Après Fournier, Moutier, Kalou, Armand, maintenant c'est au tour de Létizi (pourtant resté à paris pour blessure) de faire sa pleunicheuse dans Le Parisien :
Le coup de gueule de Letizi
REMIS de sa blessure au mollet, Lionel Letizi a repris l'entraînement. Agacé par ce qu'il a vu devant sa télé dimanche lors de OM - PSG (1-0), il s'est livré hier matin à une inattendue confession.
Les sorties de Barthez.
« Sur le premier tacle contre Kalou, Barthez prend le ballon, mais un joueur de champ pour un geste comme ça reçoit un jaune. Sur sa sortie suivante, c'est aussi jaune, donc ça doit faire rouge. Mais bon, ce qui m'attriste, ce n'est pas le joueur, c'est que pour les journalistes de Canal +, il n'y a rien ! Je regardais le match et ils disaient : Là, on voit bien que Barthez joue le ballon. Nous, on fait deux fautes à la limite de la surface de réparation (NDLR : Armand et Mendy), et là ils passent quinze mille ralentis ! Ça va, quoi. J'ai vraiment du mal à comprendre. Je voudrais bien voir comment ça se passerait si, samedi, je faisais la même chose contre Nancy. Prévenez Kroupi : je vais faire comme Barthez (rires) ! Apparemment, j'ai le droit. Je pourrai donc râler si je sors de ma surface, je fais une faute, et que je prends un rouge. »
Les arbitres.
« Nous, à chaque fois qu'on fait une faute, on prend un carton jaune... A Marseille, le premier carton c'est pour qui ? Bonaventure Kalou ! Alors qu'il s'est fait deux fois agresser et qu'il a simplement poussé un joueur du bras. Edouard Cissé n'a jamais pris autant de cartons rouges que cette année (NDLR : déjà deux) ! J'ai l'impression depuis que je suis arrivé à Paris d'être traité comme à Metz. On est plutôt un club sympathique. Nous ne sommes pas assez méchants, nous ne sommes pas des râleurs, on accepte tout. On manque un peu de vice. On est une équipe gentille. Il faudrait mettre un peu plus de pression sur les arbitres ou dans les journaux. Malheureusement, ça fait partie du jeu parce, quand tu es gentil, ça se retourne toujours contre toi. »
Le sentiment de ras-le-bol.
« Après Marseille, j'étais énervé. Ça fait trois jours que j'en parle à tout le monde ! Ça commençait à me trotter un peu dans la tête. Nous sommes quand même 19 e s au classement du fair-play ! Et je n'ai pas l'impression qu'on soit vraiment méchants. Pour l'instant, non seulement nous ne sommes pas avantagés mais en plus nous sommes un peu désavantagés. Et on ne parle pas de Lyon car on ne va pas entrer dans le débat, mais Wiltord est encore hors jeu sur le troisième but contre Ajaccio (3-2). A mon avis, ce que je dis là ne va pas changer grand-chose, si ce n'est que les gens vont se dire : Ça y est, Letizi commence à parler dans les journaux ! »
il vont pleurer chacun son tour...?