Evidement ce chèr quotidien sportif
L'Equipe concentre son attaque sur l'OM, malgré le fait qu'Eydelie prétend lui même avoir vu soit disant du dopage "
DANS TOUS LES CLUBS" où il est passé..."
sauf à Bastia"... (tiens donc
)
Il faut donc attendre 4 jours après ces "révélations" pour que des journalistes se penchent enfin sur cet aspet là de ses déclarations, et bien sûr ce n'est pas
L'Equipe qu'y s'en charge, trop occupés qu'ils sont à s'acharner sur l'OM et Tapie tels des charognards...
Non, c'est le quotidien suisse Le Temps qui fait leur travail...
Un témoignage qui n'épargne pas la Suisse
Jean-Jacques Eydelie parle de dopage à Sion et Zurich.
«Quand j'ai joué en Suisse, des gamins de 20 ans se faisaient des grosses injections de sang de bœuf avant presque tous les matches. Ils étaient aussi dans la créatine à fond. Ils en prenaient aussi facilement que du chocolat en poudre au petit déjeuner!» A l'heure du grand déballage, Jean-Jacques Eydelie n'oublie personne. Joueur du FC Sion entre 1997 et 1999, puis du FC Zurich lors de la saison 1999-2000, le Français tient un discours inquiétant quant aux mœurs en vigueur à l'époque dans le championnat helvétique. Quelle valeur faut-il y accorder?
«La créatine était à la mode»
Concernant la créatine, substance dopante lorsqu'elle est ingurgitée à forte dose mais autorisée par les instances, le doute n'est pas permis: «Beaucoup de clubs en Europe et en Suisse y avaient recours à cette époque. C'était à la mode», admet Edmond Isoz, directeur de la Swiss Football League. «La créatine était répandue», confirme Christian Constantin, président du FC Sion. «J'avais sept joueurs à la Coupe du monde 1994, et j'ai constaté à leur retour qu'ils avaient pris un peu de volume athlétique à ce moment-là. Mais il n'y avait rien d'interdit. Parlez-en avec Michel Frey.» Médecin du club valaisan à l'époque, l'homme a, selon l'ancien entraîneur adjoint «Boubou» Richard, «amené un petit plus au niveau de la récupération» à l'équipe qui a fêté le doublé Coupe/championnat en 1997. Il n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Concernant l'autre pan de la déclaration de Jean-Jacques Eydelie, Christian Constantin éclate de rire et souligne que «celui qui s'injecte du sang de bœuf est bon pour la morgue». Ce n'est pas faux. Tout comme il est avéré que l'Actovegin ou le Solcoséryl, substances traitées à partir de sang de veau, augmentent l'efficacité du métabolisme et le transport d'oxygène vers les muscles. «Les perfusions étaient pratique courante à cette époque, et il n'y a pas de raison que les sportifs suisses se soient montrés plus innocents que les autres», estime Martial Saugy, directeur du Laboratoire suisse d'analyse du dopage à Lausanne.
la page web
http://www.letemps.ch/template/sport.as ... cle=172518
(via opiom.net)