13 Fév 2006, 16:29
13 Fév 2006, 17:30
13 Fév 2006, 18:33
13 Fév 2006, 18:50
13 Fév 2006, 18:51
Ber13 a écrit::shock:
"... lors du repas après la finale, 2 hommes en noirs sont dans la salle et quelqu'un me dit: tu vois les mecs là-bas ? il viennent chercher de l'argent .... j'en dirai pas plus car je ne veux pas polémiquer (sic) ..."
13 Fév 2006, 18:51
13 Fév 2006, 19:14
13 Fév 2006, 19:54
13 Fév 2006, 21:46
13 Fév 2006, 23:14
14 Fév 2006, 01:07
14 Fév 2006, 02:29
14 Fév 2006, 09:20
spooky a écrit:Il est grave qd meme Eydelie, "ouai j'ai vu des mecs en noir rentrer ds un bureau, eux je sais pas qui c'est
14 Fév 2006, 09:41
14 Fév 2006, 09:48
DE CE LIVRE confession (1), il ressort
essentiellement deux personnages,
Jean-Jacques Eydelie et Bernard
Tapie. À l’été 1992, lors de leur
première rencontre, le président de
l’OM dit à celui qu’il est en train de
recruter : « Je préfère que tu casses
les adversaires que mes joueurs. Tu
es un fou dangereux. Je préfère
t’avoir avec moi que contre moi . »
Eydelie enchaîne : « Il m’a très bien
cerné. Je revendique sa description
. » Dans l’épilogue de son livre,
il évoque ainsi pour la dernière fois
la relation avec son ex-président :
« J’ai porté Tapie en triomphe. Je ne
renie pas les gens aussi vite, surtout
après un titre de champion
d’Europe. Je n’oublie pas que c’est
lui qui m’a recruté. Il a cru en moi.
C’est l’unique chose que je lui dois.
Sinon, avec ses mensonges, il m’a
pris pour un con, du début à la fin. »
Jean-Jacques Eydelie est donc un
soldat trompé. Commencé en juillet
1992, son parcours à l’OM s’est terminé
le 27 juin 1993 en prison, pour
cause d’affaire VA-OM. Onze mois
au sommet, dans ce qui était cette
saison-là le meilleur club européen,
pour cette conclusion : « Cette
affaire m’a détruit sportivement et
humainement. Il m’a fallu treize ans
pour m’en remettre. »
Au long des pages, en fil rouge, il est
question des promesses non tenues
par Bernard Tapie. Tout part de cette
scène fondatrice, le 16 mai 1993 sur
le Phocéa, le bateau du président de
l’OM. Eydelie raconte : « Je me
retrouve dans un immense salon aux
vitres fumées et aux profonds divans
pastel. À mes côtés, Didier Deschamps
et Marcel Desailly (2). Nous
restons debout. Face à nous, Jean-
Pierre Bernès et Bernard Tapie. En
trente secondes, ce dernier nous
présente ce que je définis comme
une mission.
– “Va falloir contacter les joueurs
que vous connaissez à Valenciennes.
Burruchaga, Glassmann et
Robert. Faut pas qu’ils fassent les
cons et qu’ils nous cassent avant la
finale contre Milan. Vous les
connaissez bien ?”
Nous répondons de manière collégiale
par l’affirmative. Tapie n’en dit
pas plus. Dorénavant, son bras droit
prend l’opération en main. »
Le soldat Eydelie raconte ses réticences,
puis son obéissance aux
ordres et sa fidélité au « patron ».
Malgré la promesse non tenue par
Tapie de prolongation de contrat
évoquée début mai 1993. Avec cette
ligne de conduite à son arrivée en
prison : « Je reste fidèle à mon engagement
envers Tapie. Je ne dis rien.
Surtout pas la vérité. »
« Deschamps
est notre capitaine.
Mais il ne nous
représente pas »
De début mai 1993 à mars 1995, le
début du procès de l’affaire VA-OM,
Eydelie décrit le jeu du chat et de la
souris entre le joueur et son président.
Le premier réclame, le second
promet : « Un million de francs
(152 000 euros) par saison jusqu’à
la fin de ma carrière professionnelle.
» En attendant, raconte Eydelie
« l’ancien ministre subvient à
mes besoins ». Avec trois versemen
t s de 500 000 f r an c s
(76 200 euros) au total remis par
Marc Fratani, bras droit de Tapie et
Luciano d’Onofrio (agent). L’ex-président
de l’OM le met en relation
avec Boca Juniors en août 1993.
