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Foot - L1 - OM-PSG : Marseille est rassuré
Les analyses effectuées sur un désodorisant utilisé dans les vestiaires du stade Vélodrome de Marseille, juste avant le choc OM-PSG, n'ont rien révélé de nocif. Laurent Fournier était entré le premier dans le vestiaire incriminé, et avait été pris de vomissements et de maux de tête, avant de recevoir des soins par le médecin du club Hakim Chalabi.
Dans un communiqué lundi, le club parisien avait exprimé «son indignation sur ce qui s'est produit avant et pendant le match» et demandé à la LFP «de faire avec diligence la lumière sur des incidents qui portent grand tort à l'image du football professionnel».
«Les analyses n'ont révélé, dans les deux échantillons de produit désodorisant utilisé, qu'un tout petit peu d'ammoniac, dans une quantité nécessaire pour un nettoiement normal», a indiqué le président de l'OM Pape Diouf dans l'avion du retour de Moscou.
Et Diouf de poursuivre : «Un troisième échantillon d'eau (d'écoulement des douches, ndlr) a, lui, plutôt révélé une odeur d'égoût, ce qui confirme ce que nous avons toujours dit, à savoir que ce produit n'a été utilisé, certes peut-être hâtivement, que pour redonner aux deux vestiaires, marseillais compris car il y avait une odeur d'égoût aussi, une odeur beaucoup moins incommodante»
«Nous allons par ailleurs faire parvenir à la Ligue jeudi un film montrant l'arrivée des Parisiens dans le vestiaire, sans qu'il y ait eu de leur part une attitude curieuse liée à un quelconque empoisonnement de l'air. Les joueurs n'ont laissé paraître aucune gêne» contrairement à l'entraîneur Laurent Fournier, «qui est arrivé le dernier», a poursuivi le président marseillais.
Par ailleurs, la commission de discipline de la LFP, réunie jeudi à Paris, a décidé, après «lecture faite des différents rapports», de convoquer Guy Cazadamont, directeur de la sécurité de l'OM, et Jean-François Meaudre, président du directoire du PSG, pour donner leur version des faits sur cette affaire.
Pancho11 a écrit:Foot - L1 - OM-PSG : Marseille est rassuré
Les analyses effectuées sur un désodorisant utilisé dans les vestiaires du stade Vélodrome de Marseille, juste avant le choc OM-PSG, n'ont rien révélé de nocif. Laurent Fournier était entré le premier dans le vestiaire incriminé, et avait été pris de vomissements et de maux de tête, avant de recevoir des soins par le médecin du club Hakim Chalabi.
Dans un communiqué lundi, le club parisien avait exprimé «son indignation sur ce qui s'est produit avant et pendant le match» et demandé à la LFP «de faire avec diligence la lumière sur des incidents qui portent grand tort à l'image du football professionnel».
«Les analyses n'ont révélé, dans les deux échantillons de produit désodorisant utilisé, qu'un tout petit peu d'ammoniac, dans une quantité nécessaire pour un nettoiement normal», a indiqué le président de l'OM Pape Diouf dans l'avion du retour de Moscou.
Et Diouf de poursuivre : «Un troisième échantillon d'eau (d'écoulement des douches, ndlr) a, lui, plutôt révélé une odeur d'égoût, ce qui confirme ce que nous avons toujours dit, à savoir que ce produit n'a été utilisé, certes peut-être hâtivement, que pour redonner aux deux vestiaires, marseillais compris car il y avait une odeur d'égoût aussi, une odeur beaucoup moins incommodante»
«Nous allons par ailleurs faire parvenir à la Ligue jeudi un film montrant l'arrivée des Parisiens dans le vestiaire, sans qu'il y ait eu de leur part une attitude curieuse liée à un quelconque empoisonnement de l'air. Les joueurs n'ont laissé paraître aucune gêne» contrairement à l'entraîneur Laurent Fournier, «qui est arrivé le dernier», a poursuivi le président marseillais.
Par ailleurs, la commission de discipline de la LFP, réunie jeudi à Paris, a décidé, après «lecture faite des différents rapports», de convoquer Guy Cazadamont, directeur de la sécurité de l'OM, et Jean-François Meaudre, président du directoire du PSG, pour donner leur version des faits sur cette affaire.
Fournier va passer pour un bouffon
Diouf : «Cela confirme ce que nous avions dit»
Le Président marseillais a reçu les résultats de l'analyse du vestiaire parisien lors du match OM-PSG de dimanche dernier. Ces dernières ne révèlent rien de gravement toxique.
Pape, vous avez reçu les résultats de l'analyse du vestiaire parisien lors de OM-PSG ?
"Les analyses faites à la suite de ce que l'on appelait l'incident domestique ont révélé l'existence d'un produit appelé Kalydor et qui a été utilisé dans les deux vestiaires. Il y a dans ce produit un tout petit peu d'ammoniac nécessaire pour faire un nettoyage normal. Il y a eu trois flacons, les deux premiers ont révélé une odeur d'ammoniac et le troisième une odeur d'égout. Cela confirme donc pleinement ce que nous avons dit au départ à savoir que ce produit n'a été utilisé activement que pour donner aux deux vestiaires une odeur beaucoup moins incommodantes. Nous allons donner un film vidéo à la Ligue qui montre clairement l'arrivée des parisiens au vestiaire, leur décontraction sans qu'il n'y ait eu de leur part une attitude liée à un quelconque empoisonnement issu de l'air. Il semblerait que l'entraîneur du PSG entre le dernier et c'est là que l'on voit Maître Fournier qui n'arrive plus à respirer alors que les joueurs entrés en premiers n'avaient aucune gêne particulière."
C'était surtout une tentative de déstabilisation de la part de l'encadrement parisien…
"Je pense qu'il y a eu tout au moins une volonté délibérée de la part de l'entraîneur d'empoisonner l'ambiance de l'avant match, du match et de l'après match. On peut lui renvoyer à la gueule ce que lui-même nous a dit en disant qu'il s'agissait de méthodes datant d'il y a vingt ans. Je pense que c'est plutôt lui, en l'occurrence, qui a employé des méthodes qui ne sont pas dignes."
Quels vont être les prochaines échéances concernant cet incident ?
"Nous devons nous présenter à la Ligue le jeudi 27 octobre pour présenter tous les arguments en notre disposition et écouter notre directeur de la Sécurité et de l'Organisation, Guy Cazadamont. Je pense qu'à ce moment-là, ce gros ballon se sera déballonné tout seul. Nous ne nous plaçons pas dans l'état d'esprit guerrier de l'entraîneur parisien bien aidé en cela par une partie de ses dirigeants. "
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