues a remporté l'appel d'offre, c'est que la mairie souhaitait casser son image de "Veoliand", qui est le surnom donné à Marseille par les services de l'Etat.