Eydelie se rend à Buenos Aires, rencontre
Diego Maradona mais, suspendu
dix-huitmois, il ne pourra pas
jouer en Argentine.
Eydelie ne percevra jamais lemillion
de francs par saison, mais, au procès,
il n’a pas lâché Tapie. Malgré les
sollicitations de Jean Fournet-
Fayard et Noël Le Graët (présidents
de la Fédération et de la Ligue à
l’époque) selon Eydelie. Qui affirme
que le premier lui dit à l’automne
1993 : « Si tu enfonces Tapie, tu
auras toutes les chances de rejouer
au football. On atténuera ta sanction.
» Des propos qu’Eydelie dit
avoir été enregistrés par un avocat
ami de Tapie.
Eydelie écrit aujourd’hui : « Avec ce
livre, je me libère d’un poids qui
m’étouffe depuis le mois de mai
1993 – voire bien avant (…). J’évoquerai
donc le rôle de Bernard Tapie.
Je n’ai plus rien à cacher. »
Ses relations avec son ex-président,
l’affaire VA-OM constituent l’essentiel
de ce livre. Dans lequel l’évocation
dudopage à l’OM par Eydelie en
reste au stade des interrogations.
S’il évoque la séance de piqûres
avant la finale deMunich, plus loin il
affirme : « Je n’ai jamais assisté à
des séances de “charge” réunissant
l’ensemble des joueurs. » En
revanche, Eydelie aborde clairement
les « soupçons de corruption
», les pratiques à l’époque en
cours à l’OM dans ce domaine. Il
redevient cependant moins affirmatif
au chapitre du « côté obscur »,
c’est-à-dire l’influence du « milieu »
à l’OM.
Pour le reste, Didier Deschamps fait
l’objet d’une charge féroce : « Malgré
son jeune âge, vingt-quatre ans,
il est notre capitaine. Mais il ne nous
représente pas. Il ne défend pas nos
revendications, nos intérêts. Individualiste,
seuls les siens comptent. »
Reste une question à laquelle Jean-
Jacques Eydelie ne répond pas dans
ce livre. Et si Bernard Tapie avait
tenu sa promesse ? Le soldat trompé
serait-il, comme aujourd’hui,
repenti ?
LA RUBRIQUE FOOTBALL
(1) Je ne joue plus, par Jean-Jacques
Eydelie avec la collaboration de Michel
Biet, Éditions de l’Archipel, 216 pages,
15,95 euros. À paraître demain.
(2) Joint hier au téléphone, Marcel
Dessailly n’a pas souhaité commenter
les propos de son ancien coéquipier.
14 Fév 2006, 10:01
gob a écrit:DE CE LIVRE confession (1), il ressort
essentiellement deux personnages,
Jean-Jacques Eydelie et Bernard
Tapie. À l’été 1992, lors de leur
première rencontre, le président de
l’OM dit à celui qu’il est en train de
recruter : « Je préfère que tu casses
les adversaires que mes joueurs. Tu
es un fou dangereux. Je préfère
t’avoir avec moi que contre moi . »
Eydelie enchaîne : « Il m’a très bien
cerné. Je revendique sa description
. » Dans l’épilogue de son livre,
il évoque ainsi pour la dernière fois
la relation avec son ex-président :
« J’ai porté Tapie en triomphe. Je ne
renie pas les gens aussi vite, surtout
après un titre de champion
d’Europe. Je n’oublie pas que c’est
lui qui m’a recruté. Il a cru en moi.
C’est l’unique chose que je lui dois.
Sinon, avec ses mensonges, il m’a
pris pour un con, du début à la fin. »
Jean-Jacques Eydelie est donc un
soldat trompé. Commencé en juillet
1992, son parcours à l’OM s’est terminé
le 27 juin 1993 en prison, pour
cause d’affaire VA-OM. Onze mois
au sommet, dans ce qui était cette
saison-là le meilleur club européen,
pour cette conclusion : « Cette
affaire m’a détruit sportivement et
humainement. Il m’a fallu treize ans
pour m’en remettre. »
Au long des pages, en fil rouge, il est
question des promesses non tenues
par Bernard Tapie. Tout part de cette
scène fondatrice, le 16 mai 1993 sur
le Phocéa, le bateau du président de
l’OM. Eydelie raconte : « Je me
retrouve dans un immense salon aux
vitres fumées et aux profonds divans
pastel. À mes côtés, Didier Deschamps
et Marcel Desailly (2). Nous
restons debout. Face à nous, Jean-
Pierre Bernès et Bernard Tapie. En
trente secondes, ce dernier nous
présente ce que je définis comme
une mission.
