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23 Mar 2006, 17:28
Espérons, je ne pense pas qu'il abandonne au sens premier du terme... et nul doute que le côté théatral de sa sortie était prévu sinon calculé. Par contre cela risque d'être délicat d'obtenir une rallonge pour les transferts.
24 Mar 2006, 13:35
Foot - Justice-OM : Le club réclame 3,1 millions
Après deux semaines de débats, place aux plaidoiries des parties civiles dans le procès des comptes de l'OM. Le club a réclamé vendredi 3,1 millions d'euros de dommages-intérêts à sept des quatorze prévenus, dont son ancien entraîneur Rolland Courbis.
Ont également été visés par l'avocat Paul Lombard, trois agents, deux intermédiaires et l'ancien directeur sportif de Bordeaux, Charles Camporo. L'OM estime avoir subi des préjudices dans cinq des quinze transferts de ce dossier, ceux du Ghanéen Arthur Moses, du
Paraguayen Ricardo Rojas Mendoza, de l'Ivoirien Ibrahima Bakayoko, et des Français Sébastien Perez et Claude Makelele.
Aucun dommages-intérêts réclamés cependant à l'actionnaire principal du club Robert Louis-Dreyfus et aux ex-présidents délégués Jean-Michel Roussier et Yves Marchand, «ces personnes qui nous sont chères», selon l'avocat
source: l'equipe.fr
Quelqu'un connait cet autre MENDOZA ? ? ??
24 Mar 2006, 13:37
superolive, c'est un joueur qu'on acheté mais qui est jamais venu
24 Mar 2006, 13:41
Pancho11, merci j'avais peur que ce soit le père de notre Merdoza
sinon je pense que Courbis n'est pas tout blanc dans cette histoire, il risque de prendre cher ....
24 Mar 2006, 13:56
gigi a écrit:avec RLD on regresse d'année en année. Plus il restera, plus l'apres RLD sera precaire. Ceux qui disent que le club disparaitra a son depart, finiront par avoir raison. Ds 10 ou 15 on vaudra plus gd chose a ce train la.
On prend un exemple d'accord....
Tu gagnes 10 ME à "l'euro million" (je te le souhaite...) et la première chose que tu fais c'est d'aller chez le concessionnaire Porsche le plus proche pour t'acheter la dernière 911 Turbo 4 !....
Le concessionnaire te fais la vente, te propose les modèles, te fais cadeaux des tapis de sols Porsche, te donne une casquette des 24h du Mans....et l'affaire est faite !
Putain, t'es trop fier avec ta 911 bouffon !
Bon, je continue, tu t'éclates avec ta bagnole, tu fais les vidanges obligatoires, tous les contrôles, au bout de 5000 kms y'a un peu de fuméee qui sort au démarage, tu mènes ta voiture chez ton concessionnaire, il te la garde une journée et te dit que tout va bien, c'était juste un réglage des soupapes à faire, une semaine après, le turbo pête et tu dois laisser ta Posche en réparation pendant 3 semaines....
Et maintenant, tu as la haine après la Française des Jeux ou après ton concessionnaire Porsche ??????
24 Mar 2006, 14:02
Di Maggio, auprès de toi ar tu lu ia niqué son reve de porsche
24 Mar 2006, 14:06
sonny a écrit:Di Maggio, auprès de toi ar tu lu ia niqué son reve de porsche
Sonny tu sors d'un repas bien arrosé ?
24 Mar 2006, 14:09
Pancho11 a écrit:Thorgal a écrit:La question n'est pas de savoir si les 10 ans passés sous RLD on été bon ou pas, on est tous d'accord la dessus.
La question est "qui" et "quoi" après RLD s'il s'en va... ? parce qu'on pourrait avoir pire...
donc on a un nul et faut pas qu'il parte car on risque d'en avoir un plus nul
on avancera jamais...
Mc Cormak a été aussi nul que RLD a Strasbourg, mais ils sont partis et le club est pas mort
Pas tout a fait mais ca va pas tarder. Marc Keller va se barrer a la fin de cette saison et là ca va etre terrible. C'était le seul compétent dans ce club.
