pourquoi ?
voila la reponse:
Il peut partir selon les règlements FIFA
EN VERTU DE L’ARTICLE 17, alinéa 3, du règlement du
statut et du transfert des joueurs publié par la FIFA (été
2005), William Gallas, sous contrat jusqu’en juin 2007, peut
« rompre unilatéralement » son bail avec Chelsea où il est
arrivé en 2001 « sans sanction sportive ». Il a en effet terminé
une période dite « protégée » de trois saisons (deux saisons
pour les joueurs ayant signé à l’âge de 28 ans ou plus)
durant laquelle il n’a pas prolongé son engagement en
faveur du club londonien. En conséquence, il lui suffit
d’envoyer, au pis quinze jours après le dernier matchde compétition,
un« préavis de rupture » par lettre recommandéeà
son employeur pour l’informer de son départ. Cette missive
doit détailler le montant de l’indemnité versée à Chelsea.
Cette dernière est calculée selon trois critères :
– Elle comprend d’abord le montant des salaires bruts restants
dus, soit ici les douze derniers mois de Gallas.
– La chambre de résolution des litiges de la FIFA, qui a statué
sur cette possibilité fin septembre 2005 à Zurich, peut
toutefois être saisie par le club quitté, ce dernier prétextant
que la valeur marchande du joueur est nettement supérieure
à celle qu’il avait à son arrivée. Dans ce cas, et si cet argument
est retenu, le montant des salaires restant dus peut
être multiplié par un coefficient maximum de 1,5.
– Enfin, à cette somme s’ajoute le montant d’un éventuel
transfert payé par Chelsea à l’époque de l’arrivée du joueur,
amorti des saisons passées à Londres. Exemple : si Gallas
avait coûté 10Mpour un contrat de cinq ans et qu’il ne lui
restait qu’une saison, le montant versé à Chelsea aurait été
de 2 M (1/5 des 10 M). Dans le cas actuel, Gallas ayant
prolongé depuis son arrivée à Londres (mais en dehors de la
période protégée), ce rajout semble impossible.
Depuis l’été 2005, un seul joueur en Europe, en l’occurrence
Philippe Mexès, a rompu unilatéralement son contrat.
C’était avec l’AJ Auxerre pour s’engager avec l’AS Rome.
Mais le défenseur avait été sanctionné de six semaines de
suspension par le Tribunal arbitral du sport car il avait prolongé
son bail dans l’Yonne un an plus tôt. En effet, « la
période protégée recommence lorsque lors du renouvellement
du contrat, la durée du contrat précédent est prolongée.
» – J. D.