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gob a écrit:c'est pas definitif.
tu construis des batiments accolés au stade ( bureaux, hotels, commerces ...), tu rehausses les angles et tu couvres et tu auras un stade correct ( car toujours trop évasé).
Dans un communiqué officiel adressé mercredi à la France, la Commission européenne réclame que soit modifiée la réglementation qui interdit aux clubs français et autres structures sportives en général d'être cotée en bourse. "Cette interdiction constitue une entrave injustifiée à la libre circulation des capitaux, en violation du traité européen (article 56)." Tout en privilégiant la voie d'une négociation avec les autorités françaises afin de trouver une solution en adéquation avec le droit communautaire, la Commission brandit, en cas de statu-quo, la menace d'ici deux mois d'une saisie de la Cour européenne de justice. Cette voie de l'entrée en bourse, dont Jean-Michel-Aulas, le président de l'OL, reste le principal partisan, n'a toujours pas les faveurs du ministre français des Sports, Jean-François Lamour.
L’ACTION du club de football italien Lazio Rome, qui disputait hier au Parc la finale de la Coupe de l’UEFA, a rencontré un grand succès ce mercredi, premier jour de cotation à la Bourse de Milan, et a dû être suspendue pour hausse excessive en milieu de matinée. Selon le conseil de Bourse, le titre a été suspendu dès les échanges précédant l’ouverture parce qu’il gagnait alors environ 13,5% à 6.700 lires par rapport au cours d’émission (5.900 lires). La hausse maximale autorisée en une séance est normalement de 10%, mais les autorités boursières ont la faculté d’élargir la bande de fluctuation.
Après une heure de suspension environ, les autorités boursières ont procédé à l’introduction du titre vers 11 heures locales (9 heures GMT) et il a ouvert à 6.795 lires. A la mi-journée, vers 13 h 40 locales, l’action a commencé à freiner un peu, progressant d’environ 12% à 6.585 lires. Le Lazio est devenu mercredi le premier club de football italien à être coté en Bourse, pour environ 41,3% de son capital. Le club romain, qui occupe actuellement la quatrième place du championnat italien, était jusqu’à présent presque entièrement contr"lé par le groupe agroalimentaire Cirio. De nombreux clubs de division 1, dont l’Inter Milan, se sont dit intéressés ces derniers mois par une introduction en Bourse. Le Milan AC de Silvio Berlusconi a indiqué pour sa part qu’il ne prévoit pas de cotation avant l’an 2000 et qu’elle devrait concerner environ 25% du capital.
Cas exemplaire, puisque premier club italien coté, la Lazio est paraît-il sauvée, grâce à une augmentation de capital de 110M€, menée par la banque Capitalia. Le club romain avait touché le fond lors de la saison passée en même temps que le cours de son action, divisé par huit en deux ans, ne parvenant plus à payer ses joueurs l'endettement atteignant 90M€… Son actionnaire majoritaire, le groupe alimentaire Cirio Finanziaria SpA n'avait pu rembourser un emprunt de 150M€, entraînant son désengagement et le départ de Sergio Cragnotti. Bonne chance aux repreneurs.
Emblèmes de la crise du football italien, les deux clubs romains, la Roma et la Lazio, dont les auditeurs ont rejeté les comptes, sont menacés par la Commission européenne. Le 11 novembre, elle a ouvert une enquête sur le décret "salvacalcio" (sauve football) du gouvernement italien. Ce décret autorise les clubs à étaler sur dix ans les dépréciations de la valeur des joueurs. Ce qui, selon Mario Monti, s'apparenterait à une "distorsion de concurrence", voire à une "aide d'Etat" déguisée. La remise en cause de ce décret creuserait les pertes de la Lazio de 265 % et celles de la Roma de 51 %.
Après les folles années 1998-2001, le recul des revenus télévisuels et publicitaires et l'effondrement du marché des transferts a plongé les clubs dans une situation critique. L'exemple de la Roma est éloquent : pour un chiffre d'affaires de 134 millions d'euros en 2002-2003, le club a réalisé des pertes de 115 millions d'euros, dont 72 millions en raison de la dépréciation de la valeur des joueurs. Et le club doit également jongler avec une dette fiscale de 90 millions d'euros et 45 millions d'euros de salaires impayés.
Mesures insuffisantes. Face à cette quasi agonie, les dirigeants tentent de colmater les brèches. A la Lazio, les joueurs, qui ont accepté de réduire de 50 % leurs salaires en juin, ont acquis 7 % du capital du club pour 11 millions d'euros. Mais selon son auditeur, la levée de 110 millions d'euros réalisée en août est insuffisante et une deuxième levée doit être envisagée. Le 15 novembre, la Roma a annoncé le lancement d'une émission d'actions d'ici à la fin de l'année. Mais cet appel au marché s'annonce difficile. "C'est une perte de temps pour les clubs", affirme ainsi Stan Lock, analyste chez Brewin Dolphin. Ce dernier déclare que, pour ces clubs, "il n'y a pas d'issue".
Reste que la Roma demeure favorisée par des rumeurs qui veulent que la famille Sensi, actionnaire à 64 %, pourrait vendre le club. La Lazio, qui a été lâchée au printemps par le groupe agroalimentaire Cirio, ne peut guère compter dans sur un "chevalier blanc". Voilà pourquoi, depuis le 1er septembre, le titre de la Roma a gagné 41 % quand celui de la Lazio a glissé de 22 %.
La « Vieille Dame » s’offrira une nouvelle jeunesse à compter du 20 décembre. A cette date, croit savoir Reuters, le club turinois centenaire, qui a accueilli en son temps les français Michel Platini et plus récemment Zinédine Zidane, introduira quelque 35% de son capital en bourse, estimé par ses dirigeants à 500 millions d’euros. Soit une levée potentielle de 175 millions d'euros. Ce chiffre, s'il était confirmé par les investisseurs, en ferait « la première société de loisirs de la Péninsule ayant un poids international ». La Juventus surpassera ainsi sur le marché deux autres clubs italiens prestigieux déjà introduits en bourse, la Lazio et l’AS Roma, les deux clubs de la capitale. Une telle valorisation propulserait en effet le club du nord de l’Italie au deuxième rang européen, derrière le leader anglais, Manchester et ses 570 millions d’euros de capitalisation boursière.
Pour le club transalpin le plus populaire et le plus prestigieux, cette mise sur le marché d’un gros tiers de son capital (à raison de 16% provenant de la famille Agnelli, propriétaire de Fiat, et de 19% issus d’une augmentation de capital) confortera sa puissance sur le marché, à l’heure où l’Europe du football achève de digérer la déréglementation instaurée par Bruxelles. A terme, la famille Agnelli devrait voir sa participation fondre de 99,6% à environ 65%. L’an dernier, la « Juve » a bouclé son exercice sur une note positive pour la cinquième fois consécutivement, avec bénéfice net de 5,8 millions d’euros en progression de 5%. Le tout pour un chiffre d’affaires en hausse de 24% à 173,4 millions.
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