24 Mar 2006, 19:19
qu'il reste finalement c'est pas bien grave,avec le tandem Diouf/Anigo tu peux aller loin,mais sa gestion desastreuse mis en cause au proces nuira encore pendant longtemps a l'Om ,tout ce temps et cet argent perdu ne se rattrape pas
24 Mar 2006, 22:59
genre on va aller loin avec Anigo/Diouf géré par Acaries et RLD
25 Mar 2006, 03:07
Pancho11 a écrit:genre on va aller loin avec Anigo/Diouf géré par Acaries et RLD
t'as oublié un gros poisson qui en plus fait son come back en commentant ce proces...
THIERRY DE LA BROSSE, quelles leçons tirez-vous de ce procès, en tant que dirigeant de l'OM ?
T. D. B. : On a vécu là une formidable leçon de droit en accéléré, équivalant à trois années de fac. On voit tout ce qu'il ne faut pas faire, et ce dont il faut se protéger. On voit aussi la nécessité impérieuse de respecter les règlements. Quand on nous demande d'effectuer un paiement aux Iles Vierges, ça doit faire tilt. On doit dire non. C'est le bon sens. La leçon principale, c'est donc de dire: "on ne rigole plus". C'est ce que j'explique aux gens autour de moi, notamment du secteur sportif, qui sont souvent des "non-sachant" dans le business. Ils voulaient parfois bien faire pour le club, ce qui ne signifie pas forcément bien faire par rapport à la loi. Aujourd'hui, la passion doit être dirigée par la raison. Auparavant, c'était l'inverse, le sportif prenait le pas sur le financier et cela a desservi Robert Louis-Dreyfus.
Avez-vous été confronté, jusqu'à récemment, à des risques de dérapages du type de ceux vus lors du procès ?
T. D. B. : Très clairement oui, par exemple sur des transferts ou des prêts de joueurs. Mais je les ai stoppés, et je n'ai pas eu de mal à être entendu. Il s'agissait d'habillages, paraissant anodins, pour rendre service à des agents ou des clubs. Un club russe voulait ainsi être payé à New York. Peut-être n'y avait-il pas de délit, mais j'ai dit non. J'ai plus été confronté à de l'ignorance qu'à de la malversation.
Le procès a montré les limites d'une gestion décentralisée du club, depuis Paris. A quelle genre de décision peut-on désormais s'attendre de la part de Robert Louis-Dreyfus ?
T. D. B. : Depuis mon arrivée, il n'y a déjà plus aucune décision financière prise à Paris, où seule la comptabilité paie et fournisseurs est assurée. Les investissements, dans tous le domaines, n'y sont plus décidés. Sur les décisions immédiates, attendons d'abord le jugement.
Mais tout le monde est dans l'attente d'un geste fort de Robert Louis-Dreyfus, venant conforter sa prise de conscience courageuse, montrant que les choses, au club, sont totalement reprises en main par son actionnaire.
eurosport
ds cette itv il casse habilement Diouf
le geste fort que papi Brossard attend, c'est pas un geste pour l'OM mais un geste pour sa gueule: qu'il vire Diouf et le nomme president.
il doit etre en train de harceler RLD en jouant sur le proces: "fais gaffe, sans moi Diouf serait aussi parti en couille... nomme moi n°1 et t'auras plus d'emmerdes"
le truc marrant c'est qu'il ns ressort du Bouchet tt craché a son arrivée a l'OM... celui la meme qui sera l'acteur principal du prochain proces qui se prepare
avec ce genre de gars on ni gagne ni financierement, ni sportivement.
25 Mar 2006, 10:26
C'est peu etre a cause de lui que Cissé n'est pas venu
25 Mar 2006, 13:01
gigi, ah oui j'avais oublié le pot de beuverie de RLD
25 Mar 2006, 16:52
gigi, si c'est pour Diouf, c'est du tacle à la carrotide ! Parce qu'autant on peut imaginer Anigo pas trop au fait des subtilités financières, autant parler à propos de Diouf (si c'est bien lui auquel il fait allusion) d'"ignorance plutôt que de malversation", c'est du foutage de gueule... Personne ne peut croire qu'un ex-agent comme Diouf est ignorant dans le domaine financier.