– “Va falloir contacter les joueurs
que vous connaissez à Valenciennes.
Burruchaga, Glassmann et
Robert. Faut pas qu’ils fassent les
cons et qu’ils nous cassent avant la
finale contre Milan. Vous les
connaissez bien ?”
Nous répondons de manière collégiale
par l’affirmative. Tapie n’en dit
pas plus. Dorénavant, son bras droit
prend l’opération en main. »
Le soldat Eydelie raconte ses réticences,
puis son obéissance aux
ordres et sa fidélité au « patron ».
Malgré la promesse non tenue par
Tapie de prolongation de contrat
évoquée début mai 1993. Avec cette
ligne de conduite à son arrivée en
prison : « Je reste fidèle à mon engagement
envers Tapie. Je ne dis rien.
Surtout pas la vérité. »
« Deschamps
est notre capitaine.
Mais il ne nous
représente pas »
De début mai 1993 à mars 1995, le
début du procès de l’affaire VA-OM,
Eydelie décrit le jeu du chat et de la
souris entre le joueur et son président.
Le premier réclame, le second
promet : « Un million de francs
(152 000 euros) par saison jusqu’à
la fin de ma carrière professionnelle.
» En attendant, raconte Eydelie
« l’ancien ministre subvient à
mes besoins ». Avec trois versemen
t s de 500 000 f r an c s
(76 200 euros) au total remis par
Marc Fratani, bras droit de Tapie et
Luciano d’Onofrio (agent). L’ex-président
de l’OM le met en relation
avec Boca Juniors en août 1993.
Eydelie se rend à Buenos Aires, rencontre
Diego Maradona mais, suspendu
dix-huitmois, il ne pourra pas
jouer en Argentine.
Eydelie ne percevra jamais lemillion
de francs par saison, mais, au procès,
il n’a pas lâché Tapie. Malgré les
sollicitations de Jean Fournet-
Fayard et Noël Le Graët (présidents
de la Fédération et de la Ligue à
l’époque) selon Eydelie. Qui affirme
que le premier lui dit à l’automne
1993 : « Si tu enfonces Tapie, tu
auras toutes les chances de rejouer
au football. On atténuera ta sanction.
» Des propos qu’Eydelie dit
avoir été enregistrés par un avocat
ami de Tapie.
Eydelie écrit aujourd’hui : « Avec ce
livre, je me libère d’un poids qui
m’étouffe depuis le mois de mai
1993 – voire bien avant (…). J’évoquerai
donc le rôle de Bernard Tapie.
Je n’ai plus rien à cacher. »
Ses relations avec son ex-président,
l’affaire VA-OM constituent l’essentiel
de ce livre. Dans lequel l’évocation
dudopage à l’OM par Eydelie en
reste au stade des interrogations.
S’il évoque la séance de piqûres
avant la finale deMunich, plus loin il
affirme : « Je n’ai jamais assisté à
des séances de “charge” réunissant
l’ensemble des joueurs. » En
revanche, Eydelie aborde clairement
les « soupçons de corruption
», les pratiques à l’époque en
cours à l’OM dans ce domaine. Il
redevient cependant moins affirmatif
au chapitre du « côté obscur »,
c’est-à-dire l’influence du « milieu »
à l’OM.
Pour le reste, Didier Deschamps fait
l’objet d’une charge féroce : « Malgré
son jeune âge, vingt-quatre ans,
il est notre capitaine. Mais il ne nous
représente pas. Il ne défend pas nos
revendications, nos intérêts. Individualiste,
seuls les siens comptent. »
Reste une question à laquelle Jean-
Jacques Eydelie ne répond pas dans
ce livre. Et si Bernard Tapie avait
tenu sa promesse ? Le soldat trompé
serait-il, comme aujourd’hui,
repenti ?
LA RUBRIQUE FOOTBALL
(1) Je ne joue plus, par Jean-Jacques
Eydelie avec la collaboration de Michel
Biet, Éditions de l’Archipel, 216 pages,
15,95 euros. À paraître demain.
(2) Joint hier au téléphone, Marcel
Dessailly n’a pas souhaité commenter
les propos de son ancien coéquipier.
l'equipe du 14 02 2006
14 Fév 2006, 11:18
14 Fév 2006, 12:43
14 Fév 2006, 12:46
Lolo_DV a écrit:Mais il déclare aussi que la mafia marseillaise détient l'OM si je comprends bien ??????
14 Fév 2006, 12:54
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