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TOIFILOU MAOULIDA ne sait pas
encore ce qu’il écrira sur sa prochaine
bandelette. De celles qu’il a pris l’habitude
de sortir à chaque but marqué,
la première pour Jean Fernandez, la
seconde pour sa maman hospitalisée,
la troisième affichant « Fier d’être
Marseillais ». Il va falloir innover.
Albert Émon lui a bien suggéré de
mettre une annonce pour vendre sa
voiture. L’attaquant sourit : « Je me
fais chambrer pour ça mais je ne l’ai
pas calculé. Contrairement à ce que
l’on pense, je ne les prépare pas à
l’avance. Je les écris à l’instinct. Et tant
que je marque... »
L ’ex-Montpel l iéra i n se pose
aujourd’hui comme l’attaquant le plus
efficace de ces dernières semaines à
l’OM. Deux buts et deux passes décisives
en Championnat, trois buts en
Coupe de France : il a retrouvé toute
l’efficacité qu’il avait perdue àMonaco
en début d’exercice. « Si j’ai un regret
cette saison, ce sont ces six mois
passés à Monaco, observe-t-il. Je suis
arrivé avec Didier Deschamps, que je
considère comme l’un des meilleurs
entraîneurs français, mais ce fut très
court. Trop vite, je me suis retrouvé
avec Guidolin, qui ne me connaissait
pas et qui ne m’a jamais fait
confiance. » Or le jeune attaquant né
à Kani Keli, à Mayotte, marche à
l’affectif. Toute sa carrière le prouve.
Dès qu’il est apprécié par un entraîneur,
il se remet à marquer ou à faire
marquer. Ce fut le cas avec Gourcuff
ou Bölöni, à Rennes,et…Fernandez, à
Metz. « À Rennes, j’ai d’abord connu
quatre entraîneurs en deux ans avec
des fortunes diverses, se souvient
l’attaquant. L’année dernière, ça s’est
très bien passé, nous avons réussi un
bon Championnat et nous avions coiffé
l’OM sur le poteau pour la 4e place.
Mais c’est àMetz, où j’avais été prêté,
que j’ai fait ma meilleure saison, avec
13 buts (12 en Championnat et 1 en
Coupe) et 6 passes décisives. »
Fernandez : « Nous
le voulions déjà
en début de saison »
Jean Fernandez l’apprécie donc énormément.
« Nous le voulions déjà en
début de saison, avec José (Anigo),
confirme-t-il. Mais il avait donné sa
parole à Monaco. Il possède de
grandes qualités de vitesse et il a le
sensdu but. Il faut qu’il travaille encore
un peu techniquement mais il a aussi
une excellente mentalité. Et puis, surtout,
il a grandi ici et avait une très
forte envie de venir à Marseille. »
En acceptant ce prêt à l’OM pour six
mois, Maoulida en effet réalise son
rêve de gosse des cités, en l’occurrence
celle des Lauriers, dans les quartiers
nord de Marseille. Il n’avait pas un an
quand il est arrivé à Malpassé. Et,
commetous les « minots », il a rapidementtaquiné
le ballon dans le club voisin,
dans les années 90, au plus fort de
la folie OM. Commetous les gamins de
son âge, Maoulida utilisait tous les
stratagèmes possibles pour entrer
dans le Stade-Vélodrome admirer
Papin et Waddle. « On se débrouillait
avec les contrôleurs souvent, expliquet-
il. J’ai des souvenirs mémorables
dans cet ancien Vélodrome et puis,
un jour, j’ai pu aller les voir de près à
Luminy, là où ils s’entraînaient. J’ai
gardé les autographes longtemps. »
Ses meilleurs potes, Amidou, Éric, Olivier
et « Tinou » sont toujours là. Et lui
n’en rajoute pas quand il raconte son
bonheurde porter le maillot blanc etde
faire chavirer le Vélodrome. Alors il
s’accroche, avec ses coéquipiers, à
l’espoir de qualifier l’OM pour la Ligue
des champions. « Ce n’est pas fini,
affirme-t-il. Il reste six matches, ce doit
être six finales. N’importe quelle
équipe peut faire un faux pas. Nous
sommes à l’affût. »
HÉLÈNE FOXONET
drogba the best a écrit:=D> jeannot mais bon a mon avis ribery sera a gauche et maoulida a droite et pagis derriere niang
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