25 Mar 2006, 16:57
et un gros chéque, est ce un geste fort
25 Mar 2006, 19:18
L'OM, objet politique épineux, par Michel Samson
LE MONDE | 25.03.06 | 12h18 • Mis à jour le 25.03.06 | 12h19
e procès des dirigeants de l'Olympique de Marseille (OM), en cours depuis quinze jours devant le tribunal correctionnel de Marseille, a quelque chose de fascinant. Avant le réquisitoire, qui doit être prononcé lundi 27 mars, on a déjà appris combien sont grandes l'habilité et la rouerie de ceux qui ont dirigé ce club aussi explosif qu'incontrôlable. Et en tout cas rentable, car, s'il est une chose établie par deux semaines d'audience, c'est que ceux qui s'en occupaient, s'ils n'ont pas toujours brillé en matière de football, savaient parfaitement s'occuper de leurs portefeuilles. Ce procès apparaît comme celui de la gabegie - on augmente un joueur de plusieurs millions de francs au cours d'un repas trop arrosé - et de l'incompétence, avec un président qui ignore tout des règles élémentaires de la comptabilité.
Mais un club aussi mondialisé que l'OM, dont les affaires se traitent sur un marché planétaire et souvent défiscalisé, dépend aussi de supporteurs, puissants et fidèles. Ces passionnés sont d'autant plus gênants qu'ils sont, eux, sédentaires. Dans la galaxie OM, ce sont les seuls acteurs qui restent toujours sur place, quand les autres - dirigeants, joueurs, agents - viennent et vont, reviennent et repartent une fois leurs affaires faites. Ancrés dans leur terroir et leur passion, ces 45 000 abonnés, noyau dur d'un "supporteurisme" beaucoup plus étendu, représentent une force économique incontestable. Pour la seule année 2004, par exemple, leurs clubs organisés ont gagné 420 000 euros sur les 3,2 millions d'euros qu'ils manipulent. Cela leur donne une puissance économique incontestable, mais très relative quand on la compare aux sommes agitées dans le procès de l'OM : là, on paye une commission de 800 000 euros sur un seul coup de fil ; ici, on achète 3 millions de dollars un Argentin de 17 ans qui jouera trente et une minutes en tout et pour tout.
Mais les supporteurs sont aussi une force politique majeure, et c'est là que gît leur vraie puissance. Bernard Tapie, quand il dirigeait le club, dans les années 1990, avait su s'en servir pour s'imposer sur la scène politique locale et nationale. Ces passionnés à forte mémoire savent d'ailleurs rappeler l'épisode aux acteurs politiques qui les négligent : ils se comportent ainsi en groupes de pression avisés. Mais s'ils peuvent être considérés comme une force politique, c'est aussi et surtout parce qu'ils tiennent des discours qui dépassent largement la scène footballistique.
Ils parlent tactique et ballon, mais ils parlent aussi de la ville, qu'ils estiment "rebelle, métisse, pauvre". Les valeurs défendues par tous les groupes de supporteurs, dont aucun ne se réfère directement ou indirectement à l'extrême droite, se déclinent en effet sur trois plans. Politiquement, Marseille serait une ville rétive à l'autorité de l'Etat. Socialement, ce serait une ville populaire, ce qui est censé l'opposer aux villes de clubs aristocratiques, comme Monaco, ou bourgeois, comme Bordeaux, et bien sûr à Paris. Culturellement, ce serait une ville des métissages, ce qui explique la rareté du discours raciste sur les gradins du Vélodrome. Cet ensemble de valeurs s'inscrit sur un fond de victimisme, cette idée napolitaine qui fait qu'on se croit toujours victime de l'arrogance culturelle, politique et économique de l'Etat et de sa capitale.
