a Fédération internationale, réunie jeudi en comité exécutif à Zurich, a annoncé l'instauration de sanctions pour tenter de lutter contre le racisme ou la discrimination dans les stades.
« Les sanctions prévues sont des matches de suspension ou une déduction de points ou alors la disqualification de l'équipe », a annoncé la Fifa. De trois points pour une première condamnation à six en cas de récidive, l'instance internationale qui espère ainsi décourager les imbéciles de sévir dans les tribunes des stades de football. « Chaque confédération et association membre de la Fifa devra inclure ces mesures dans son règlement, et toute association qui enfreindrait cet article pourra être privée de toute compétition internationale pendant deux ans », a-t-elle précisé.
Récemment, le Camerounais Samuel Eto'o avait été la cible de cris racistes proférés par des supporters du club de Saragosse. L'attaquant barcelonais avait voulu quitter la pelouse avant de se raviser sous la pression de ses coéquipiers et de son entraîneur Frank Rijkaard. En novembre 2004, pareille mésaventure était arrivée à l'Ivoirien de Messine, Marc Zoro, pris à partie par des fans de l'Inter Milan.
Très engagé dans la lutte contre le racisme, Lilian Thuram s'est exprimé devant les membres du Comité exécutif. « Maintenant que les clubs et les fédérations sont mis dans l'obligation de trouver une solution, ils trouveront les solutions qu'il faut pour endiguer ce fléau », a déclaré l'international tricolore.
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Les incidents à caractère raciste ou discriminatoire pourront entraîner des sanctions sous forme de matches de suspension ou des déductions de points : trois pour une première condamnation, six en cas de récidive. Si les incidents devaient se répéter, l'équipe concernée pourrait être exclue de compétition. Les Fédérations et leur confédérations devront ajouter ces mesures à leur réglement. Toute infraction à cet article peut coûter jusqu'à deux ans d'exclusion de compétition.
Adieu le PSG, la Lazio et compagnie...