Ce discours, relayé par la presse locale et de nombreux clercs, est aussi porté par les acteurs politiques, qui se rêvent au coeur du consensus identitaire, aussi imaginaire soit-il. Les élus et responsables politiques de la cité, maire ou président du conseil général par exemple, se montrent donc au stade en majesté, où ils convient les personnalités de passage. Et où ils relaient le discours des supporteurs abonnés aux virages. Mais les acteurs politiques se mêlent aussi des affaires sportives hors de l'enceinte du stade. On a même vu, en avril 2001, le conseil municipal être interrompu par le maire UMP, Jean-Claude Gaudin, afin de pouvoir commenter en direct l'arrivée du nouveau directeur sportif, le dangereux revenant, Bernard Tapie.
Cette soumission à l'ordre footballistique, exacerbée à Marseille mais largement répandue ailleurs, a une raison majeure : les hommes politiques marseillais, qu'ils l'aiment ou qu'ils en ignorent les règles élémentaires, ont peur du football, comme l'avait découvert le président Christophe Bouchet, renvoyé après une fronde des supporteurs relayée par des journalistes locaux. Car l'OM - qu'il faut comprendre comme un ensemble flou incluant la société à objet sportif proprement dite, les équipes pro et amateurs, les supporteurs organisés et une partie de la presse sportive - fait plus pour la renommée de la ville que toutes les opérations de communication officielles.
Les dirigeants politiques tentent donc régulièrement d'utiliser cette puissance d'image pour accroître l'attrait de la ville. Sur le terrain économique, quand ils essaient d'attirer des investisseurs ou la Coupe de l'America, et sur le terrain politique. Une bonne image de leur cité, que l'OM sait rendre joyeuse et consensuelle, est censée rejaillir sur la leur.
Malheureusement, l'OM peut faire aussi beaucoup, et très vite, pour la mauvaise réputation de Marseille. Un accident portant gravement atteinte à son image peut donc, en quelques minutes, détruire toute une politique patiemment organisée et mise en scène. Tout l'art des politiques consiste donc à essayer de profiter de sa puissance et de l'aura du club, tout en évitant les plâtres quand l'image du club se dégrade, par exemple lors d'un procès accablant. C'est évidemment impossible...
L'OM, "ce bien affectif commun, à la renommée extraordinaire", pour reprendre une expression de l'ancien président, Christophe Bouchet, est donc un "objet épineux", principalement pour deux raisons. Les supporteurs sont nombreux, idéologiquement puissants, et... évidemment électeurs. Et l'image de la ville peut être brusquement abîmée par des mésaventures liées à la cupidité ou à l'incapacité des dirigeants olympiens à stabiliser leur club, qu'ils soient des "self made men", issus du cru ou d'ailleurs. L'Olympique de Marseille semble ainsi vouée à rester, encore longtemps, un objet politique épineux.
25 Mar 2006, 20:40
burzet, pfff, ta pas plus long encore
27 Mar 2006, 11:28
D'après ce que je viens d'entendre, grosse journée sur le procès ajd, et tout le monde sont là, pas de vice de procédure ou autre.
"RLD blême au 1er rang", il commence à apparaître clairement qu'il était au courant d'assez de choses pour bien se douter du côté "hors la loi" de ce qui se passait dans son club (et il aura de plus en plus de mal à s'en défendre); cependant le Juge n'a pas l'air de vouloir l'accabler...
... ce qui n'est pas le cas pour le gros Rolland, c'est la 1ère fois que j'entends perso qu'il s'agit pour lui de s'être "gavé" pendant tous ces transferts (mais il n'est pas le seul), il est mm considéré par le Juge comme LE maître d'orchestre de tout ce système et qu'il en a profité pour s'en mettre "
plein les poches". Ouch!!
Ca commence à sentir mais alors sérieusement le roussi pour Courbis, qui risque de faire comme dans le Monopoly, et "
sans passer par la case Départ" non plus...
Et plus globalement ce procès va laisser des traces. On verra les répercussions sur le mental (et le compte en banque lol) de RLD et sa situation actuelle à l'OM...
27 Mar 2006, 12:20
C'est pour transferer une pointure...
Jodko.